Le post des Adultes Débutants

neptune44 a écrit le 18/06/2013 à 16h10: Alors je ne suis pas complètement d'accord avec D'Orgeix. Je préfère laisser une part de choix au cheval, qu'il puisse exprimer : 1. son incompréhension si le cavalier a fait des demandes contradictoires ou inconnues 2. son envie de bien faire 3. sa préférence par rapport à l'exercice (il aime ou il n'aime pas) ou toute autre saute d'humeur.

Intéressante ta réflexion...

titou a écrit le 18/06/2013 à 16h29: Intéressante ta réflexion...

Pour approfondir la réflexion, je dirais que la vision d'Orgeix et la mienne sont complémentaires.

Tout dépend de la situation.

Par exemple :

Un cheval maître d'école avec un cavalier débutant : ce sera la vision d'Orgeix qui sera applicable.
Le cheval connaît l'exercice, il doit appliquer ce que le cavalier essai de faire, et qu'il est en train d'apprendre.

A contrario, pour un jeune cheval avec un cavalier expérimenté, ma vision est préférable je pense.
Le cheval qui appréhende un nouvel exercice doit pouvoir exprimer son incompréhension.
C'est alors au cavalier d'adapter sa demande pour réussir à se faire comprendre.

neptune44 a écrit le 18/06/2013 à 16h47: Pour approfondir la réflexion, je dirais que la vision d'Orgeix et la mienne sont complémentaires. Tout dépend de la situation. Par exemple : Un cheval maître d'école avec un cavalier débutant : ce sera la vision d'Orgeix qui sera applicable. Le cheval connaît l'exercice, il doit appliquer ce que le cavalier essai de faire, et qu'il est en train d'apprendre. A contrario, pour un jeune cheval avec un cavalier expérimenté, ma vision est préférable je pense. Le cheval qui appréhende un nouvel exercice doit pouvoir exprimer son incompréhension. C'est alors au cavalier d'adapter sa demande pour réussir à se faire comprendre.

alors c'est marrant j'aurais eu tendance à penser que cette vision de D'Orgeix s'appliquait plus au jeune cheval.
Pour moi le jeune cheval n'a pas encore de répères fixes dans sa relation avec le cavalier.
En plus accepter un poids, le poids de la selle+le cavalier, plus la contrainte de la main n'est vraiment pas inné pour le cheval.

L'idée n'est alors pas de soumettre avec brutalité mais de proposer voire d'inciter avec suffisament de fermeté pour convaincre le cheval que la situation est plus confortable.
Exemple, si on apprend pas ou plutôt qu'on ne guide pas le cheval à venir franchir son mors, à se tendre, cela ne sera pas inné.

Une fois que les codes seront établis, alors il sera plus facile de laisser au cheval s'exprimer davantage.

Et Bonjour tout le monde au fait!

désolée pas mal de boulot aujourd'hui.

neptune44 a écrit le 18/06/2013 à 16h47: Pour approfondir la réflexion, je dirais que la vision d'Orgeix et la mienne sont complémentaires. Tout dépend de la situation. Par exemple : Un cheval maître d'école avec un cavalier débutant : ce sera la vision d'Orgeix qui sera applicable. Le cheval connaît l'exercice, il doit appliquer ce que le cavalier essai de faire, et qu'il est en train d'apprendre. A contrario, pour un jeune cheval avec un cavalier expérimenté, ma vision est préférable je pense. Le cheval qui appréhende un nouvel exercice doit pouvoir exprimer son incompréhension. C'est alors au cavalier d'adapter sa demande pour réussir à se faire comprendre.

Je suis d'accord avec ton approche jeune cheval cavalier expérimenté...

Je pense que venant de D'orgeix, il se pose en tant que cavalier confirmé et cheval en apprentissage, donc on peut exclure la mauvaise demande.

Mauvaise compréhension, et pas envie du cheval...

Pour le pas envie du cheval, on peut partir sur un autre débat: doit on prendre en considération l'envie du cheval pour établir un planning de travail, ou encore attendre qu'il soit dans de bonne disposition pour demander un travail particulier???

Mais pour autant on ne peut contraindre, forcer...
Je crois que toute la maîtrise de l'art d'apprendre réside là: trouver le moyen de faire travailler un cheval en lui donnant l'impression qu'il s'amuse ou que l'idée vient de lui... comme un enfant de 6 ans en fait.

Pour le pas compris: si pas compris c'est que mal demandé, donc ne pas en vouloir au cheval et redemander en s'appliquant.

Coucou les loulous

Comment allez vous?

J'ai lu, mais ma mémoire flanche!

J'ai beaucoup aimé le "débat" TITOU / NEPTUNE / AMANDINE.

Contente de revoir YPKE !!

Une pensée pour LION.

Et oui FRED, elle reste seule à l'atelier la minette?
D'ailleurs je suis ok avec que ce t'a dis TITOU

Un bisou à tout le monde


*******************

Je rentre des écuries complètement k.o après une bonne heure de CP avec Loulou !
Que du bonheur!

-On a continué à travailler l'apprentissage (pour moi ^^) de la mise sur la main.
-Quelques déplacements des hanches sur une demi volte renversée.
-Puis me servir de toute mes aides ( assiette, mains, jambes, etc).. dur dur

Un peu de galop où Loulou avait trooooop la flemme et ou mes jambes n'en pouvait plus...
On a bien fait rire les spectateurs, car je faisais tout pour essayer de le motiver pour qu'il le tienne encore quelques foulées
D'ailleurs, y'a des gens qui étaient surprit du rebond de Loulou .

'fin super cour quand même, physique tout de même pour nous.
"Pourtant la mono dit qu'elle y va mollo.." ^^!!

