Maman et cavalière : ça me fait peur !

Je ne suis pas maman (et je ne compte pas l'être), mais j'ai des mamans dans mon entourage et j'ai pu lire pas mal témoignages. Je comprends très bien l'inquiétude de l'inconnu, le besoin de contrôler, sauf que d'après ce que j'ai pu voir, avec un bébé, on ne peut jamais prévoir ce qui va se passer...

Par exemple, j'ai souvenir d'avoir lu ici-même le témoignage d'une cavalière qui ne voulait pas d'enfant, son compagnon a fait le forcing parce qu'il voulait absolument, elle a accepté sous condition qu'il s'occupe +++ du bébé pour qu'elle puisse continuer à vivre sa passion du cheval "oui, oui, tkt, je serai présent, tu pourras compter sur moi !"

Une fois le bébé né, ce n'était plus la même Surprise...

Ou encore une amie qui avait plein de projets, sauf que pendant la grossesse, ses rapports avec son conjoint se sont dégradés et ils se sont séparés peu après la naissance. Elle a assumé la garde complète de son enfant, et pendant 2 ans, c'était bébé-bébé-bébé-bébé, elle n'avait même plus le temps de faire des soirées jeux de société dignes de ce nom car elle pouvait se faire solliciter à tout moment, donc autant dire que si elle avait eu un cheval, c'était mort pour aller s'en occuper...

Bref, tout ça pour dire que je comprends tes inquiétudes, et qu'elles ne sont pas sans objet
ça peut très bien marcher, plein de cavalières le prouvent sur ce post... mais ça peut aussi être des sacrifices ^^

Idem, qu'Utamay, je n'ai pas d'enfants et je n'en veux pas, par contre j'ai pas mal d'ami-e-s qui en ont.

Le temps qu'il est possible de consacrer à une activité "externe" dépend quand même , j'ai l'impression, à la facilité de l'enfant, surtout en bas âge, et à l'implication du conjoint.

J'ai une amie dont l'enfant n'a pas fait ses nuits pendant deux ans. Elle se traînait au boulot et dormait tant qu'elle pouvait. Je pense qu'elle aurait écorché quiconque lui disait de consacrer une heure de loisir à faire autre chose que dormir.

Y'a des enfants très faciles à vivre ou on a l'impression que tout est possible, et puis il y a les autres.

Et avec tout ça, il y a aussi des mamans qui clairement assument toute la charge de la maison, et si elles souhaitent faire un loisir c'est une charge en plus du reste.
Parce que la vérité c'est que quand on passe à autre chose que des belles paroles, une bonne partie des mecs ne sont pas là. Quand tu es dans ce cas là, tes loisirs tu les oublies jusqu'à ce que ton gamin se gère tout seul.

Déjà merci d'avoir ouvert ce sujet, on sent beaucoup de bienveillance dans les réponses et j 'ai l'impression de ne pas être là seule à avoir envie/besoin de partager mon expérience sur ce sujet


Effectivement ça dépend de l'enfant aussi et c'est AUSSI pour ça que j'en ferai pas un autre.
Notre fille a commencé à faire ses nuits à 4 mois puis réellement fait ses nuits vers 6 il me semble.
Mais papa se levait autant que moi la nuit et tout à été très naturel. On avait pas besoin, l'un comme l'autre, de réclamer pour que l'autre prenne le relais.

Mais le changement a été brutal pour moi (qui ne voulais pas d'enfant), j'ai beaucoup pleuré et culpabilisé mais des 2 c'est bien moi qui ai l'éducation la plus positive et la plus compréhensive.

