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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 27/02/2018 à 14h27
Dans le cas de mon histoire, la cravache était plus qu'abusée... avant et après. Mais surtout après (car avant, en fait, c'était surtout les coups de sonnettes dans les dents qui devaient être désagréables), car clairement, la cavalière défoulait son incompétence, sa peur de se faire pourrir par son mono, sa honte devant un public... sur son pauvre poney qui ne devait absolument rien comprendre.
Mais bon, moi aussi j'ai usé de la cravache en concours... je me souviens d'un parcours (une 1m ou 1m10 je ne sais plus) durant lequel je l'ai pas mal utilisée... au paddock, mon cheval était très en arrière moi, un peu mou sur les barres... on en a même cassée une pour vous dire (elle était pourrie, je vous rassure). Sur le tour, devant chaque oxer, il venait en arrière moi, raccourcissait ses foulées... donc devant chaque oxer, j'ai donnée une bonne claquette sur sa croupe et il y allait... on a fini premiers de l'épreuve et en sortant de la piste, j'ai croisé un instructeur très connu de ma région (mais qui ne me connaissait pas) qui m'a dit que c'était le plus beau tour qu'il ait vu depuis le début de la journée (et ce n'était pas ironique)... bon, je ne suis pas spécialement fière pour autant... Ok, j'ai gagné, j'ai fait SF, mon cheval a "pris une leçon"... mais au final... est-ce que ça vaut le coup de violenter un animal pour sauter des barres, gagner un flot et une plaque ? BOn, là, c'est moi qui philosophe... mais je crois qu'avec l'âge, je trouve cela complétement inutile...