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).
, mais j’ai énormément appris. Il ne connaissait rien… et moi non plus. Très bien, apprenons ensemble ! Nous nous sommes "formés" mutuellement en quelque sorte.
) de 15 ans. Cheval de propriétaire. Nous pratiquons majoritairement l’équitation d’extérieur, mais surtout les papouilles ! On apprend à se connaître petit à petit.







(photo de lundi dernier me semble-t-il).
, persuadée de ne jamais retrouver de poilu (même si je n’avais aucune raison factuelle de le penser). Ça m’a fait tout drôle de partir du jour au lendemain. Après de bonnes larmes versées, le hasard a bien fait les choses : je suis tombée sur l'annonce pour Amour, à 2 minutes de chez moi !

)
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C’est drôle, parce que selon l’endroit où il est dans le pré, il vient soit assez facilement, soit il faut vraiment le motiver et le solliciter. Là, en l’occurrence, il était dans la nouvelle parcelle avec la nouvelle herbe (mauvaise pioche…
).
). Je rassure l’animal, je l’encourage et on y va. Je décide de me mettre en selle dans un petit chemin qu’il connaît bien et où j’ai déjà l’habitude de monter (pas toujours, mais parfois). Et là, petit écart : il a eu peur d’un truc, sûrement une feuille qui a bougé avec le vent (le fameux monstre de la feuille
). Rien de grave, ça arrive. Faut avouer que ce chemin est assez sombre. Je décide de passer un peu plus loin pour y voir clair et là… au moment de monter, la selle tourne. BON, DÉCIDÉMENT !
Étonnant, car il était sanglé comme d’habitude, j'ai rarement ce "problème", voire jamais. Et puis je me souviens que les cuirs avaient été refaits hier… Ceci explique peut-être cela.
). On est parti tranquillement au pas et on a fait un bon tour. Majoritairement du pas et du trot. Quand même pas mal de trot. Aujourd'hui, j'ai senti qu’il fallait occuper la tête mais surtout les jambes pour qu’il reste bien concentré.
On a fait quelques galops, avec et sans étriers (oui, ça c'est mon côté zinzin qui ressort héhé).
, j’ai pu me mettre en condition.

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, mais bon, pas grave). Je voulais voir ce que ça donnait en vidéo.

En débriefant avec elle, elle m’a dit que c’était tout à fait possible que ce soit ses petits petons qui l’aient gêné aujourd'hui.
Puis, j'ai vraiment eu l'impression de ne pas avoir bien utilisé le R+ cette fois-ci, contrairement à la dernière fois. Heureusement, je sais quand m’arrêter et j’ai bien fait de faire demi-tour. Ce n’est pas grave. Sur le moment, quand on est dans l’instant présent, on n’a pas toujours les bonnes réactions, elles viennent après coup.
Mine de rien, je pense que l’énergie corporelle (la mienne) n’y étais pas non plus.
Il a mangé (son “frère” Gary aussi), puis retour au pré.
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(à savoir que ça dépend des jours, le lundi il peut être super et le lendemain complètement raide ou patachon).
Je prépare les rations des monstres pour qu’elles gonflent pendant la balade, puis je pars chercher le poilu. Et là, rebelote : très compliqué de sortir du pré et d’avancer en main, blocage complet. J’ai alors décidé de me positionner à sa droite au lieu de sa gauche (classiquement). Et là, surprise : c’était mieux ! À savoir qu’il s’appuie plus du côté gauche pour soulager le droit (celui qui doit le gêner). Peut-être un lien ?
), et on part. Ça a été à peu près pour sortir de l’aire de pansage, mais rapidement, re-blocage. Je lui bouge les hanches, on arrive à avancer, je tente le chemin de droite, qu’il connaît… Échec. Impossible de ré-enclencher une mise en avant. Après plusieurs minutes, demi-tour, j’essaie une alternative. Sur un autre chemin, il avance un peu, puis blocage de nouveau. Je mets toute mon énergie corporelle, je l’encourage beaucoup à la voix, et il parvient à se remettre en avant.
Pas la peine d’insister, je fais demi-tour et prends le chemin de droite. Là, il marche mieux, quelques mètres, sans blocage… jusqu’à un arrêt net. J’ai réussi à relancer pour quelques mètres, mais, j'ai fait demi-tour, j'ai préféré ne pas insister. Il m’a refait quelques foulées de trot sur le chemin du retour, j’étais super contente, et j’ai décidé que c’était bien suffisant. Retour au pré.
Pauvre père, décidément… Plus de peur que de mal, bien sûr.
) ! Parfois ça marche, parfois pas. On essaye, on tâtonne. Parfois j’oubliais un peu les codes à la voix, parfois, il comprenait le “stop” et relevait la tête.
Donc forcément, moins il en fait, moins ça va le gêner.
), donc ça ne doit pas l’aider. Pas encore une séance “top top”, mais du mieux par rapport à hier.
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Sa propriétaire trouve ça quand même étonnant, car normalement, sur l’herbe, il n’a pas mal.
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Il nous faut environ 20 minutes de chez nous au pré à pied.
Autant vous dire qu’il n’avait pas mal du tout sur l’herbe. Le poilu sprinteur !
). On a pu discuter un peu, c’était chouette.
Quand il en a eu marre, il a baissé la tête pour brouter de nouveau. Je suis ressortie du pré.


