|  | moi ce qui me gêne c'est cette histoire de pronostique comme on parie sur un cheval de course.
ben non ça ne marche pas comme ça. on voit le cheval 1 fois, donc un instant ponctuel dans le temps. la clinique est bonne, même excellente. on trouve un truc aux radios (et je répète aux radios qu'on fait ce jour-là, parce que des trucs il y en a aussi sûrement là où on n'a pas fait de radios). on a maintenant des études, plus ou moins adaptées à notre cas (race, utilisation, âge...) qui nous disent oui ça va évoluer ou non ça ne va pas évoluer ou on ne sait pas si ça évoluera ou non. on a quelques pistes sur telle image fait mal, telle image non et celle-là, bah des fois oui et des fois non. et puis on a des tonnes d'études qui disent que la corrélation entre l'image radio et le signe clinique est mauvaise (et en particuluier le naviculaire).
alors on en fait quoi de notre image bizarre, pas tout à fait comme dans le livre mais pas vraiment pathologique et qui fait mal à tous les coups?
au début on mouille sa chemise. si on a du bol, on la garde. si on en a moins, et bien on la mouille moins avant de la perdre totalement.
de plus, les infos ça évolue, même au CIRALE. depuis quelques années Dienoix est beaucoup plus permissif avec les images du naviculaire qu'il y a 15 ans, car on a plus de données. mais la médecine n'est pas une science exacte. et la visite d'achat encore moins. les chevaux performants ne sont pas les chevaux parfaits à la radio et vice versa. alors tout le monde doit prendre un risque, le véto, le vendeur et l'acheteur. et si on se retrouvait tous plus souvent devant un café qu'au tribunal chacun prendrait sûrement volontiers plus de risques. |
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Interessant point de vue , évidemment tout le monde doit prendre le risque , un cheval c'est vivant , çà évolue quotidiennement et quand on vend ,qui nous garantit que le cheval sera bien soigné , bien utilisé , qu'il sautera uniquement sur un top-sol ? La visite véto , il me semble que chez certains vetérinaires cela tourne systématiquement au non pour se dédouaner complètement .Cela dit , nous même n'avons jamais eu le moindre signe radio sur nos poulains élevés , par contre j'ai souvenir d'une jument de commerce ayant eu 3 visites avec 3 vétos différents , et 3 compte -rendus différents , dont un rédhibitoire , cette jument a finalement fait carrière à bon niveau en CSO sans jamais aucune boiterie ...
pour en revenir au sujet initial , il m'apparaît que le vétérinaire devrait prendre le temps d'expliquer en long , en large et en travers ce qu'est vraiment la visite ( état des lieux à un instant T) , donner un diagnostic/pronostic le plus précis possible , et faire entrevoir au client le risque accepté dans tout achat , pour éviter de se retrouver avec des acheteurs de chevaux qui croient avoir affaire à un objet manufacturé parfait jusqu'au bout des ongles ( c'est le cas de le dire

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