lutin01 a écrit le 20/02/2025 à 21h05:
@michiwa Chez moi on a été habitué dès le primaire à rentrer de l'école à pied, pas une seconde on se disait qu'on pouvait avoir des problèmes. C'était l'habitude, c'était normal.
Et je dis ça aussi en pensant aux vacances où on allait se balader avec mon père le soir tard, il faisait nuit noire et pourtant on était juste émerveillé d'avoir les sons/odeurs de la nuit, mon père qui nous montrait les étoiles, le cri des chouettes etc. Aujourd'hui j'imagine même pas faire ça avec des enfants en pleine campagne auvergnate, en tout cas pas seule.
Enfin le monde n'est pas peuplé de prédateurs qui rôdent dans chaque bosquet de France quand même!
Par chez moi c'est pas moins paumé que l'Auvergne et ça ne pose pas de problème de randonner seul, regarder les étoiles justement, ranger ses affaires aux écuries en pleine nuit sans lumière mais aussi sans crainte, juste au son des rapaces nocturnes, sortir se chercher à manger à 22h en centre ville... Le plus gros risque à la campagne, c'est de tomber nez à nez avec un sanglier, un chevreuil, un ragondin ou un agriculteur qui a autre chose à faire que de violer des promeneurs!
Le flux d'information continu en lien avec les réseaux et l'évolution de la téléphonie ont fait beaucoup de mal au sentiment de sécurité. Pourtant les pires affaires de serial remontent à l'époque où les enfants passaient bien plus de temps dehors.
J'ai des amis qui laissent leurs deux enfants aller chercher le pain seuls, en ville, depuis l'âge de 8 ans, ils font figure d'exception au milieu d'une majorité de parents qui sont penchent plutôt du côté de l'installation du traceur GPS sur le smartphone de leurs enfants, surconscients des risques du monde extérieur mais totalement inconscients des risques d'heures et d'heures passées par jours à se retourner la tête sur snapchat et tiktok.
Je parle comme un vioc (j'en suis), et je suis seulement (ni)belle-(ni)mère, mais c'est un constat.