Cheval autiste

Désoler que tu l'es pris ainsi, heureusement que tous ne sont pas dans ce cas là et tu fait certainement partie des quelques parents qui s'investissent auprès de leur enfant déficiant! Mais pour avoir travailler a temps plein avec ses enfants et leur éducateur, médecins et psy, je te promet que peu de parents s'investissent. Pour exemple lors des "réunions de parole" créé spécialement pour les parents sur 52 familles invité seul 4 était présent...Ils proposent même de venir les chercher si ils ne peuvent se déplacer!
C'est sur que certain proffessionnel ne sont pas tendre dans leur parole avec les parents (c'est aussi ca qui ma dégouté de travailler pour l'IME car défois on se demande si il aiment vraiment se qu'ils font) alors que pourtant ses enfants si particulier on tellement a nous apprendre sur nous même!

Pour en revenir au chevaux, c'est l'experience de Maltosa qui m'a surtout fait penser à ce manque de stimuli, vu que c'est ainsi qu'elle a réussi a le faire se dévelloper.

euphroseen a écrit le 30/05/2010 à 11h58: Sincèrement quand je lis ça, je ne peux m'empêcher de bondir sur ma chaise !!! Les enfants autistes ont un dysfonctionnement du cerveau, et merde, il y en a marre de toujours rejeter la faute sur les parents qui ne stimulent pas assez ! Mon plus jeune fils a des problèmes de développement et j'interdis quiconque de juger ma qualité de mère ! Pour fréquenter le "milieu" des parents d'enfants "différents", je peux vous assurer que dans la majorité des cas, les enfants autistes naissent et grandissent dans des familles parfaitement normales et équilibrées et ont souvent des frères et sœurs parfaitement normaux... Il y en a marre des préjugés à l'emporte-pièce ! Les problème "sociaux", ce sont les gens comme vous qui nous jugent et qui jugent nos enfants alors qu'ils n'ont aucune compétences pour qui les créent... Quand on voit les réactions de certains, on préfère rester chez soi ou aller voir ailleurs, c'est pas pour ça que nous sommes des "cas soc'". Quand ton enfant ne peux pas fréquenter la crèche ou que sa nounou ne s'en sort pas avec, et bien tu es obligé d'arrêter de travailler, et ça entraîne une foule de problèmes financiers... Alors oui, la situation devient précaire, mais ce n'est que le côté financier, on aime nos enfants et on les élève avec notre cœur. Les médecins sont souvent impuissants et le diagnostique tarde très souvent à être posé. Après, il est difficile de "stimuler" un enfant qui ne supporte pas les stimuli ou qui les ignore, ce n'est pas parce que nous avons appris à peser et limiter nos demandes que nous délaissons nos enfants et que nous n'essayons pas de les ouvrir sur le monde... Voilà pour mon coup de gueule de la journée... Une maman équilibrée qui élève "normalement" ses deux enfants, avec un grand de 5 ans qui aborde la lecture et un petit bouchon "différent" qui va à la crèche et a une vie sociale...

+1 les enfants autiste ne sont pas diagnostiqué jeune car déjà c'est difficile a diagnostiquer et qu'il existe énormément de degrés d'autismes. Pour les enfants non stimulé par les parents pour différentes raisons ne développe pas d'autisme (et heureusement sinon il y en aurait beaucoup) mais des carences éducatives qui peuvent être une ignorance du comportement humain (comme par exemple manger avec ses mains, marcher a quatre pattes à 5 ans passé) et la grosse différence avec les autistes c'est qu'avec une rectification de la stimulation ces enfants évolue alors que pour les autistes il est beaucoup difficile de les faire de les éveiller au monde (c'est aussi pour cela que beaucoup de parents sont désemparé).
Sans compté la difficulté des parents face au préjugé des enfants aux troubles mentaux et des préjugés sur leur éducations, ces enfants si charment peuvent devenir très violent.
Pour avoir travaillé avec es enfants fortement handicapés mentaux, lorsque l'on voit le regard des gens dans les lieux publics, il est parfois difficile de garder son sang froid.

cyriline a écrit le 30/05/2010 à 13h50: Pour en revenir au chevaux, c'est l'experience de Maltosa qui m'a surtout fait penser à ce manque de stimuli, vu que c'est ainsi qu'elle a réussi a le faire se dévelloper.