Après j'agis également comme j'aurais eu besoin qu'on agisse avec moi enfant (hypersensible bonjour) et puis bon ... je gère des chevaux et des poulains donc niveau éducation j'avais déjà un pied dans le plat les chevaux nous apprennent tellement


Pour ce qui est du changement de priorité moi il s'est opéré sur le travail.
Je suis passée de "je donne tout je comprend pas qu'après un enfant tu ralentisse ou tu parte" à "de toutes façons que ça soit moi ou un autre ils s'en fiche... allons chercher notre bonheur ailleurs"
Et comme je ne ramène plus de stresse à la maison ça convient très bien à monsieur.

En bonne gérante d'écurie (qui ne vis pas sur place) j'ai forcement eu des urgences.
Pour la torsion de mon poulain on a eu le temps d'appeler ma belle mère pour qu'elle vienne chercher la petite.
Mais l'hiver dernier j'ai du repartir en urgence aux écuries, mon conjoint absent (bosse bcp) et j'ai mis la petite au lit, j'ai fermé la maison à clef en cachant un clé et je suis partie. J'ai envoyé un message sur le WhatsApp de mon lotissement en disant "urgence merci de jeter un œil à ma maison ma fille est dedans"

Et une de mes voisine est venue la chercher (avec mon autorisation) et elle l'a gardé chez elle

J'ai une chance incroyable d'être si bien entourée et ça prouve surtout que chaque situation a sa solution.

Et même si demain tu décides d'arrêter l'équitation et bien ça ne sera ni une honte ni un échec

C'est bien de voir autant de témoignages mais il faut surtout se dire que chaque situation est différente ! Un enfant c'est un choix qui a certes des conséquences mais il est possible de tout concilier avec un peu d'organisation. Je me dis qu'il est toujours possible de faire ce que l'on veut, il suffit juste de réfléchir, de se donner les moyens, de changer des choses, voir ce qui est essentiel ou non...
Après je suis cavalière de loisir, famille très présente, écurie à 5min, chevaux au pré donc un en retraite. Je ne monte pas tout le temps certes ou aussi longtemps que je voudrais. Je prend moins de temps mais je fais en sorte de savourer chaque instant et on apprend à profiter d'une manière différente et c'est aussi une belle aventure. On aborde les choses différemment.
Pour ma part j'ai arrêté de monter à 3 mois, par choix et pour la sécurité de mon enfant. Cela n'a pas fait de mal à ma jeune de 5 ans. Ce sont mes propres principes, je voulais la laisser grandir. Je n'ai pas pour objectif de devenir Penelope Leprevost demain et en assurant une vie au pré à mes chevaux je les garde un minimum en condition pour pouvoir travailler plus ponctuellement (j'adapte bien sur).
Je me suis occupée de mes chevaux jusqu'à la veille de l'accouchement mais j'ai eu une grossesse très facile !

Et la maintenant bah c'est quand je peux. Je souhaite reprendre des cours au printemps prochain et je le ferai. J'ai un papa présent (pas non plus ultra présent) mais pareil qu'une des contributrices du post, c'était le "deal". Mes chevaux sont là et je m'en occuperai comme avant au moins pour les soins et je veux continuer à monter. Après j'ai acheté mon deuxième cheval en conséquence (rustique, poney, gentil, pour du loisir ++). Vu que je ne peux pas leur offrir un entraînement hyper sportif et bien j'adapte le travail avec de courtes séances et finalement c'est pas plus mal. Ma jument n'a pas blessé par manque d'entraînement, j'essaie de l'écouter un max et je peux vous assurer que ça fonctionne.

En gros il ne faut pas s'interdire ni avoir peur et de toute façon quand bébé sera la et bien il faudra composer et sincèrement même si parfois on regrette notre vie d'avant, on trouve cependant d'autres sources de satisfaction que ce soit côté maternité ou côté passion.

Ce qui m'aide beaucoup à ne pas être déçue de moins monter, (et de ne plus voyager, parce que ça c'est clairement le hobby que j'ai complètement abandonné) ... C'est d'en avoir énormément profité avant.

