Ajd travail d'Elliot, ça avance.
On avait changé la roue jockey du van, tout était prêt pour y faire monter l'alezan.
On s'est garé sur un parking derrière l'école et contre l'usine désaffectée, près d'un chemin empierré menant à la forêt, bien isolé et désert, ...
mais des ados y avaient élu leur endroit de prédilection pour faire des aller-retour à vélo (sur 25m

) à mon avis ils faisaient exprès, vu l'étroitesse du lieu, en + pas loin du tout il y a une piste VTT aménagée et une grande et vaste place où ils n'auraient dérangé personne...
bon ya fallu composer avec 8 jeunes déchaînés dont un avait un appareil pour faire du bruit avec ses roues (biens tressant) et l'autre jouait à un jeu de guerre sur son smartphone (vu les bruits d'armes)...
j'ai eu envie de leur demander d'aller se faire pendre ailleurs, mais bon la rue est à tout le monde, allez on va chercher Elliot, je lui présente le van, reniflements appliqués tout autour, je l'incite à monter, un nez ok, un pied ok, 2 pieds, là une grenade a dû exploser avec le son à fond et le gamin qui passait derrière... Il a reculé...
La moutarde me montait au nez, Pascal aussi car selon lui toutes ces marches d'approche sont des "simagrées" pour un cheval qui connaît déjà le monte en van, il a attrappé Elliot, "allez hop ! monte" et l'a grimpé dans le van en 3 secondes.
Elliot adore Pascal qui est un homme comme son ex proprio et en + a les même méthodes donc il se sent en "terrain connu". Tenir, tirer, être tout près ! (le contraire de moi)
impec, on démarre, on est allé près des barbecues de Felenne, heureusement les barrière de la route forestière étaient ouvertes (sinon je sais pas comment on aurait pu faire demi-tour). On l'a descendu (il descend de travers) ensuite pause broute - broute puis on a mis les hipposandales car endroit extrêmement caillouteux (il recherchait les bas-côtés pour ses postérieurs quand même)
on a fait un mini-tour avec beaucoup de dévorage de roseaux juteux !
Ensuite au moment de retirer les boots il a été impec, s'est laissé "faire". Puis Pascal l'a remonté tambour battant dans le van, il a tenté de passer sur le côté (pas si convaincu que ça, finalement) mais j'étais là pour faire barrière.
Descente pareil que la 1ère fois, de travers.
Ca nous fait des pistes de travail !
Dans le van, il est tranquille, attend qu'on ferme sans bouger (mais, bon à 2 c'est facile) , quand on ouvre le pont il attend l'ordre de descente sans anticiper. Par contre avec son long cou, longue tête, il sort la tête par la porte cavalier et pousse dessus quand on ferme

non mais, quel pitre.
merci les poires (ça l'a motivé, haha)
Vendredi soir transhumance, on ramène les tricolores aux box, ils nettoieront l'équipiste et le lendemain matin, dentiste pour les 3 (sauf Potrillo, qui est toujours exclu de tous les soins)