J'ignore ce qu'il a vécu, et si l'on peut qualifier ce cheval d'autiste, mais au vu de ses diverses réactions, il semble vraiment comme un enfant autiste, dans son monde, sans réactions à certains stimulis....
Il l'est moins, mais est tout de même différent des autres, quoique plus attentif désormais au comportement de ses congénères.
Je sais qu'il a sailli en Espagne (18 poulains de lui), mais qu'ils l'ont ensuite castré, pour quelles raisons ? Je l'ignore !
il a un comportement de mâles en présence non de juments (dont il ne semble pas s'occuper) mais plus en présence d'un nouveau cheval laché avec lui. Pas d'agressivité mais il parade, renifle les crottins, défèque dessus et ne supporte aucune menace à ce moment.
Par contre, jument en chaleur ou pas, il ne s'y intéresse pas !

Ne vous emballez pas les filles
Je ne pense pas que qui que ce soit dise du mal de l'éducation de vos enfants ... Le sujet est fait à la base pour les chevaux, on cherche des explications ...

Je remonte le sujet pour donner des nouvelles de mon cheval autiste.
Donc, quand j'avais posté en mai de cette année ( 2010 ) j'avais expliqué que j'avais remonté mon cheval après 8 mois d'arrêt et que les séances étaient ponctuées par des Black Out assez destabilisant de mon cheval.
Je pensais être à nouveau dans l'echec, ce cheval n'est pas montable.

Mais, de fil en aiguille il a sans doute repris confiance, il est redevenu calme et les séances se sont peu à peu apaisées jusqu'à ce qu'il n'y ai plus du tout de Black Out.
Voila, depuis juin je dirais, je peux travailler mon cheval sans crainte. Il a de moins en moins trébuché, j'ai repris de l'assurance et tous deux nous commençons à reconstruire quelque chose qui avait disparu.
Pour vous dire, j'ai même repris l'apprentissage du saut qu'il adore.

Damakus qui est dans ma pension ( très très familiale et petite, nous ne sommes que 3 proprios ) a trouvé une DP extraordinnaire ! Un monsieur ex cavalier pro en valorisation du cheval super déterminé et souhaitant ce faire plaisir sans prise de tête. Cet homme à fait des miracles sur son cheval, lui a appris la légereté et le franchissement des barres en bonne et due forme ( entre autre ) en quelques semaines.
Voyant ce cavalier hors paire, je lui ai proposé de monter Réno et de me donner son avis.
Pour lui, tout va bien, le cheval est nickel ... Et, s'il vient désormais à trébucher parfois c'est tout simplement ( facile à dire ) parcequ'il ne veut pas se tendre ( un peu fénéant le loulou ), c'est aussi la raison de son allure à l'aubin qui utilise parfois pour s'économiser.

Voici donc les dernières nouvelles, j'espère qu'elles vont se poursuivre dans ce sens, mais, pour le moment, son évolution est très positive.

oh la lala !!
je ne savai pas Palouse que tu avais un loulou autiste !!
c'est lequel ?
je retrouve pas ton post !

en tout cas, je ne pensai pas que ça existait chez les chevaux

Bonjour,

Je ne comprends pas comment on peut parler d'autisme chez le cheval??

Pourquoi pas une poule autiste tant qu'on y est ....

Autisme: "repliement sur son monde intérieur du sujet qui refuse le contact avec le monde extérieur, ce repliement pouvant être conçu comme l'effet d'un ratage radical de la mise en place de l'image du corps"


Le cheval a-t-il un monde intérieur?

Qu'un cheval ait des troubles liés à des traumatismes, qu'il soit plus ou moins enfermé, dans sa bulle... Il reste un animal grégaire que l'on ne peut comparer à l'humain.

Je travaille avec des enfants autistes, et avec des chevaux, je bondis également lorsque j'entend parler de la prise en charge de ces enfants et de l'investissement des parents.

Il n'y a pas un autiste mais des personnes souffrant d'autisme, ayant des vécus tous très "différents"...

Il y a aussi des familles en grande souffrance, dépourvues d'aides, démunies et qui s'accrochent à des méthodes qui à un moment de leur vie leur permet un secret espoir.

L'accompagnement de ces personnes autistes est un vaste sujet en tous cas.

Je suis étonnée des réactions autour de l'investissement des familles, c'est avec des raisonnements comme ceux-là que l'on perd la confiance des familles et c'est avec des jugements hâtifs que l'on en oublie le sujet.

d'ailleurs l'autisme touche tous les milieux socio culturels, quls qu'ils soient, il touche majoritairement les garçons ce qui nous fait poser la question d'une cause neurologique... Il y a des études très intéressantes sur l'autisme chez le nourisson, selon moi l'enfant nait autiste, il ne le devient pas.

piratenana a écrit le 07/01/2011 à 09h46: [...], selon moi l'enfant nait autiste, il ne le devient pas.

