Urgence et pas de vétérinaire
Posté le 19/05/2024 à 13h52
Le décès de mon Gros Oskar me pose plein de questions.
J'ai appelé 17 vétos et pas un ne s'est déplacé.
Un mercredi à 17h30, pas un dimanche/ jour férié, pas en pleine nuit.
On a trouvé par hasard, in extremis une jeune fille qui vient d'avoir son concours, qui a assuré je dois dire.
Le cheval n'était pas transportable, pas "sauvable" mais :
- s'il avait juste fallu d'un soin ou d'un médicament, d'une injection pour le sauver ? On l'aurait regardé agoniser comme ça sans rien faire ?
- si cette jeune fille n'avait pas été là pour l'euthanasier ? On l'aurait laissé mourir dans la souffrance ? Ca aurait pu prendre des jours...
Je pensais être prévoyante avec mon carnet de numéros de tel rempli à ras bord, avec tous les vétos de France et de Belgique à 100 km à la ronde.
Alors j'ai eu plusieurs répondeurs "nous sommes ouverts de telle heure à telle heure" dont certains, j'étais dans les heures d'ouverture mais personne au bout du fil.
"laissez un message je vous rappellerai plus tard"...
plusieurs "moi je ne fais que les chiens et chats, on ne fait plus les chevaux"...
3 numéros "plus attribué"
un "je ne prends plus de nouveaux clients, adressez-vous ailleurs"
certains "je ne suis pas là, " suivi d'un numéro d'urgence.
Les urgences m'ont redirigée vers des numéros pas dispo
certains vétos "je suis trop loin" (à 30 min de route... cheval découvert à 17H et euthanasié à 21H donc la demi-heure de route c'était pas si loin)...
un qui m'a dit "non mais j'ai autre chose à faire, je suis occupé" mais la tournure de la phrase m'a choquée, comme si je le dérangeais lors d'une fête d'anniversaire.
J'aurais au moins voulu de l'aide, pour Oskar mais aussi pour la jeune fille sans expérience, seule pour tout gérer.
Est-ce que j'aurais dû harceler certains vétos qui m'ont répondu, hurler, pleurer ou dramatiser la chose dans l'espoir de les fléchir ? Est-ce je n'en ai "pas assez" fait ?
Pour finir elle a appelé la clinique vétérinaire de Liège, puis Equitom qui ont conseillé l'euthanasie au vu du diagnostic, on était tous d'accord et le cheval aussi, il avait "abandonné".
Mais dans le cas contraire ? Si la jeune inexpérimentée "chiens-chats" avait eu peur du cheval, pas osé le manipuler (j'en ai déjà vu... juste pour des vaccins...) , si on n'avait pas été ok avec ses conclusions ? Si le cheval avait encore eu la niaque et un espoir de guérison ?
Je me demande quoi faire, si prochaine fois il y a.
Demander une seringue de Calmagine au véto, mais si on ne sait pas faire les IV ?
La véto a eu un mal de chien à piquer Oskar, cheval de trait avec une encolure épaisse comme un tronc d'arbre mais en + la peau ultra-dure... En + le cheval était couché et en état de choc. Il fallait vraiment des compétences professionnelles pour y arriver, dans ces conditions.
Ensuite si le cheval souffre trop et qu'il n'y a pas de véto ? On a le droit de faire ça (l'euthanasie) soi-même ?" faire venir un voisin chasseur ou je ne sais quoi ?
C'est vraiment glauque mais je me sens comme en "insécurité" pour mon autre cheval maintenant...