Loulou a été super gentil, même s'il essaie de fuir un peu le boulot.
Mais bon super sage, et la mono trouve qu'on s'est bien trouvé tout les deux, car on réagit pareil (Loulou et moi) à certains moment.

Vla

titou a écrit le 18/06/2013 à 15h34: J'ai les mots qui touchent???

Je trouve que c'est bien dit mais cela peut être blessant Titou.
( La vérité est souvent dure à entendre)

Rien ne vaut d'être à côté de la personne afin de voir comment son visage, ses yeux réagissent...
Je sais que des propos me mettent facilement les larmes aux yeux, ce qu'à travers le net personne ne peut voir...

Salut Amandine !

amandinek a écrit le 18/06/2013 à 16h56: alors c'est marrant j'aurais eu tendance à penser que cette vision de D'Orgeix s'appliquait plus au jeune cheval. Pour moi le jeune cheval n'a pas encore de repères fixes dans sa relation avec le cavalier. En plus accepter un poids, le poids de la selle+le cavalier, plus la contrainte de la main n'est vraiment pas inné pour le cheval. L'idée n'est alors pas de soumettre avec brutalité mais de proposer voire d'inciter avec suffisamment de fermeté pour convaincre le cheval que la situation est plus confortable. Exemple, si on n'apprend pas ou plutôt qu'on ne guide pas le cheval à venir franchir son mors, à se tendre, cela ne sera pas inné. Une fois que les codes seront établis, alors il sera plus facile de laisser au cheval s'exprimer davantage.

Je n'avais pas compris la citation dans ce sens là.
Effectivement, j'avais interprété la citation de façon plus radicale :
"D'Orgeix demande, le cheval doit se soumettre sans autre possibilité."

C'est pour ça que je préfère atténuer la phrase en laissant au jeune cheval un possible droit de réponse, surtout en cas d'incompréhension.

titou a écrit le 18/06/2013 à 16h58: Je suis d'accord avec ton approche jeune cheval cavalier expérimenté... Je pense que venant de D'orgeix, il se pose en tant que cavalier confirmé et cheval en apprentissage, donc on peut exclure la mauvaise demande. Mauvaise compréhension, et pas envie du cheval... Pour le pas envie du cheval, on peut partir sur un autre débat: doit on prendre en considération l'envie du cheval pour établir un planning de travail, ou encore attendre qu'il soit dans de bonne disposition pour demander un travail particulier??? Mais pour autant on ne peut contraindre, forcer... Je crois que toute la maîtrise de l'art d'apprendre réside là: trouver le moyen de faire travailler un cheval en lui donnant l'impression qu'il s'amuse ou que l'idée vient de lui... comme un enfant de 6 ans en fait. Pour le pas compris: si pas compris c'est que mal demandé, donc ne pas en vouloir au cheval et redemander en s'appliquant.

Concernant la notion de "Pas envie", je pense effectivement qu'il faut aborder le problème comme avec un enfant.
Il faut trouver le moyen de travailler, tout en amusant le cheval, c'est la meilleure des dispositions, et la plus compliquée à obtenir parfois.
Mais on en retire tellement quand on y arrive, que cavalier et cheval ont tout à y gagner !

amandinek a écrit le 18/06/2013 à 16h56: alors c'est marrant j'aurais eu tendance à penser que cette vision de D'Orgeix s'appliquait plus au jeune cheval. Pour moi le jeune cheval n'a pas encore de répères fixes dans sa relation avec le cavalier. En plus accepter un poids, le poids de la selle+le cavalier, plus la contrainte de la main n'est vraiment pas inné pour le cheval. L'idée n'est alors pas de soumettre avec brutalité mais de proposer voire d'inciter avec suffisament de fermeté pour convaincre le cheval que la situation est plus confortable. Exemple, si on apprend pas ou plutôt qu'on ne guide pas le cheval à venir franchir son mors, à se tendre, cela ne sera pas inné. Une fois que les codes seront établis, alors il sera plus facile de laisser au cheval s'exprimer davantage.

Salut Amandine...

L'un des mettre mot de D'Orgeix, c'est: faire savoir au cheval que le cavalier ne cédera pas le premier.

titou a écrit le 18/06/2013 à 17h20: Salut Amandine... L'un des mettre mot de D'Orgeix, c'est: faire savoir au cheval que le cavalier ne cédera pas le premier.

Exactement, et si je ne partage pas toutes les reflexions de JDO, je suis absolument d'accord.
D'ailleurs, c'est le seul conseil que j'ai donné à mon AD à moi lorsqu'il a commencé et qu'il voulait que je lui explique 1000 choses.

Enfin, c'est quand même ultra difficile l'équitation, beaucoup de questionnements, de remises en questions, de travail sur soi, de lecture, de tentatives, d'échecs, mais aussi de succès, d'infimes progrès qui remettent du baume au coeur.

Coucou les zadés !

Si je vous dis : Bassine, spasfon, vogalène... Vous me répondez ?

lokiki56 a écrit le 18/06/2013 à 17h37: Coucou les zadés ! Si je vous dis : Bassine, spasfon, vogalène... Vous me répondez ?

je dis pauvre Lokiki

titou a écrit le 18/06/2013 à 17h20: Salut Amandine... L'un des mettre mot de D'Orgeix, c'est: faire savoir au cheval que le cavalier ne cédera pas le premier.

Je suis d'accord mais comment faire face au 600kg, qui parfois te surprenne et t'envoie dans le sable...

amandinek a écrit le 18/06/2013 à 17h37: Enfin, c'est quand même ultra difficile l'équitation, beaucoup de questionnements, de remises en questions, de travail sur soi, de lecture, de tentatives, d'échecs, mais aussi de succès, d'infimes progrès qui remettent du baume au coeur.

ajouter à ça le traitement du cheval, qui est un être vivant et qui peut se blesser,...