Bonjour !
Je viens apporter quelques nouvelles. Après maintenant quelques mois dans mon nouveau club, j'ai plus d'informations à vous partager. Nous y voilà donc :
Chapitre 3, la remise en selle et les premières leçons
La reprise a été plus compliquée que je ne l'imaginais. J'ai beaucoup moins d'équilibre et mes jambes sont moins stables qu'il y a 10 ans. De ce fait, lors des premières séances, j'ai eu du mal à garder mon équilibre au galop, tout en ayant de l'impulsion et la direction. J'ai fait beaucoup de spirales au trop très allongé avant de réussir à avoir un beau départ au galop et à le garder sur toute la piste. Heureusement, le corps n'oublie pas et ça m'est vite revenu.
Une autre chose qui s'est avérée bien plus compliquée que prévue a été de comprendre les instructions du moniteur. C'est un homme qui a entre 40 et 50 ans, avec un accent bien du coin ( l'équivalent de notre accent Chti). Avec les séances, je m'y suis habituée mais parfois, entre le fait de devoir comprendre la traduction anglaise et déchiffrer l'accent, ça donne des situations comiques.
Les premières séances, j'ai monte un type Cob (comme presque tous ici) bai brun, nomme Apollo.
Ensuite, j'ai eu plusieurs leçons avec Isla. Il m'a fallu du temps pour trouver ses boutons. La première fois où je l'ai eu, je n'ai réussi à trotter que lorsque le moniteur me courrait derrière avec une chambrière. Petit à petit j'ai réussi a l'avoir active au pas et au trot, mais le galop ne viendra que plus tard avec elle et Appolo. Ils sont très froids aux jambes et leurs selles ont des sièges taille enfant, ce qui n'aide franchement pas à être bien à sa place.
Une fois suivante, j'ai monté Stacey, qui est une petit Irish Cob pie noir, avec une superbe crinière de plus d'un mètre. Il se trouve que c'est la mère d'Isla, bien qu'à part la couleur la ressemblance ne soit pas frappante. J'ai passé une super leçon avec elle car Stacey est très dynamique et va de l'avant, j'ai donc pu me concentrer sur mes aides et ma position plutôt que de me battre pour avancer. J'ai donc fait mes premiers vrais tours de galop, quel bonheur !
La semaine suivante, j'ai rencontré et monte Paco, qui est un grand pur-sang bai brun reformé. J'avais un peu d'appréhension car je ne suis pas toujours à l'aise sur les grands chevaux dus à des traumatismes de chutes lorsque je montais dans un centre peu recommandable.
Paco est dynamique et va de l'avant de lui-même. J'ai été étonnée d'être parfaitement à ma place dans sa selle et sur son dos. Il m'a fallu quelques instants pour comprendre qu'il avait besoin de rênes plus longues que les Cob, vu la longueur de son encolure, et une fois cela comprit, j'ai passé une merveilleuse séance. Il est très doux et gentil, un vrai perle. Sa réactivité a mes demandes m'a donné l'impression d'être une bonne cavalière. Ses allures sont rebondies et vraiment confortables.
Lors des vacances de Noël, mon avion a été annulé et je suis donc restée sur Newcastle. Au final, pendant 3 semaines j'étais la seule dans mes leçons et j'ai donc eu des cours particuliers (en général nous sommes 2, mon amie et nous, ou 3 au maximum. Ça me change des leçons à 16 que j'ai pu avoir dans mon ancien centre en France).
Pendant ces leçons, j'ai eu Isla et Appolo, et j'ai passé mes premiers obstacles isolés puis séries d'obstacles. Apollo est un gentil pépère qui connait son métier, et j'ai pu me focaliser sur ma position. Ça m'a un peu réconcilié avec le saut d'obstacles.
Et enfin, les deux dernières semaines, j'ai de nouveau monté Paco le pur-sang, car mon moniteur trouve que nous sommes bien accordés. Il a prévu que je continue de le monter pendant encore quelques séances car cela me permet de progresser. Une femme plus âgée qui était avec moi dans la leçon avait Appolo, mais mon amie et moi avons bien vite compris qu'elle ne l'aimait pas. Elle a passé la séance à râler et à dire du mal de lui, et elle a du coup obtenu de monter Paco la fois d'après. En soi je m'en fiche un peu car j'aime tous les chevaux, mais la façon de faire de cette dame m'a paru très impolie envers le moniteur. A la fin de la séance, elle a fini par faire un soleil et tomber, et c'est comme ça que j'ai appris qu'ici, quand on tombe, on ne fait pas de gâteau : on descend et on va remplir des papiers d'assurance !
Voilà, c'est à peu près tout pour les nouvelles ! J'ai très peu de photos et elles sont de mauvaise qualité mais je vais essayer de vous les montrer, ainsi que la vidéo de mon premier saut en 10 ans.
Les maisons sont petites, les routes sont petites, les jardins sont petits.
Les différences d'accent sont moins marquées je trouve par contre, sauf avec le Québec évidemment où parfois je comprends mieux si on se parle en anglais 
c'est l'inconvénient des petits pays très peuplés.
L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".
