"tenir" un cheval sur la main

magdu84 a écrit le 10/08/2011 à 16h24: Je propose aux sceptiques de s'entrainer à faire des serpentines juste avec leur poids du corps et leur jambe d'incurvation (enfin, la jambe d'incurvation elle part de la hanche, donc on n'est pas loin du poids du corps), les rênes sont évidemment ajustées au placer que le cheval a choisi, la rêne interne demande très légèrement le pli (la main assiste les épaules du cavalier qui pivotent et non l'inverse) et la rêne externe reste fixe et enveloppe l'encolure. Aucune des 2 mains ne doit reculer d'un 1/2 cm. Si le cheval ne s'incurve pas, on diminue la taille du 1/2 cercle.

Si c'est moi que tu appelle sceptique alors tape Vincent Libérator regarde un peu ses spectacle et dit toi que j'ai monter deux ans avec lui donc je peux monter sans les mains comme il le fait et en faisant comme si bien tu le dis !!! Si je parle je dis pas souvent de conneries
HUMOUR

Bonjour,

Voici un anciens post sur la mise en main: https://www.chevalannonce.com/forums-3227489-comment-mettre-un-cheval-sur-la-main?p=2

Voir la réponse de Holihorse.

Ensuite, pour la mise en pratique de l'apprentissage de la main, il faudrait passer à un vrai cours.

Commence par enseigner à ton cheval ce qu'il faut faire quand il sent le mors contre ses commissures: la cession de mâchoire. Toi, face à ton cheval,les deux pouces dans les anneaux du mors dans la direction de ses montants, tu pousses lentement, gentiment de manière continue et crescendo si nécessaire, au moment où il desserre sa mâchoire et dégluti, tu lâches toit pour le remercier de cette bonne réponse, tu le récompense (renforcement positif): il a goûté son mors, c'est à dire qu'il a apprit à se décontracter à ta demande!
La cession de mâchoire est la première chose à apprendre à un cheval à qui on met le mors et la condition sine qua non tout au long de son dressage pour rester toujours décontracter, disponible et léger.

Pour les autres apprentissages, ça me donne envie de prendre en photo chaque étape des flexions différentes et de les mettre en ligne sur mon site. Sinon, vous avez également le livre de Philippe Karl, Dérives du dressage Moderne, qui est très bien fait pour comprendre tout ça.

Je précise: tu pousses à la commissures des lèvres, comme si tu poussais vers les oreilles.
Tu crées ainsi une gêne (et non une douleur) qui va provoquer la cession de mâchoire et même à terme, en prolongeant cette action monté, l'extension d'encolure.

Action à la commissures des lèvres, non en retrait sur la langue, important!!

Je suis aussi adepte de Pradier, mais Pradier utilise ses mains, mon jeune réponds au poids du corps, j'ai un peu d'expérience derrière moi; et j'ai eu quelques bon maitres.

Mais tous les chevaux, de par leurs prédispositions, et leurs physique, n'ont pas la même facilité à engager, comme toujours les généralités n'existent pas quand on parle du cheval. Il y a de grandes lignes qui se rejoignent mais pas de vérité à proprement dit.

Je monte avec du contact, parce que mon 5 ans, par exemple, monte son dos et vient se poser sur le mors, mais je n'ai pas de force dans les mains, il est juste présent avec moi devant. C'est toute la différence.
L'impulsion est naturelle, l'engagement, ne l'est pas.

Et pour ce qui est du titre du post, "Tenir" un cheval sur la main, tu as raison de le mettre entre guillemets car on ne tient pas un cheval sur la main. On l'éduque à notre main pour le mettre dans la position idéale au mouvement, et ce toujours dans un contrat de "liberté sur parole", c'est à dire que l'on n'agit ou réagit que la position ayant été perdue. Le reste du temps, quand tout va bien, nous sommes en "descente de mains": la liberté sur parole.

D'accord avec Epona sur le fait que chaque cheval ayant sa propre conformation et son propre tempérament, les procédés vers la mise en main et les positions d'extension peuvent varier.

epona56 a écrit le 10/08/2011 à 16h54: Je monte avec du contact, parce que mon 5 ans, par exemple, monte son dos et vient se poser sur le mors, mais je n'ai pas de force dans les mains, il est juste présent avec moi devant. C'est toute la différence. L'impulsion est naturelle, l'engagement, ne l'est pas.

magdu84 a écrit le 10/08/2011 à 16h24: Je propose aux sceptiques de s'entrainer à faire des serpentines juste avec leur poids du corps et leur jambe d'incurvation (enfin, la jambe d'incurvation elle part de la hanche, donc on n'est pas loin du poids du corps), les rênes sont évidemment ajustées au placer que le cheval a choisi, la rêne interne demande très légèrement le pli (la main assiste les épaules du cavalier qui pivotent et non l'inverse) et la rêne externe reste fixe et enveloppe l'encolure. Aucune des 2 mains ne doit reculer d'un 1/2 cm. Si le cheval ne s'incurve pas, on diminue la taille du 1/2 cercle.

la rêne intérieure ne sert pas à indiquer, si les épaules sont contrôlées et la jambe intérieure à sa place, la main intérieure n'a pas à intervenir ( elle est ce que j'appelle la rêne du pauvre). Le cheval, vient naturellement s'enrouler autour de la jambe intérieure (façon de parler hein c'est pour avoir une image)