Il n'y a pas de rêve que j'aurais voulu vivre avec mon cheval, que je n'ai pas réalisé. Mes objectifs, je les ai atteints.
Pareil pour les voyages, à une exception près car je suis tombée enceinte j'ai du annuler, je suis allée partout où je rêvais d'aller.

Maintenant, c'est du bonus. Je repartirai en voyage quand les enfants seront plus grands. Pour l'équitation je ne sais pas, si j'ai un enfant cavalier ça influencera peut-être mon parcours futur.. Aujourd'hui je monte comme j'ai envie, mon cheval a 16 ans, il est parfaitement dressé, il vit au pré et j'ai une dp de bon niveau, si je veux aller me faire plaisir je peux et si je veux rester glander à la maison je peux il ne va pas en patire.

kaywest

Tu sais, avoir un enfant ce n'est absolument pas une obligation même si tu es mariée, même si ton entourage te met la pression.
C'est un choix personnel que tu peux choisir de reporter ou de ne jamais faire.

Parce que oui, ça va forcément modifier des choses dans ta vie et il faut accepter ses changements en pleine connaissance de cause et sans y aller à reculons, sinon ça va être très difficile à vivre.
Oui avoir un enfant c'est des contraintes comme peut l'être le fait d'avoir un cheval ou un chien. À toi de voir si ces contraintes te dérangent ou te semblent acceptables.

Je me revois dans tes propos. J'avais les mêmes angoisses que toi. Je n'étais juste pas prête.
Il m'a fallu 6 ans pour mûrir le projet bébé. J'en ai bien profité avant. Maintenant je vis plutôt bien les changements imposés par cette grossesse et cette future maternité.
Évidemment j ai méga envie de reprendre (la course dans mon cas). Ça me manque énormément et j envie celles et ceux qui peuvent courir. Mais mon tour viendra.
En attendant, je prépare doucement la suite. Je continue à marcher 1h30/j avec du dénivelé pour ne pas trop perdre en condition, je vais à la piscine régulièrement et je fais attention à ce que je mange pour pouvoir vite m'y remettre.
Je me suis calée des objectifs sur 2024 pour me motiver et j'ai déjà choisi mon coach pour le reprise qui se fera normalement en décembre !
Je vois que positif à cet arrêt forcé: ca m'a tellement manqué que je reviens gonflé à bloc.

Je suis totalement d'accord avec joual : oui il y a la pression constante de la société et souvent même de l'entourage. Pour autant on parle de ta vie alors c'est bien à toi et toi seule de décider.

Pour ma part je n'étais juste pas prête.
Mon conjoint si mais il ne m'a jamais mis aucune pression car pour lui ce n'était purement et simplement pas envisageable que j'accepte l'idée d'un bébé si je n'étais pas prête ou que je n'en ressentais pas l'envie.

Au final voilà, enceinte de 8 mois du premier (et unique ) bébé alors que c'est l'année de mes 35 ans et j'ai bien évidemment eu droit aux classiques "tu sais l'horloge biologique tourne", "il faudrait peut-être commencer à y penser sérieusement" et une fois l'annonce de ma grossesse faite c'était "ah c'est tard quand même" "pourquoi avoir autant attendu" et autres joyeusetés sympathiques de la société.
Mon politiquement correct m'a empêché de répondre "parce que je vous emm*rde" à ces personnes mais je n'en pensais pas moins. Quel intérêt d'avoir un enfant si c'est "parce que c'est comme ça" perso j'ai envie de dire aux gens de se mêler de leur cul (oups) et de laisser chacun vivre sa vie comme il l'entend.