... ayant un cousin autiste moyen (et ce n'est déjà pas rien) et ayant souvent filé des coups de mains à ma tante, je comprend le désarroi de certains à entendre parler d'autisme chez le cheval.

En effet, si autrefois les gamins "timides" et "fortement repliés sur eux-même" étaient classés avec les troubles mentaux, l'autiste il ne fait plus aucun doute aujourd'hui, né autiste (il n'y a qu'à voir le nombre de gènes trouvés et mis en cause précisément dans l'histoire).
Mais comme les chevaux "introvertis", seul l'implication de ceux qui vivent avec quotidiennement peut améliorer les petites choses de la vie ... voir amener de bien plus grandes "victoires" que l'on pourrait penser.

Emitagada, il s'agit de mon appaloosa.

Piratenana, on n'utilise pas le mot autiste comme ça pour le fun, on l'utilise car c'est la définition que nous en a donné le vétérinaire.
Les chevaux dont nous parlons on tous très certainement vu un vétérinaire qui en à tiré cette conclusion.

Concernant mon cheval ( que j'ai eu poulain ), il était replié sur lui même comme peut l'être un enfant humain souffrant d'autisme. Il ne jouait jamais avec ses congénéres, toujours seul, peur de rien, toujours lent, dans sa bulle, toujours à l'ouest et plutôt très maladroit dans ses gestes et ses " idées ".

Le vétérinaire m'avait dit qu'une évolution de son état pouvait être possible à condition qu'il soit stimulé tout le temps ( chose totalement impossible ).

Néanmois, depuis cet été le cheval va mieux, il s'exprime enfin, montre des signes de colère, il domine, il se montre.
Il se permet des fantaisies qui ne lui avait jamais traversées l'esprit avant. Même si je trouve parfois qu'il exagère, j'aime le voir comme ça.

Nous avons repris le travail sérieux, nous l'avons mis sur les barres pour voir ( j'étais super angoissée ) et il saute ! en plus, il s'applique dans son travail, cherche à faire au mieux.
Nous l'avons inscrit sur la liste des chevaux de club et il ferra son premier CSO le 16/01.
Le véto a signé l'accord et le carnet est validé ... Enfin.

ok... Ca me gêne malgré tout, mais bon c'est mon côté têtu qui s'exprime

Pour moi c'est comme si on parlait de schizophrénie chez le cheval ou encore de paranoïa...

Mais bon si ce sont les vétos qui le disent...


Si ça me gêne c'est qu'étimologiquement autisme c'est AUTO-EROTISME

aut (on retir eros = pulsion de vie) tisme, concepts analytiques certes pour une maladie génétique certes, mais pour le cheval je reste perplexe

Parce que c'est la mode aussi l'autisme, un gouvernement "autiste", une caissière "autiste", l'éducation nationale "autiste"... Donc le cheval "autiste" je pense que les vétérinaires auraient pu se fouler un peu plus pour trouver un autre nom au syndrôme de vos chevaux, mais ça n'engage que moi d'ailleurs.

Peut être que les vétérinaires ont choisi ce " nom " car les comportements équins qu'ils ont observé ressemblent étrangement à ceux connus chez l'humain.

P robablement, mais entre un cheval et un humain il y a une différence.

On utilise souvent les mêmes noms que pour les maladies humaines chez les animaux.
Quand on parle de grippe équine, il est évident qu'il ne s'agit pas du même virus que celui qui affecte les humains.

alors moi j'ai lu tout le post et je voudrais partager mon experience, j'ai eu au débourrage une petite jument il y a environ deux ans, elle devait etre croisée arbe à mon souvenir, et c'était tout le contraire, j'explique:
elle était au départ tre paniquée à chaque séance, avait un peu peur de tout et très réactive.
chaque lendemain elle avait tout oublier ou presque, c'était comme si on ne l'avait jamais travaillée la veille ou un autre jour, elle ne reconnaissait pas les gens ou très peu, et ses progrès étaient presque inexistants, je pense qu'elle avait un réel problème psy puisqu'elle n'avait jamais étée brusquée ou maltraitée de sa vie, mais dans ce cas quel nom peut on mettre sur ce problm