Moi je n'ai pas honte de dire que je recherche l'appui.
Je préfère trop d'appui qu'un cheval flottant, dans le vide.
L'appui sur le mors permet d'exploiter l'impulsion du cheval, le contact permanent de ne jamais perdre la communication, donc d'éviter les à-coups à chaque fois qu'on veut intervenir dans les doigts (transitions, direction, incurvation)...
Après, je considère qu'il y a trop d'appui si, quand j'avance mes mains, mon cheval se fout sur les épaules et précipite, en gros, s'il s'effondre.
Par contre, si le cheval suit ma main sans résister, et que moi-même j'arrive à suivre sa bouche quand il se sert de son balancier, c'est pour moi comme tenir le téléphone contre son oreille : on est en communication, on est branchés.
Appeler ça contact, tension ou appui, pour moi, ça revient au même : pour maintenir le téléphone en contact contre l'oreille, il faut bien qu'il appuie un peu...
Si il ya trop d'appui, je me redresse en reprenant sur la rêne externe quelques secondes.