| lingot a écrit le 12/09/2011 à 12h57: |
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aucun probleme la dessus et je suis plus que d'accord, mais aprés la detente, que fais-tu?
que penses tu du colloque de l'ene? |
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Pas le temps de le lire en entier aujourd'hui !
Mais dès le début, on fait mention de chevaux qui jouent avec leur mors au repos, ce n'est pas le cas de tous...
ne pas confondre jouer parce qu'on est détendu avec mastiquer nerveusement parce qu'on est gêné...
Par contre l'importance de la mobilité, je suis entièrement d'accord, c'est pour ça qu'une muserolle ne devrait jamais être serrée et que la main ne devrait jamais être ferme (fixe par rapport à la bouche par contre), c'est aussi pour ça que je suis contre les enrênements qui provoquent fatalement des résistances et des compensations...
Mais pour moi, la mobilité n'a pas à être provoquée par le cavalier, elle est permise à tout moment par l'absence de certaines contraintes.
Et il y a tant de signaux qui traduisent les résistances musculaires qu'on devrait tous s'attacher à écouter le cheval dans sa globalité.
Après la détente, je raccourcis progressivement mes rênes à la longueur qui convient à mon cheval, c'est-à-dire une longueur assez courte pour qu'il ne tente pas de s'ouvrir, mais surtout, une longueur assez longue pour éviter qu'il lache le contact par contrainte en passant derrière la main (tendance à l'encapuchonnement des chevaux qui veulent se protéger de la main ou se soustraire à l'effort).
Cette longueur dépend des jours et des exercices pratiqués, mais c'est mon cheval qui me l'indique, justement en repérant les résistances ou contractions qui pourraient s'installer. A ce moment là, je redemande quelques extensions (c'est l'occasion de souffler, effet décontractant par excellence) et je recommence le processus.
Depuis que je l'autorise à choisir sa longueur de rênes, les hochements de tête ont cessé, ainsi que le balancier d'encolure au galop.