La rêne intérieure sert uniquement ponctuellement, avec une action vers le haut, pour repporter le poids sur l'épaule extérieure, ou dans une action éducative sur le jeune cheval, indiquer la bonne attitude. Son action ne doit jamais excéder qlqs secondes

epona56 a écrit le 10/08/2011 à 17h01: la rêne intérieure ne sert pas à indiquer, si les épaules sont contrôlées et la jambe intérieure à sa place, la main intérieure n'a pas à intervenir ( elle est ce que j'appelle la rêne du pauvre). Le cheval, vient naturellement s'enrouler autour de la jambe intérieure (façon de parler hein c'est pour avoir une image) La rêne intérieure sert uniquement ponctuellement, avec une action vers le haut, pour repporter le poids sur l'épaule extérieure, ou dans une action éducative sur le jeune cheval, indiquer la bonne attitude. Son action ne doit jamais excéder qlqs secondes

Je vote pour !!!

holihorse a écrit le 10/08/2011 à 16h50: Bonjour, Voici un anciens post sur la mise en main: https://www.chevalannonce.com/forums-3227489-comment-mettre-un-cheval-sur-la-main?p=2 Voir la réponse de Holihorse. Ensuite, pour la mise en pratique de l'apprentissage de la main, il faudrait passer à un vrai cours. Commence par enseigner à ton cheval ce qu'il faut faire quand il sent le mors contre ses commissures: la cession de mâchoire. Toi, face à ton cheval,les deux pouces dans les anneaux du mors dans la direction de ses montants, tu pousses lentement, gentiment de manière continue et crescendo si nécessaire, au moment où il desserre sa mâchoire et dégluti, tu lâches toit pour le remercier de cette bonne réponse, tu le récompense (renforcement positif): il a goûté son mors, c'est à dire qu'il a apprit à se décontracter à ta demande! La cession de mâchoire est la première chose à apprendre à un cheval à qui on met le mors et la condition sine qua non tout au long de son dressage pour rester toujours décontracter, disponible et léger. Pour les autres apprentissages, ça me donne envie de prendre en photo chaque étape des flexions différentes et de les mettre en ligne sur mon site. Sinon, vous avez également le livre de Philippe Karl, Dérives du dressage Moderne, qui est très bien fait pour comprendre tout ça.

Je partage entièrement, l'apprentissage de la cession de la machoire se commence à pied, pour moi elle fait partie du débourrage. C'est la dernière étape avant de commencer le travail à pied en filet, étape qui elle même précède l'étape du montoir.

Les dérives du dressage moderne, ce bouquin à sa place de choix dans ma bibliothèque

monstrouzette a écrit le 10/08/2011 à 16h40: Si c'est moi que tu appelle sceptique alors tape Vincent Libérator regarde un peu ses spectacle et dit toi que j'ai monter deux ans avec lui donc je peux monter sans les mains comme il le fait et en faisant comme si bien tu le dis !!! Si je parle je dis pas souvent de conneries HUMOUR

ah, ça m'aurait étonné que le post reste pacifique.
Je m'adressais à personne en particulier, désolée de te décevoir et on va pas commencer à afficher nos CV, on papote juste, relax.

OUi restont, zen, chacun a ses propres opinions on est la pour discuter et partager

epona56 a écrit le 10/08/2011 à 17h01: la rêne intérieure ne sert pas à indiquer, si les épaules sont contrôlées et la jambe intérieure à sa place, la main intérieure n'a pas à intervenir ( elle est ce que j'appelle la rêne du pauvre). Le cheval, vient naturellement s'enrouler autour de la jambe intérieure (façon de parler hein c'est pour avoir une image) La rêne intérieure sert uniquement ponctuellement, avec une action vers le haut, pour repporter le poids sur l'épaule extérieure, ou dans une action éducative sur le jeune cheval, indiquer la bonne attitude. Son action ne doit jamais excéder qlqs secondes

Heuuu
Qu'est-ce que tu entends par reporter le poids sur l'épaule extérieure? tu parles d'une action en rêne d'appui ? Pour moi c'est l'orientation du poids du corps assistée au besoin de la jambe interne qui reporte le poids sur l'épaule extérieure.

Pradier parle des 5 effets de rênes et insiste bien sur la rêne interne d'ouverture.

Moi j'ai précisé qu'elle indiquait le pli, c'est tout, pas qu'on était braqué dessus !! Une indication est forcément une action discontinue, on cède tout de suite après, c'est comme un clignotant... La tension est évidemment réceptionnée par la rêne enveloppante (extérieure).

Epona je me re-cite :

magdu84 a écrit le 10/08/2011 à 16h24: la rêne interne demande très légèrement le pli (la main assiste les épaules du cavalier qui pivotent et non l'inverse)

J'ai dit que la main assistait les épaules, ça veut dire que, normalement, la simple rotation du buste (et du regard) suffit. La main est en assistance au cas où.
De toutes façons, l'action de la rêne d'ouverture finit par être tellement discrète que le cavalier y a souvent recours sans en être conscient, ça devient imperceptible pour tout le monde (sauf pour le cheval ultra réceptif).

La je suis d'accord, dans l apprentissage, sur cette action de rêne intérieure. Je n'avais pas compris que tu la voyais comme ça sur la première explication.

Sur un cheval en apprentissage qui a du mal à gérer son équilibre latéral, une rêne d'appui sèche et rapide sans être violente, vers le haut, permet de reporter le poids sur l'épaule extérieure.