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Tout a fait d'accord! Et je suis convaincu que c'est en philosophant que l'on fait avancer les choses!
Je suis contente de la tournure que prend se post.
J'avais un peu peur des "accros a la méthode d'orgeix" mais je vois que tout le monde a pris note que je ne boycotte pas!
C'est d'ailleur pour cela que je peu pas vraiment repondre sur les problèmes que j'ai rencontrer avec celle ci vous comprendrez. C'est un autre sujet dont je pourrais vous faire par sur un autre post si vous le souhaitez.
Ce que je n'avais pas prévu, et j'en suis ravis, se sont qu'enfin ont rencontre des témoignages de cavalier qui ont eu une bonne experience avec leur moniteur qui ont su leur transmettre leur vision et leur équitation. Etant moi même monitrice ( je n'enseigne plus en club)j'avais l'impréssion d'être un peu seule...Comme quoi il sont pas tous mauvais!
Cela prouve bien que parfois une discution,une rencontre même de quelques jours, ses échanges peuvent nous faire avancer vers une équitation plus juste.
Pour ma part j'ai longuement étudier le mecanisme du cheval et je poursuit toujours ses études car c'est essentiellement sur cela que se base ma facon de travailler les chevaux. C'est aussi pour cela que sa ne colle pas avec certaines méthodes.
Ensuite j'étudie l'ethologie mais pas de la facon qu'on la pratique. Lorsque je dit "etudie" c'est de l'odre de l'observation. J'ai la chance d'avoir mon élevage a l'état de troupeaux avec étalon, jument dominante puis les autres poulinières et enfin les poulains jusqu'à un certain age, tous dans la même pature.
Le troisième point essentiel, et cela malheureusement ne s'apprend qu'avec l'experience (donc en faisant des erreures) est de savoir attendre un cheval. De pouvoir juger lorsqu'il est prêt à en apprendre plus, savoir l'écouter...J'ai appris a le faire à force d'observation et de remise en question, mais aussi en écoutant leur propriétaire, qui étais souvent moins disponible, phycologiquement ou techniquement,que leur cheval. Un cheval ne peu avancer avec un cavalier qui n'est pas disposer à le faire.
Continuer a faire vivre se post de vos expérience même petite, elle ont des choses à apporter!
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J'ai la chance d'avoir un super prof', qui m'a presque littéralement mis à cheval, qui m'a appris et m'apprend encore l'équitation, Tanguy (Lingot ici présent sur ce forum).
C'est vraiment un apport formidable que d'avoir un tel enseignement. J'ai fait une année ailleurs (une année en suisse oblige), où j'ai monté avec pas moins de 4 moniteurs, et j'ai fait quelques cours à droite à gauche avec d'autres moniteurs, et ça m'a permis de vraiment me rendre compte de la chance immense que c'est de tomber du premier coup sur un tel enseignant ! Et surtout d'apprendre dès le départ à rester "juste" par rapport au cheval.
Au delà de sa pédagogie exceptionnelle et de ses qualités techniques, Tanguy m'a surtout appris à m'ouvrir à ce qui se fait ailleurs, à aller chercher d'autres points de vues, d'autres conseils, et d'en faire ensuite la sélection. Rien n'est jamais tout blanc, ou tout noir, il faut donc savoir écouter, et choisir ensuite ce qu'on veut garder, et ce qu'on veut laisser. Il m'a aussi appris à m'intéresser au cheval, à comment ça fonctionne, tant physiquement que mentalement. Et c'est là, je pense, toute la richesse de son enseignement.
De là j'ai étudié la mécanique du cheval, sa locomotion, parce que ça me paraît fondamental de comprendre comment fonctionne le corps du cheval si on veut rester "juste", pour reprendre l'expression de fouinix, dans notre pratique.