Bref tout ça pour dire que ce qui m'a aidé c'est d'avoir profité comme je l'entendais avant et d'avoir accepté l'idée que ce serait différent mais que je ne m'empêcherai pas de continuer à vivre pour autant.
Mon conjoint ne m'aidera pas, il fera juste son rôle de père comme j'aurai mon propre rôle de maman.
On adaptera suivant comment ça se passera avec bébé et surtout on continuera à communiquer constamment, comme on le fait depuis... Pfiou. 17 ans maintenant

Ce qui me saoule c'est qu'on est énormément de femmes à se poser ce genre de questions (bon on est d'accord que l'équitation, comme loisir onéreux et chronophage, on tape dans le 1000), mais que y'a pas autant d'hommes qui se posent des questions sur un potentiel arrêt de leur loisir. Et encore moins qui se posent des questions sur comment leur compagne peut continuer sa passion

Aujourd'hui je n'ai pas encore de désir d'enfant, viendra, viendra pas, mais en tout cas ça ne sera qu'avec un partenaire qui comprenne que oui ma passion est chronophage, mais que les concessions, c'est dans les deux sens, et que passer du temps avec son gamin (et pas que du temps qualitatif, mais aussi le temps des tâches quotidiennes répétitives), ben c'est pas une concession, c'est juste normal.
On peut toujours se faire avoir mais je trouve qu'il y a quand même des indicateurs, sur la "déconstruction" des stéréotypes, sur les tâches ménagères, sur la gestion d'un animal en commun...

badmonster Tout à fait d'accord avec toi ! Mais c'est aussi car la société nous fait vite comprendre qu'on est le parent principal et le père est seulement le parent de substitution ou secondaire...

Et c'est comme ça partout, c'est dans nos têtes à tous... on voit un enfant seul dans la rue, à 99% on va demander "ou est ta maman?" Et pas tes parents ou ton père...

Mais oui c'est sur qu'un mec pas foutu de faire la vaisselle ou lancer une machine avant bébé, ce n'est pas de très bon augure pour la suite !

flakiss oui après chacun à son échelle de se déconstruire et de mener ses petits combats pour faire bouger certaines lignes :)

Mais oui voila ne pas ignorer les red flags! Et je dis ça sans remettre la faute sur les mères qui se retrouvent avec un conjoint démissionnaire
Juste oui, pour sa santé mentale, ne pas ignorer les alertes.


En tout cas quand je reçois des enfants au cabinet je me permets une remarque (pas devant l’enfant) quand le père ne sait pas quel médicament prend son gamin ou qu’il a l’air de se foutre de mes explications en mode “ouais ouais mais ça c’est la maman qui gère »

badmonster

C'est vrai que cette différence femme/homme est très présente dans la maternité. Et je trouve que ça commence dès l'annonce de la grossesse. Quand la femme doit annoncer à son boss qu'elle est enceinte ( qui dit enceinte dit congé maternité..) elle est dans ses petits souliers par contre quand l'homme annonce à son boss qu'il va être papa c'est limite si on sort pas le champagne

C'est vrai aussi que l'homme se pose moins de questions sur ses passions/loisirs mais il n'a pas d'arrêt forcé comme pour nous. Et je pense que c'est souvent cet arrêt qui est dur à affronter


Pour ma part ce qui a été le plus contraignant dans mon début de maternité c'est incontestablement la grossesse ? et les 3 mois qui suivent la grossesse
C'est lorsqu'on se remet en selle après xmois d'arrêts que tout se complique: plus d'abdos donc plus d'assiette, plus de conditions physique, si on allaite il vaut mieux prévoir de TRÈS BONS soutiens et je ne parle même pas du périnée ( il vaut mieux ne pas éternuer en plein milieu d'un trot enlevé )
Mon discours peut sembler fort sombre mais mis à part c'est 2/3 désagrément passager c'est trop chouette d'être maman

badmonster enfin on peut déconstruire la société comme on veut mais ca reste la femme qui porte l'enfant et ca reste le corps de la femme qui est possiblement modifié et je ne parle même pas des hormones..

Y a un moment on peut pas croire/dire/considérer/penser que le père et la mère sont totalement égaux face a la parentalite quand bien même l'homme serait le plus parfait possible.

