Extrait de remontée à la surface d'un souvenir d'une réflexion bien pourrie à l'heure de recul de l'âge de la retraite ...
[b]Quelques semaines/mois peut-être après mes débuts d'exercice en itinérance, on se donne rendez-vous avec une cavalière pour une séance d'essai.
Nous ne nous connaissons pas, ne nous sommes jamais vues.
J'attends à côté de la carrière (en quasi libre service dans un espace publique à proximité de chemins piétonniers où il y a quelques passages de promeneurs).
Une cavalière à cheval arrive au loin, je me rapproche pour me présenter, elle longe la carrière et croise quelques piétons pour venir à ma rencontre, on se dit bonjour et se présente.
Et là, la cavalière, me dit soulagée: "ouf, j'ai eu peur à un moment donné que la personne avec laquelle j'avais rendez-vous était la vieille dame là bas"
...
Je regarde la dame qu'elle m'indique...Il s'agit d'une femme de 50/55 ans [/b]
On se demande quel va être l'avenir des enseignantes d'équitation qui ne trouvent quasi plus d'employabilité après l'âge de 35 ans en club/écuries.
Quel va être l'avenir des entraîneurs particuliers (femmes surtout) si elles ne trouvent plus de clients après l'âge de 40/45 ans ?
Quand on sait que l'
âge moyen légal de départ en retraite d'un entraîneur particulier était de 67 ans (AVANT la réforme)...
Ces chiffres sont un peu différents pour les hommes (d'une dizaine d'années environ), mais le phénomène reste le même.