| gwenfs a écrit le 07/12/2009 à 23h45: |
|  |
merci, d'apporter un embryon de réponse, mais cela n'éclaire pas ma lanterne pour autant.
Donc je vais poser des questions plus précises,
Pour moi l'éthologie, c'est une science qui englobe l'étude du comportement dans son milieu. (sinon, hors de son milieu, je e vois pas trop quelles conclusions tirer)
Alors, question simple (si possible avec des exemples) quelles sont les passerelles qui peuvent exister entre l'éthologie et le dressage ou débourrage ou socabilisation ou éducation (chacun pioche dans ce qu'il veut) par l'homme ?
Je citerai un exemple édifiant, sur un reportage, j'ai vu une grande ponte allemande de l'éthologie équine qui a participé à un programme de réintroduction de cheval de Prewalski, et et qui se targuait "d'apprendre" à un jeune entier à baisser la tête pour trier ses juments.
Alors je dois avoir des chevaux surdoués, parce que tous mes étalons le font. Voilà un exemple de ce qui alimente mon ambiguïté par rapport à ça.
Autre exemple, à chaque fois je vois des démos avec des chevaux tout gentils, avec un licol, auxquels ont fait faire un certain nombre de numéros, jamais de sauvageon, étape à mon avis cruciale pour mettre en pratique ce que l'on connait sur le comportement des chevaux à l'état naturel.
Je suis tout ouïe, comme je n'y connais rien, je ne discuterai rien, juste pour moi l'occasion d'en savoir plus.
D'avance merci. |
|
|
Oui, cette dérive du mot dans l'équitation n'a aucun sens car dès que l'on cotoie le cheval dans un pré, ce n'est plus de l'éthologie.
L'éthologie doit être étudier sans intervention de l'homme.
Mais attention, pour ne pas être faussé, cette étude doit être faite dans le milieux naturel des chevaux. C'est à dire, des milliers d'hectares, des groupes qui se croise moins de 2 fois par semaine, et composé de l'étalon et ses 4 juments maxi qui sont suitées.
Donc nous, avec nos chevaux aux pré, sommes incapable de les étudier car leur comportement social est faussé.
Comprendre l'éthologie du cheval va nous permettre de les rendre le plus possible à leur état naturel.
L'intervention de l'homme doit ainsi devenir cohérente pour le cheval. On évite ainsi les pathologies (liées aux inconhérences) et on apprend à devenir un partenaire social.
A cheval, on doit réussir à motiver le cheval toujours par la cohérence. C'est à dire, qu'on va placer nos aides, et le cheval, pour rétablir cette cohérence, va se motiver à executer le mouvement. On doit inverser la tendance motivant/motivé.
Effectivement, l'entier baisse la tête de droite à gauche pour ramener une jument qu'il s'éloigne trop du troupeau. Donc, c'est programmé dans leur tête, tous les entiers le font. Ce qui ne le font pas, c'est qu'il a une pathologie. Il faudrait donc nous en dire plus sur la manière de l'éthologue à faire baisser la tête de ses entiers car les chevaux ne peuvent pas apprendre, donc j'ai du mal à cerner ce que faisait exactement cette éthologue ...
J'ai pas compris ton texte sur le licol. En tous cas, la monte en licol n'a rien de naturelle. Et elle peut être plus sévère qu'un mors.