ls37 Tu adaptes en fonction du confort et des besoins de ton cheval
et l'idée est là. S'il rétive davantage au port de la couverture qu'aux mouches c'est OK, tu lui mets pas, il se gère tout seul et c'est parfait pour lui comme pour toi
Maintenant, je trouve un peu violent de demander à un animal de se gérer et de prendre sur lui face à un évènement environnemental franchement fatiguant, douloureux et cause de nombreuses maladies (qu'elles soient de peau, oculaires, immunitaires)...
Pourtant, j'ai été la première à juger les gens qui surprotègent leurs animaux
Mais pour autant, et après bientôt 11 ans à avoir mes chevaux et les gérer moi même, je peux affirmer que de l'aide extérieure, mesurément utilisée et adaptée au cas par cas à son pesant de confort nécessaire !
Ici j'opte pour l'aide naturelle : un abri, en bord de ruisseau, avec beaucoup de feuilles, d'arbres, dans un courant d'air. Quand il fait 40°c au soleil, il doit faire 28° dans la cabane avec une petite brise très légère. On a aidé davantage avec des torchons suspendus imbibés d'émouchines et autres joyeusetés et ça aide. Parce que je peux le faire, que je suis chez moi, que mes chevaux s'y prêtent bien et qu'elles bougent beaucoup le matin et la nuit sur leur équipiste.
Tout est question d'adaptation, de malléabilité et de compromis. Si on peut donner du confort à nos chevaux même si c'est pas naturel, on le fait. On ne fait pas que les exploiter nos animaux, on peut aussi les aider dans leur nature parfois ingrate