Bienvenue au club, je dirais.
140 de QI pour ma part, une enfance chaotique dont j'ai complètement oublié 10 années complètes, et le cheval qui me permettait de survivre. J'avais horreur de monter dessus, je tombais tout le temps, j'avais peur, mais il était là, aller monter était le seul moyen de garder un contact avec l'animal, et j'en avais besoin. il était ma boussole, ma veilleuse dans la nuit. Sans lui, j'aurais fini par laisser libre court à mes envies de fin.
Des résultats scolaires moyens vu que je n'en foutais pas une (entre 12 et 14 de moyenne sans ouvrir un bouquin), aucun ami dans ma classe, et pour quoi faire ? m'extasier sur le dernier CD des 2BE3 ???

Ou sur le physique de star de DiCaprio ?
Et des pensées suicidaires qui m'ont suivies pendant des années. Jamais mises à exécution par culpabilité à l'égard de mes proches et de celui qui trouverait mon corps, mais ce que j'ai put rêver de voir tout cela s'achever. Enfin...
Arrêt des études 3 mois avant de passer le bac. Rupture de quelques mois avec ma famille. Drogue. Et d'autres choses que la morale réprouve.
Aujourd'hui, je suis enfin heureuse. J'ai des projets, un chéri aussi dingue que moi, un appart, 3 chevaux, de véritables amis...
Alors qu'à 15 ans, je pensais que tout ceci ne serait jamais pour moi, je ne voyais pas comment, ni pourquoi, ni qui voudrait de moi. J'ai seulement envie de te dire que même si on ne voit pas le bout du tunnel, il faut parvenir à garder en tête qu'il est là, quelque part. On avance à l'aveuglette, et un jour, la lumière vient. Elle peut nous aveugler d'un coup, ou bien se montrer timide au début, peu importe, elle finit toujours par se montrer, même si ça prend du temps !