|  | la problematique de la castration reste quand même une question qui merite d'etre débattue , et si ceux qui ne castrent pas ne sortent pas de leur silence résigné , les apprentis cavaliers croient que est une norme
mais ce n'est une norme que dans la vraie-fausse equitation grandpublic ou tout est tiré vers le bas. |
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Nous sommes d'accord, Olivier. Mais, l'auteur de ce sujet (dont je doute effectivement qu'il ait 10 ans) n'est pas dans ce registre argumentaire...
La castration relève de l'économie (sélection des produits, des reproducteurs, malthusianisme équin, etc) et du pragmatisme (tu ne peux pas mettre n'importe qui sur un entier et des écuries de centres équestres remplies d'entiers et de juments seraient absolument ingérables).
J'ai monté des entiers, mais pas suffisamment, ni sur de l'assez long terme pour me permettre de juger sur d'éventuelles différences au travail, dans l'acquisition des apprentissages, etc.
Je pense, avec ma pauvre expérience, qu'un entier est un cheval qui nécessite un certain doigté. Ce qui n'est pas à la portée de tous. Je peux me tromper, on est d'accord.
Je m'inquiète aussi des effets de mode, si récurrents, reconnaissons-le, dans le monde du cheval : avoir un entier pour se la péter, j'ai vu et entendu cela souvent. Et ces cavaliers n'allaient pas forcément dans le sens du bien-être et de l'équilibre psychique et physique du cheval.
Bref, ce n'est pas tant le débat "entier ou pas" qui m'énerve, au contraire, c'est plutôt le trip "c'est pas gentil, on ne castre pas les humains alors on ne devrait pas castrer les chevaux"...
Et le refus d'entendre l'argumentaire économique et pragmatique...
Je connais une fille qui a fait saillir une jument ibérique x trait par un quater-horse palomino, entier d'une copine à elle (mais absolument pas agréé pour la reproduction)... Le résultat est, comment dire... épouvantable... Certes le poulain a une jolie robe palomino héritée de son papa, mais d'un point de vue morphologique, on frôle l'aberration...