@callysto Légalement étant considéré comme véhicule : donc le conducteur devant rester maître de son véhicule en "toute circonstance " la réflexion du" quand on sais pas se tenir on sors pas"La réflexion est valable mais devrait être universelle.
Entièrement d'accord avec ça. Je ne sors que si je pense que je peux rester maîtresse de mon cheval en toutes circonstances.
Mais quand on partage un espace public, je trouve que tous les usagers devraient veiller aux respect des autres (c'est différent si je longe une propriété dans laquelle des chiens aboient après mon cheval : dans ce cas là, ils sont chez eux, ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent et le problème de la réaction de mon cheval n'appartient qu'à moi)
Mais sur un chemin communal, ma foi, je trouve que tout le monde devrait s'efforcer de ne pas déranger les autres, et notamment d'essayer de rester maître de son animal, quel qu'il soit.
Je dis bien essayer : on est humain, donc faillible, et on peut faire des erreurs, mais au moins on s'efforce de trouver des solutions. Quand ma chienne était toute jeune, un jour, elle avait échappé à mon contrôle et coursé un cheval sur la plage : et bien j'ai craché deux poumons, perdu ma dignité, mais j'ai réussi à la rattraper et je l'ai tenue en laisse ; et quand la cavalière est repassée dans l'autre sens, je me suis platement excusée. Dans l'anecdote que je raconte plus haut, ou dans celle de Callysto, les proprio des chiens n'en avaient clairement rien à cirer que leurs chiens nous sautent dessus...
"Il est gentil", ça ne veut rien dire. Moi aussi je suis gentille : ça ne m'autorise pas pour autant à sauter sur les promeneurs qui passent et à leur baver sur le tee shirt (et pourtant, je suis potentielle moins dangereuse qu'un chien doté d'une puissante mâchoire)
Si le mec décide que c'est normal de laisser son molosse nous courir dessus et poser sa tête pleine de grosses dents à quelques centimètres des mains d'une gamine terrorisée, je ne vois pas pourquoi j'empêcherais mon cheval de faire la même chose... ce que je n'ai pas fait, malgré tout. Je me suis contentée de faire un peu "d'intimidation" pour qu'il daigne enfin s'occuper de son chien et nous laisse passer.
Mais j'avais la chance d'être à cheval, et donc d'avoir un "argument" : si nous avions été piétons, et qu'il laisse pareillement son chien divaguer et avoir sa tête à hauteur du visage des enfants, on aurait fait quoi?