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Dresseurs cinglés
Posté le 30/07/2025 à 19h58
uiver
Posté le 30/07/2025 à 19h58
je me souviens de Dolce à Saumur en foal, j'avais été très impressionnée par l'idée de la manipuler quand l'éleveuse m'avait donné la longe. Gentille mais sauvageonne. Je faisais pas la fière, chochotte que je suis !
Alors que My depuis le début est super easy. Tous les jours de la semaine je promène mon poney de 3 ans dans les flaques, les contrebas et les passages étroits et il est super sage. J'aurais pas tenté ma chance avec Dodo ni avec Flamme !
En parlant de Flamme, j'ai eu une séance avec Roche qui m'a obligée à lui demander un peu plus, ça l'a fort contrariée. Je pensais le payer à la suivante, et j'avais pas tout à fait tort mais c'était gérable. C'est quand même pénible que chaque fois qu'elle sent que je vais lui demander quelque chose elle commence d'abord par piler. Et puis elle m'a fait un cinéma à la porte du manège, j'ai dû descendre quand même pour la remettre en avant car elle montait en pression. Et j'ai refait l'exercice et elle a rebloqué mais pour une fois elle a fini par céder presque qu'a la voix car j'étais bien exaspérée. Et ensuite elle a accepté de sortir et rerentrer dans le manège fluidement.
Au final je me retrouve avec la même jument qu'avant mes mois de rééducation, pendant lesquels je pensais avoir compris un peu ma jument. Puis finalement je comprends que ce n'est pas de la surcharge émotionnelle mais du contrôle. Quand je suis à pied je la contrôle. Quand je suis à cheval, c'est elle qui a le contrôle. Et elle n'accepte pas de me le donner. Donc j'en suis toujours là, à lui demander d'accepter que ce soit moi qui décide. Mon seul progrès c'est de limiter les explosions de colère, mais je sens que mon gauche droite avec la tête commence à trouver ses limites.