Quand l'équitation n'est plus une passion.
Posté le 22/01/2011 à 00h48
Je suis maniaco-dépressive depuis que j'ai cinq ans, je veux dire ça a commencé a cinq ans, choc émotionnel et tout le blabla habituel. J'ai toujours étais une brave fille, habitué a me débrouiller seule, a trouver des solutions moi même. J'ai toujours aimé les chevaux, avant, c'était une passion, comme toute les gamines de 5ans, qui vont monté a poney le dimanche matin. Plus je grandissais, plus les "crises" s'accentuaient, plus je me réfugié dans l'équitation. J'ai toujours étais très intelligente ( 180 de QI ) mais j'ai jamais étais foutu de ramené un 10 en français a ma mère. On a découvert ma maladie tard, on a compris pourquoi je ne m'intègrée pas dans le système scolaire normale. Trop de stresse, des concours a celui qui auras la meilleure note en math, trop de chose a retenir par jours, trop de gens, trop de bruit, trop d'agitation.
On m'as donc déscolarité cette année.
Avant l'équitation étais un plaisir, j'allais monté, j'étais heureuse d'apprendre. Maintenant depuis un ans, l'équitation c'est transformé en échappatoire, en vide-pensé. Je vais chez mon cheval deux heures, je lui parle, et voila ça va mieux. Je repart, je rentre chez moi, a peine arrivé chez moi, la dépression resurgis. Mon cheval a remplacé les médicaments. Mon cheval a remplacé les séances de psy. Vous allez me dire, c'est bien, ça t'aides. Oui mais le jour ou il partira, le jours ou il mourra ou si je dois le vendre. Le jours ou mon cheval ne suffiras plus...
Pour ce qui ne connaisse pas cette "maladie": Les maniaco-dépressives sont des personnes tout à fait ordinaires mais qui ont un changement d’humeur contradictoires. Ce changement se manifeste par des états euphoriques (phase maniaque), suivie d’un état dépressif de plusieurs jours. C’est pourquoi, on parle de trouble bipolaire.
Cette maladie psychologique est souvent diagnostiquée de façon tardive, il touche environ 1,4% de la population française.
La catégorie de personne les plus touchées sont celles qui travaillent dans un environnement stressant, créatives. Les cadres, les personnes travaillant dans la mode, les artistes… sont les plus concernés.
Pendant les phases dites maniaques, les personnes ont le sentiment d’être les rois du monde, ils se croient intouchables, invincible, presque dans un état d’euphorie. Ces sont des sensations extrêmes palpitantes.
La chute qui suit est souvent brutale, il correspond aux périodes de dépression qui sont souvent difficile à vivre. On se désocialise peu à peu, on s’isole et on a plus confiance à personne, on ressent une grande fatigue etc.
Pour traiter ces genres de trouble, il faut déjà déterminer les causes et les facteurs déclenchants : Stress, hygiène de vie, trouble psychique… Or, déceler ces troubles est vraiment difficile, il faut donc se faire aider par un psy.
Les périodes de dépression sont souvent éprouvantes et conduit à des idées de suicide chez les personnes qui ne sont pas traités.
Il existe aujourd’hui des traitements efficaces et de mieux en mieux maîtrisés. Certains médicaments (anti-convulsions pour l’humeur, antipsychotiques (lithium actifs) pour traiter les problèmes de psychose. Ces médicaments permettent aux patients de savoir contrôler les différentes phases des troubles et retrouver une vie tout fait normale.
Post inutile, pas à sa place. Pourquoi CA. car a mon avis, d'autre cavalier sont dans le même cas que moi, je dois pas être la seule...