J'ai aussi beaucoup lu : les classiques comme La Guérinière, Baucher, d'Aure, l'Hotte, Fillis, les plus contemporains comme Decarpentry, P.Karl, Pradier, C.Carde, d'Orgeix bien sur, Oliveira... La lecture apporte beaucoup, à condition de savoir lire correctement. Oliveira a dit quelque chose qui me paraît très vrai à ce sujet : "Il faut monter, beaucoup, sans laisser toutefois les ouvrages se couvrir de poussière sur les étagères". Ce que je comprend comme "lisez, mais montez", dans le sens où rien ne remplacera jamais la pratique à cheval (ou à pied), mais qu'il faut profiter de l'expérience des autres en lisant... et en essayant ensuite à cheval.
Alors comme les chiens ne font pas des chats, et que Tanguy est quand même assez orienté d'Orgeix, je suis moi-même assez orienté d'Orgeix. Des préceptes que je trouve logique, clair, toujours dans une dynamique de légèreté et jamais en contradiction avec le fonctionnement physique ou mental du cheval. Avoir appris ainsi me donne aussi l'impression, qu'il faut être guidé quand on découvre d'Orgeix, parce qu'il est très facile de mal comprendre, ou de mal appliquer sans s'en rendre compte. Et surtout, il est très important, à mon sens, d'y aller pas à pas, sinon on fait des "erreurs". Peut être que ça a été ton cas cyriline ?
Dans tous les cas, je comprends bien ta démarche, il existe des tas d'autres "méthodes", et comme dit soffad, "à chacun sa vérité", la richesse vient du partage des expériences dans la discussion et le débat (constructif !).
Pour ma part, de mes diverses lectures, je retiens celles qui m'ont marquées :
-Philippe Karl, qui a une façon d'aborder le cheval qui me parle beaucoup, une approche qui cherche à comprendre le cheval pour ne pas être incohérent vis à vis de sa nature. Très proche de d'Orgeix sur certains points, un peu moins sur d'autres mais les deux ne me semblent pas incompatibles. J'espère avoir la chance de monter avec un de ses élèves un jour (il semble difficile d'avoir un stage avec Karl lui même... bien dommage...). Sa pédagogie est également extrêmement bonne, à mon avis, ce qui est un énorme plus, les explications étant toujours claires, et souvent illustrées.
-Christian Carde, un homme pour qui j'ai beaucoup d'estime et dont la philosophie équestre est à mon sens très juste. D'ailleurs Fouinix, tu sais s'il viendra au salon du cheval cette année ?
-le Général Decarpentry, qui a fait une synthèse de tout ce qui s'est fait en équitation classique avant lui dans "Equitation Académique", un livre que je recommande vivement. C'est l'incarnation même de ce que doit être, pour moi, la pratique équestre : aller chercher dans le plus d'endroits possibles des expériences et des conseils, et en faire sa propre synthèse.
-Baucher et l'Hotte, les pères fondateurs de l'école classique française, mais il faut savoir les lires correctement (surtout Baucher). La mauvaise lecture (qu'elle soit volontaire ou non...) de leurs écrits mène à ce qu'on peut observer dans certains CE aujourd'hui, et c'est bien dommage parce qu'ils ont fait un énorme travail de compréhension du cheval, avant nous, et leur expérience consignée par écrit est à mon avis un formidable outils pour tout homme de cheval.
J'ai, l'année dernière, fait un stage avec Nathalie d'Orgeix (merci Tanguy, encore !), qui m'a beaucoup marquée. C'est une personne très ouverte au cavalier présent en face d'elle, avec une pédagogie extraordinaire. Une expérience que j'espère renouveller sous peu, tellement elle m'a apportée. Je n'étais pourtant pas un novice de la méthode. Mais elle ne m'a pas forcément dit les mêmes choses, remarquant d'autres éléments, ou expliquant la même chose différemment. Ca a un peu mis le bordel dans mon équitation pendant quelques semaines, le temps de tout assimiler, mais ce simple petit stage m'a permis de comprendre bon nombres de choses.
Ce qui illustre bien l'importance que j'accorde aujourd'hui à l'expérience la plus vaste et la plus variée possible. Je ne suis qu'un bébé en la matière, mais j'essaie de grandir
Merci pour ce post en tous cas, qui est d'une grande importance