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Dresseurs cinglés
Posté le 10/08/2024 à 10h34
twitouny sans les crieurs, en cours c’est la coach qui me donne les indications : dans le manège j’ai plus de facilité à garder la piste parce que je ressens la proximité des parois, après je fais mes figures au moment où j’ai l’indication.
Quand je monte en cours en carrière, les repères sont un peu plus difficiles à avoir et j’en ai moins l’habitude, mais j’arrive à ressentir une différence quand je passe du grand côté qui est proche du manège, ou du grand côté opposé qui est bordé d’une haie assez haute; mais ça, c’est sous réserve d’une bonne concentration, et qu’il n’y ait pas trop de vent qui perturbe mais perception… Mais globalement on arrive à s’en sortir quand même !
Pour mes séances autonome, je l’ai fait systématiquement dans le manège, j’y ai plus de repères sonore : il y a un côté un peu ouvert où je perçois plus les sons d’ambiance du club, un angle adjacent à la bergerie, si il y a les moutons ça s’entend bien et sinon il y a une résonance différente quand même, et quand j’arrive je laisse toujours mon iPhone à l’entrée en C, si je suis perdu je lui cause pour savoir où il est… Ou bien je le mets en Metronome pour avoir un repère permanent. Si vraiment je veux travailler plus sur des cercles précis, et que je suis vraiment seul, je mets un plot au milieu du manège, le téléphone posé dessus avec le métronome en route. Et, les fois où il y a un cours particulier en même tant que moi dans le manège, à l’écoute j’arrive à savoir où est l’autre cheval, donc je m’adapte , suivant l’exercice on fait moitié moitié sur le manège, mais on arrive aussi à se croiser sur la piste, sans respecter la règle : j’ai l’honneur qu’on me laisse systématiquement la piste, à main droite comme à main gauche. Sur les détente en concours, en revanche, on utilise quand même des oreillettes pour que ça se passe bien, et jusque-là ça s’est toujours super bien passé, même les rares fois où j’ai dû finir ma détente pendant qu’une autre cavalière passait et que la coach allait voir… J’annonce si je vais faire un cercle ou un doublé par exemple, savoir si quelqu’un me dit non pour ne pas lui couper la route… La dernière fois, c’est même moi qui ai évité une cavalière qui m’a coupé la route, un doublé qui croisait le cercle que j’étais en train de finir… (Ça a fini avec un truc du genre « c’est un comble que ce soit un aveugle qui évite les autres » et une bonne rigolade !)
Sinon, à pied, dans les écuries je maîtrise l’essentiel dont j’ai besoin, l’air de pansage, les box où est mon cheval l’hiver, la sellerie etc. ; je n’ai pas de soucis pour les trajets entre le club-house et les écuries, avec beaucoup de concentration j’arrive à aller seul des écuries au manège et je commence à ne plus trop galérer pour aller seul jusqu’à la carrière, sauf quand mon Paulux décide de faire une tentative pour aller brouter, ou essaye de se frotter contre moi et me fait dévier un peu… je me sers de ma connaissance du sol, et des résonances des sons aux différents endroits pour me repérer.
Voilà un peu comment ça se passe, pour mes évolutions solo car si j’ai un bras à disposition là il n’y a aucun problème, c’est sûr !