@walmos je pense qu'il y'a autant de gens "de la haute" et snob au golf qu'en équitation, donc c'est un peu paradoxal de juger ainsi les golfeurs quand on pratique soit même un sport coûteux au dress code "snob"
J'ai hésité à faire un parallèle avec l'équitation, mais je me suis dit que j'allais en prendre plein la tronche
Mais c'est clair qu'on trouve tout plein de snobinards en équitation, simplement le contexte est un peu différent parce qu'on a une grande diversité de disciplines, donc les divers centres/lieux de pratique auront des types de cavaliers très différents.
Y a pas la même faune entre un centre de balades au fin fond de la cambrousse et un polo club en région parisienne, aussi bien niveau chevaux qu'humains
indji a écrit le 10/04/2023 à 12h19:
Tant qu'on se contente de le penser et qu'on a conscience que c'est un biais, il n'y a pas d'incidence. Par contre, si on se comportait différemment avec un individu à cause de ce qu'on suppose de lui, ça pourrait être très injuste.
Ouf, merci de le souligner ! Je craignais d'être la seule à être capable de faire la différence entre les liens automatiques faits par notre cerveau et la façon dont on utilise ces informations
Jeune, vieux, blanc, noir, petit, grand, fluet, bien en chair, bien fringué ou non, ça m'importe peu : je suis toujours ravie de "partager mon cheval" avec les gens qui en ont envie, quand je suis en balade. Quand je vois des enfants, je pars du principe qu'ils seront ravis de pouvoir caresser le bout du nez de mon loulou, donc je n'hésite jamais à m'arrêter ou à le laisser brouter plus longtemps pour qu'ils aient l'occasion de s'approcher.
J'ai été super déçue par le papa de mon anecdote, parce que franchement j'étais sur leur trajet : s'il avait voulu laisser une chance à son fils d'approcher le cheval, il n'avait rien à faire. Juste continuer à marcher. Ils seraient passés à un mètre de moi, j'aurais dit bonjour, j'aurais attendu que le gamin me demande s'il pouvait caresser le cheval (ou au pire j'aurais proposé si ça ne venait pas), on aurait peut-être papoté un peu. Mais non. Le papa s'est arrangé pour dévier et passer loin de moi. Et le gamin qui paraissait fasciné par mon cheval n'a pas pu approcher.
Il n'y avait aucun a priori de mon côté, aucune réticence à partager ma passion. Au contraire. Alors face à cette froide indifférence, il a bien fallu que je remplisse le trou : pourquoi le monsieur a-t-il agi comme ça ? Il n'avait l'air ni timide, ni inquiet, ni pressé, et son look ne collait vraiment pas à un baladeur du dimanche qui sort en forêt avec son fils. Et ils se rendaient au golf.
Parmi toutes les hypothèses auxquelles j'ai pu penser, celle du gars un peu huppé qui n'a pas osé/voulu que son fils approche du canasson reste la plus probable. M'enfin ça n'ira pas plus loin que ça. Une hypothèse faite dans ma petite tête, sans conséquence ni jugement. Surtout qu'elle me permet de réfléchir à comment j'aurais pu "récupérer" le gamin si c'était à refaire, pour qu'il ne reste pas sur un bête "Ahh, le cheval m'a regardé !" hurlé à 10 mètres de là, mais qu'il ait l'occasion d'avoir un vrai contact avec le cheval ...
Maintenant, si on pouvait arrêter de brandir le drapeau de la discrimination à chaque fois que quelqu'un sort un terme un peu catégorisant, ce serait pas mal. Il y a plusieurs mondes entre utiliser un mot, être dans les clichés, et être discriminant.
En tout cas, je suis désolée que le sujet ait autant dévié des anecdotes. Je ferai gaffe la prochaine fois. Voire même je me les garderai pour moi, les anecdotes liées aux pauses brout-brout près du golf