Franchement, j'ai eu tout mes chevaux jeunes, on en a même fait naitre.
J'ai formé tout mes chevaux de A à Z.
Le seul cheval que j'ai eu, qui avait déjà été débourré, c'était un ps sortie de l'entraînement.
Donc bon, il avait quand même tout à apprendre sous la selle.
Je n'ai jamais ressenti le besoin de travailler mes chevaux tout les jours.
Quand ils sont jeunes, c'est travail léger puis on va augmenter l'intensité des séances.
Mais pas le nombre. Je trouve que 3 ou 4 vraies séances par semaine, c'est quand même pas mal.
Je vais essayer de voir pour me libérer plus tôt le vendredi après midi, ça me permettrait de rester plus tard à l'écurie puisque je dors le samedi (quand le rêveil doit sonner à 4h du matin voir avant le lendemain, j'ai pas envie d'y aller).
Là, je ne monte plus, je dois me faire opérer.
Mais j'étais et reste une cavaliere de cce et cso. On est sorti jusqu'en amateur 1. Au dessus, les obstacles me font peur
J'alterne entre avoir mes chevaux à la maison ou en pension.
Là, ils sont à la maison depuis le 1er confinement et je dois déménager en Normandie donc ils m'y suivront en pension.
Quand ils sont à la maison, j'ai un van pour les emmener en cours. Au moins une fois/semaine.
Le reste du temps je monte seule chez moi.
Je trouve ça bien d'avoir un avis extérieur qui me répète pour la 30000eme fois de raccourcir mes rênes

(entre nous, ça fait 25 ans qu'elle sont trop longues, je crois que c'est foutu).
Et rien que pour me mettre les barres. C'est ingerable de bosser à l'obstacle quand on est seul.
Ça me motive aussi. J'ai un cours, j'ai une obligation de me bouger les fesses pour y aller et ne pas faire attendre les gens pour rien. Je peux pas me dire "flemme, il pleut, je sors pas".
Je rajouterais, et c'est vraiment personnel comme sentiment, que ça me permet de garder un contact dans le milieu. C'est assez solitaire de monter seul chez soit. On peut vite perdre la motivation.
Ça permet d'être solidaire dans les galères.
Au niveau du planning, je fais journée continue pour ma part et vu que le réveil a tendance à sonner très tôt, je ne peux vraiment qu'y aller certains soirs et week-end.
Et si je suis fatiguée /malade / retenue imprévue, ce n'est pas grave. Mes chevaux sont au pré et j'ai entièrement confiance. Tout est pris en charge, les changements de couverture, l'alimentation, la surveillance, le passage des pros, etc.
Si je ne suis pas joignable, j'ai donné mon accord pour appeler le veto sans tarder si besoin et ils ont le numéro de mon père et du travail en cas d'extrême urgence.
Ils n'ont vraiment pas besoin de moi.
Ca serait impossible de les mettre dans une pension qui ne gère rien.
Je suis dans ma voiture 10 ou 12 par jour. Quasi que de la longue distance.
Je ne pourrais pas passer tout les jours ou plusieurs fois par jour. C'est impossible.
Quand je vois des pensions où tu dois sortir toi-même ton cheval au paddock, le nourrir, faire le box, etc, c'est juste impensable.
Autant loué un pré, ça coutera moins cher pour la même charge de travail.
Franchement, oui, on est fatigué après le boulot mais justement, ça me force à me bouger. Sinon, je ne bougerai pas de mon canapé. Je suis casanière +++.
Et c'est un rythme auquel on s'habitue.