Perso je rejoins elicendi quant à sa propre réalisation avant de devenir mère. En fait c'est hyper important je trouve, d'avoir profité avant et de n'avoir pas a mener de front plusieurs grands projet surtout avec un enfant en bas âge. Ca limite vachement le niveau de frustration.

Je trouve que les témoignages de personnes qui n'ont pas d'enfants sont vraiment biaisés dans la mesure ou ce que l'on vit en tant que parent est clairement indescriptible et difficile a imaginer sans le vivre. Y a plein de choses qui nous paraissent difficiles a voir ou a accepter chez les autres mais que l'on voit totalement différemment une fois que l'on a sont enfant. On replace tous les curseurs ailleurs, on avance clairement autrement dans la vie.. la Matrescence c'est un vrai chamboulement. On ne s'en rend pas compte sans le vivre en fait.

bagavia Perso je milite pour un congé paternité obligatoire de plus que 3-4 jours. Parce que oui, la maman a besoin de se reposer après l'accouchement, c'est évident, physiquement, biologiquement... Mais en cas de bébé difficile / pas de famille ou de proches pour aider à côté, déjà, paye ton repos..
Mais ensuite il y a un gap qui se crée, à force de nourrir, changer, nettoyer, consoler, endormir etc le bébé, ben la maman devient efficace, et le papa qui le fait beaucoup moins, ben est moins efficace.. Donc quand il le fait ça n'avance pas, comme ça agace tout le monde on arrive au fameux "laisse je vais le faire" / "prends le toi il ne pleure pas" .. ce qui renforce l'inégalité de compétences, cercle vicieux ! Et pour peu que le papa ait un peu la flemme de changer les couches / se lever la nuit, la bascule se fait vite.

Donc déjà il y aurait un partage des tâches, un vrai relai pour la maman, un bébé qui profite de ses deux parents, un papa qui passe du temps avec son bébé (ce qui est censé lui faire plaisir quand même), moins de discrimination à l'emploi puisque le papa devrait aussi s'impliquer..

Après c'est toujours la question de "qui paye", dans une petite entreprise ce sont des budgets qui pèsent lourds mais c'est un vrai sujet dont les pères devraient s'emparer.

totox Nos messages se sont croisés ! Evidemment qu'on ne peut pas comparer, je dis juste que les pères devraient plus largement s'impliquer, parce que s'ils ont voulu un enfant, ben... faut assumer :)

Et le côté "appeler le médecin pour prendre rdv savoir où est rangé le carnet de santé et les allergies de son gamin" c'est ni biologique ni hormonal



Après la parole se libère un peu mais il y a des gens qu'ils disent qu'ils regrettent leur vie sans enfants, et que malgré l'amour qu'ils leur portent, ça ne comble pas forcément tout.
Je pense que c'est un chamboulement, comme tu le dis, qu'on ne peut pas anticiper, sauf qu'on ne peut anticiper ni le positif, ni le négatif !

totox "Perso je rejoins elicendi quant à sa propre réalisation avant de devenir mère. En fait c'est hyper important je trouve, d'avoir profité avant et de n'avoir pas a mener de front plusieurs grands projet surtout avec un enfant en bas âge. Ca limite vachement le niveau de frustration. "

Et bien moi je trouve ça super triste. Comme si la vie s'arrêtait après avoir eu un enfant. Oui on peut être amené à différer, faire autrement... mais c'est quand même triste de penser qu'il faut vivre sa vie avant car après plus rien n'était possible !

Après ma manière de voir les choses est sans doute biaisée car je suis quelqu'un de très optimiste, qui vit avec cette phrase dans la tête constamment : ne le rêve pas, FAIS LE (ou du moins essaie !). Donc je me donne les moyens de réaliser mes rêves (et ils ne se sont pas arrêtés à la naissance de mon bébé au contraire !). Peut être qu'ils ne se réaliseront pas tous mais ce ne sera clairement pas à cause de mon enfant.