poulca Je pense deviner de qui il s'agit. J'ai déjà été confronté au même problème, récemment encore... Aimer une musique mais être profondément dégoutée par l'attitude qu'a un musicien/un chanteur. Dernier truc en date, Manowar dont j'écoutais avec plaisir quelques morceaux et dont le guitariste vient d'être arrêté pour recel d'image pédopornographiques. Un acte immonde que je ne peux pas cautionner. De même, je ne cautionne pas les actes du chanteur dont tu parles. Je pense avoir deviné... Quel parolier, cet homme. De vrais poésies.
Et c'est arrivé quelques fois, ce genre de truc.
Et se pose invariablement la sempiternelle question... Peut-on séparer l'homme (ou la femme) de l'artiste? Pour moi non, car un artiste créé des choses uniques, sa créativité est alimentée par sa vie et ses propres gouts. De même, je ne dissocie pas Klavel du quotidien et Klavel qui travaille dans l'art. Je suis une seule et même personne. Mon quotidien alimente ce que je vais créer.
Mais parfois, une chanson ou un livre nous touche tellement qu'on ne peut pas totalement sortir un artiste de notre vie sans pincement au cœur... Et c'est normal. L'art a cette capacité sublime à toucher au plus profond de l'âme. La parade que j'ai trouvé, quand j'aime une oeuvre mais que je ne peux pas cautionner les actes ou paroles d'un artiste c'est que... Je le paye pas
«C'est pas bien» mais dès lors où j'apprend des faits qui me revulsent, je ne paye plus. J'aime payer les artistes que j'aime pour qu'ils continuent à produire ce qui me touche. Mais je n'aime pas payer un criminel qui agit sans remord (je pense à certains cinéastes). Alors, au lieu d'aller voir leurs films au cinéma, je les télécharge. Au lieu d'acheter leur CD, je les pique à un copain ou les télécharge... Si c'est un auteur, je prend des livres d'occasion ou les emprunte. Comme ça j'ai le plaisir de l'oeuvre et pas l'impression de fermer les yeux sur des actes que je considère comme impardonnable