Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

corleone le shetland est le diable

Apparemment je ne suis pas la seule à avoir eu affaire à des grands savants du cheval...

Avec un ami qui est en fac d'histoire on parlait de mon poney. Welsh cob, robuste mais quand même assez sport, qui d'ailleurs dépasse légèrement la taille règlementaire mais bref, les gens quand on leur dit poney ils entendent petit nounours. -.-

Donc là il me sort bien sûr de lui "Les chevaux à la guerre c'était pas des chevaux comme Dédé hein, c'était des pur-sang, des étalons..."

Moi : "Tu sais que tous les chevaux peuvent être des étalons ?"

Sa réponse :


Alors je n'ai aucune idée de quels chevaux étaient utilisés pour faire la guerre, mais vous connaissiez, vous, la race des étalons ?

Du temps des chevaliers je ne sais pas : probablement de beaux chevaux …
Mais pour la première guerre mondiale 1914 je sais : tous ceux qui étaient valides … cette guerre la a tué énormément d animaux et tous ceux qui était en capacité de tracter ou porter était réquisitionnés, même les boiteux ou les vieux …

bah faut comprendre, dans tous les "médias" les plus connus l'étalon c'est toujours un immense entier, sauvage, agressif, indomptable (sauf par le héros haha), d'une robe flashy (noir de jais, blanc de lune, alezan de feu)
Du coup la grande taille et la sauvagerie sont plus associées à l'étalon que le fait qu'il a juste des coucougnettes et qu'il s'en sert...

pour les chevaux de guerre médiévaux l'archéologie montre des chevaux costauds dans le 1m45 en moyenne, vers 1800 c'était plus codifié, chaque "arme" recrutait ses chevaux selon une taille et un poids défini (les claquettes rapides aux éclaireurs, les gros solides à la traction des canons et entre les 2 toute une gamme de "formats" avec chacun sa fonction.

Bonjour,

C'est sûr que la vision dans les films, etc. donne une image un peu biaisé.
Ça me rapelle une petite qui avait dit que son rêve était d'avoir un étalon sauvage pour pouvoir le monter à cru, sans filet et galoper à fond dans la nature.

Et une autre fois, un autre enfant m'a demandé où j'avais capturé ma ponette. Il voulait savoir si je l'avais attrapé dans la forêt à côté du club et comment j'avais réussi à le faire.

Je trouve ça assez amusant.

hihi, c'est mignon les réflexions des gamins !

ma filleule quand elle venait monter, au début, m'avait fait tout un film, "si tu tombes Lotus partira à la ferme au galop, pour donner l'alerte en hennissant, puis il ramènera les secours pour te sauver"...

2 ans plus tard , blasée "en fait si je tombe il va juste s'arrêter à la première touffe d'herbe pour s'empiffrer..."
oui tu as tout compris ! lol

Par contre, il a bien raison sur le fait qu'en Europe, tous les chevaux de guerre étaient des étalons, on leur prêtait plus de force et de "panache" pour impressionner l'ennemi d'en face. A l'inverse du monde arabe qui préférait les juments et pendant les croisades, on a eu quelques soucis de chevaliers qui n'arrivaient pas à tenir les étalons face aux juments en chaleur...

Mais comme le dit Ardennesacheval, nos standards sont restés pendant longtemps des chevaux pas très grands et costaux.

puis pdt que le mâle va à la guerre, la femelle fait des poulains !

oui et pas que, le cheval qui partait à la guerre n'était pas celui qui travaillait au champs. Il restait forcément des étalons sur les terres du seigneur parti à la guerre.

au moyen-âge c'est plutôt le boeuf qui travaille aux champs.

c'est pas faux, ce que je voulais dire c'est que le cheval n'étant pas qu'un simple outil pour la guerre, il devait tout de même rester des étalons non destinés au combat et pas que les juments pleines

bah tous les chevaux de parade, de chasse, de voyage, les bidets de transport...

ardennesacheval je contrebalançais ton propre message "puis pdt que le mâle va à la guerre, la femelle fait des poulains !"
bah non y avait pas que les juments et les poulains pendant que les mâles étaient à la guerre

c'était juste pour rigoler des activités "viriles" vs les activités "féminines".

allez une marrante :on revient de balade, je brosse Oskar devant la maison, attaché devant la porte du garage.
Une dame me demande quelle est cette race, ensuite elle regarde la porte et me dit "mais vous ne le mettez quand même pas là-dedans ?" puis je tant un oeil elle a vu le paddock derrière la maison, "ha, non il y a un pré là-derrière" ! l'air soulagé...