"Tu as bien parlé de tension nulle ci dessus ! BOn ok je suis vilain, j'ai très bien compris ce que tu voulais dire.
Mais tu accorderas qu'il est quand même EXTREMEMENT difficile de trouver ce point où la rêne est "tendue" donc "droite" mais où la force qui s'exerce est égale à 0 Newton. Quasiment impossible même, tellement ça se joue à des détails infinitésimaux que la physique a déjà du mal à qualifier ! C'est un point, un minuscule point sur la droite des états infinis que peut prendre cette rêne. BIen sur que c'est "l'idéal", mais que l'on me montre le surhomme capable d'avoir ce point là en permanence, sans JAMAIS exercer une force de traction sur la rêne.
C'est un peu ce que j'ai fait avec Nathalie avant hier : une tension est néfaste. Donc plutôt que jouer avec le feu, autant laisser la rêne très légèrement flottante (j'ai bien dit très légèrement, pas en guirlande hein) pour éviter d'aller dans cette tension, même légère, qui créera une crispation (même légère), que l'on veut absolument éviter dans le cadre de cette équitation qui veut que "la légèreté soit un prérequis plutôt qu'un but final" comme le dit si bien P.Karl.
Et il est tout à fait possible d'apprendre le piaffer à un cheval sans tension des rênes. Et même souhaitable !
SI on l'a éduqué à la barrière de la main, il se tient de lui même derrière cette barrière. En reculant progressivement cette barrière, et en augmentant de manière proportionnelle l'abaissement des hanches dans le trot (sur un cheval qu'on aura prépare physiquement avant, bien entendu), par un jeu de transitions successives Trot/arrêt/reculé/trot, on obtiendra, progressivement, le piaffer, le tout sans tension des rênes "
Je parle de tension nulle dans le sens, où ni l'un, ni l'autre de cherche à tirer et se défend.
Elle dit bien, et je suis tout à fait d'accord (et c'est d'ailleurs ce que j'essaye d'expliquer avec mes mots qui sont moins précis qu'elle

) qu'il faut garder le même contact tout le temps avec la bouche de son cheval.
Et un peu plus loin dans la vidéo, elle redit bien qu'il ne faut pas de tension.
Alors d'accord avec elle, ses termes sont d'une grande justesse !! Il faut juste chercher à avoir une bouche et un mors qui se touchent sans jamais de conflit.
Mais ce conflit (cette tension en fait) est obligatoire dans l'apprentissage du cheval ! Le tout, c'est de savoir céder au bon moment ! Et à terme, on réussit à avoir juste ce fameux contact avec la bouche de son cheval sans aucune résistance, sans aucune tension, sans aucun conflit.
Mais Valombre, pour arriver à un vrai piaffer rênes semi flottante, il aura fallu des années et des années d'infinis contact et tension.
Pour moi, un dressage sans tension, c'est un mode de bisounours !
Et perso, pour moi, ce qui est néfaste, c'est vos rênes légèrement flottantes qui vont heurtez la mâchoire du cheval. Et d'ailleurs, je trouve que c'est à l'encontre de ce qu'elle dit dans la dernière vidéo de Soffad. M'enfin.
La barrière de la main est je trouve un terme horrible. Le cheval n'a pas besoin de savoir qu'il y a une barrière à ne pas franchir. C'est l'handicaper dans sa locomotion.
Et la chose première à obtenir chez un cheval, c'est le remettre dans sa locomotion.
Suffit de monter des chevaux ayant une arrière main faible pour se rendre compte qu'on reçoit tout dans les mains.
Ce qui est intéressant dans la monte en licol, c'est qu'on peut évaluer le respect du cheval envers son mors. Suffit de regarder Madame Henriquet dérouler une A en licol pour ce rendre compte que finalement le mors est un outil de précision extrême. Et qu'il faut l'utiliser comme tel et non comme un moyen de contrôle comme vous semblez le prôner.