MAIS je n'arrive pas à comprendre comment te connecter avec ton cheval si tu t'adresses à celui (virtuel) qui se trouve devant ou derrière... et aussi comment tu peux évaluer si ton cheval a bien répondu à ta demande si tu ne le regarde pas...
Déjà, c'est un terme vaste, qui veut tout et rien dire, si on considère que la connexion, c'est la réponse à la demande, elle peut d'établir y compris de cette manière. Enfaite ce n'est pas qu'on ne s'adresse pas au cheval, c'est qu'on s'adresse à lui en respectant sa bulle et en parlant son language, d'une manière qui ne doit pas provoquer de résistance/fuite/résignation.
Pour mieux comprendre, je cite (je sens que je vais devoir réécrire une bonne partie du bouquin dans ce poste mdr):
"... En testant différentes positions du longeur, il est très vite apparu que
l'axe du corps de celui-ci, c'est-à-dire a bulle frontale, non seulement ne devait
qu'exceptionnellement toucher l'animal mais devait même en
rester assez distante. Dès le démarrage et pour le mouvement en avant, la tension est minimale lorsuqe
l'axe du longeur est anti-parallèle - c'est-à-dire parallèle, mais en sens inverse - à celui du cheval. Le développement de notre espace personnel loin derrière lui, matérialisé par notre locomotion et amplifié par une rotation régulière de la chambrière, suffit à assurer le mouvement en avant, d'autant plus facilement que le cheval
se déplace en étant dernière nous,
espace que nous n'occupons pas avec notre bulle, et qui n'oppose donc aucune résistance à l'avancement. Pour obtenir des transitions descendantes, il faut, à partir de la position précédente,
pivoter rapidement et discrètement sur soi pour envoyer notre bulle frontale sur un
axe parallèle à celui du cheval - voir très légèrement divergent - afin que, par ses
neurones spécialisées dans le calcul automatique des trajectoires, le cheval ressente qu'il
ne risque pas d'être coincé (trajectoires convergentes) mais que
l'espace est encombré au loin et qu'il y a lieu de ralentir.
Selon les mêmes principes, un changement de main se demande par une aspiration et une
projection de la bulle du côté opposé à celui que l'ont veut voir occupé par le cheval.
Aujourd'hui, cette méthode validée par les mesures et par l'expérience - coucou c'est vous que je cherche
- de nombreux longeurs facilite le travail, même avec des poulains au débourrage, car ils ne se sentent jamais agressés. [...]
La seule difficulté est de passer de l'ancienne à la nouvelle méthode, c'est-à-dire dire
voir le cheval sans le regarder ! Nous avons donc suggéré au longeur de
centrer son regard sur un cheval imaginaire, situé loin derrière l'animal réel, et de le pousser pour obtenir le mouvement en avant. De même, pour obtenir les transitions descendantes, il suffit de freiner un cheval virtuel, situé cette fois loin devant l'animal réel, l'essentiel étant de
ne jamais être orienté vers ce dernier."
Voilà, je mets en gras les points qui distinguent cette méthode de la méthode "classique" (que ce soit équitation étho ou classique classique), et en italique les points qui m'interrogent quant à leur réalisation et visualisation.