En fait, ce petit monsieur avait juste envie de faire son pissou, mais ça ne sortait pas au début.
Dont une à côté du fourreau.
Grrrr, je vais l’appeler Monsieur-Tique maintenant ! Je retire celles que je vois. Je continue le pansage : pas de problème de “je m’appuie sur un pied pour soulager l’autre” cette fois-ci (il l'a très légèrement refait au pansage retour par contre...), je l’ai trouvé bien !
Et on est partis. Un peu de mal à sortir de l’aire de pansage, j’ai bougé l’arrière-main avec remise en avant et c’était bon, on est sortis ! On marche quelques mètres et en selle. Super poney qui ne bouge pas d’un poil comme à son habitude. Et c’est parti pour la balade.
, je pense que ça va vraiment faire toute la différence. Car mine de rien, je sentais qu’en début de balade il “tâtonnait” avec ses pieds, il a trébuché une ou deux fois. Mais ça ne m’étonne pas.
Donc on est partis. Je me suis remise sans étriers. Là il était super dynamique, wouaw, c’était super. On s’est fait un dernier petit galop. J’étais prête à faire demi-tour pour le chemin du retour, et pareil, il a voulu choisir le chemin. Je suis allée dans son sens et finalement on a fini sur une boucle. En revenant, on a croisé une dame à pied, super sympa. On a un peu discuté. Je lui ai dit que j’avais entendu tirer. Elle m’a dit que ce n’était pas les chasseurs mais des gens qui tiraient en l’air pour apparemment faire fuir les oiseaux (car champs semés). Aucune idée, mais c’est bien possible car je n’ai vu aucun homme en orange. On avait quand même bien fait de s’éloigner en début de balade.
, et là je vois d’autres tiques (grrr) que j’avais sûrement ratées au premier pansage. Je retire tout, bon pansage, un peu de brout-brout et retour au pré avec les potes. Je l’ai bien gratouillé, il s’est détendu. Lui qui a du mal à lâcher prise, je suis contente quand il se détend bien.


Le petit bonhomme, avec le bruit de la pluie sur les tôles, était un peu impressionné… Il se demandait où j’étais alors que j’étais juste de l’autre côté de l’abri entrain de chercher une brosse. « Humaine ??? T’es où ??? ».
Il a réussi à se détendre malgré le bruit. C’était cool. Et je l’ai relâché.
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Tous sauf Amour, qui est arrivé doucement mais sûrement.
On trotte, nickel. Puis on croise un maître qui éduquait son boxer. Au moment de passer, Amour a voulu s’arrêter pour regarder la chienne, il n’a pas bougé. Je l’ai bien rassuré à la voix. La chienne vient vers lui, je me dis "aie aie aie"… et bien pas du tout ! Super poney n’a pas bougé, et pourtant la chienne lui filait dans les pattes. J’ai demandé au maître de la rattacher. Il était très sympa, il l’a ramenée sans problème, on s’est salués et je suis partie.
On a pris le chemin habituel, on passe devant une belle bâtisse avec un petit ru.

Il n’a pas peur des chiens, mais là il a été surpris. Il s’est arrêté pour bien observer et on est repartis.
Bon ça m’a un peu embêtée de le laisser repartir sans brossage surtout qu’il avait transpiré un peu au niveau du passage de sangle.
Je l’ai laissé retrouver ses copains. Une fois le matos rangé, je suis revenue le voir pour les gratouilles (c’est un peu un rituel), mais il n’était pas du tout réceptif cette fois-ci. Pas grave, on s’est fait un check avec ma main et son bout du nez et je suis partie.
