Ça fait un moment que je ne vous ai pas "raconté" une petite balade en fait... Je me lance :)
Ma DP ne pouvait pas venir aujourd'hui donc mon programme est tombé à l'eau, mais ça m'arrangeait aussi puisque j'ai reçu le tapis Haf Endurance hier ! J'avais hâte de l'essayer sur Simbad.
Donc je mets le tapis, hop, il ressemble à mon tapis Barefoot : très épais avec des picots côté peau, c'est marrant. Simbad ne moufte pas. J'étais pas super concentrée avec les travaux, mes allers-retours de matos à prendre, donc je reviens, je pose la selle et là... Simbad me jette un regard, naseaux pincés, genre dégoûté quoi... Le mode "HORS DE QUESTION" enclenché de toute sa bobine.
Moment d'angoisse, merde ça y est, il ne veut plus être sellé... et puis là je tilte... c'était la selle de Sinji ! J'avais pas les yeux en face des trous...
Je repars et je mets la Wintec, et là zéro réaction, il regardait autour, tranquille.
Moi qui avait toujours un doute sur ma selle, au moins... je suis fixée !
Spoiler : le tapis Haf est très bien. Il n'a pas fait de miracle mais je l'ai senti moins gêné, plus délié, se creusant moins sauf en transition montante mais ça ne dure pas. Les traces de transpiration était homogènes, sauf sur la colonne. Côté garrot c'était par contre un peu sec, donc ça me confirme dans ma décision de changer l'arcade pour une plus étroite. (qui traîne quelque part dans mon bordel)
Notez la grosse motivation :
Ce tapis bleeeeeu... je n'y crois pas, c'est merveilleeeeeeeeux
Ah non j'ai pas fini mon récit, hop je reviens.
Donc ! J'ai décidé de refaire peu ou prou le trajet de mercredi, pour voir les différences. Direction LA PLAGE ! On a fait moins que notre balade avec Sinji (qu'il fallait fatiguer un peu), Simbad étant plutôt trouillon, un espace aussi grand ça l'intimide. Il se tortillait dans tous les sens c'était chiant. Mais quand je le pousse avec mes jambes, il réagit pas trop mal, décale son ventre de poulinière et ses hanches. Pour se re-tortiller aussitôt, mais bon... au moins il écoute.
[i] J'ai mouillé les sabots
Allé trop loin
Je ne peux plus retourner d'où je viens [/i]
Fin de la plage, je demande le galop, il part comme une grosse patate dans un trot-galop insupportable, je râle, on retente, il re-patate, j'en plus plus. Et puis je teste, je fais demi-tour, les oreilles pointées vers Le Village. (à noter que la sortie est à 30 m derrière ses fesses et il connait par cœur, mais nan : Le Village c'est plus rassurant). Là je sens un truc un peu plus rebondissant rien que de demander le demi-tour... Je demande le galop et hop, direct. LE CHAMEAU.
Bon c'est pas grave, en avant Jeune Poney, félicitations pour le galop, demi-tour, on fait une sortie au petit trot. Traversée de la départementale sans les rames pour une fois, et on survit à un monsieur qui se relève brusquement derrière une barrière blanche, paf, bel écart ! Ma faute, j'avais pas les rênes assez ajustées. Un peu plus et on retournait sur la départementale.
On remonte, grande montée qui grimpe fort - y'a 100 mètres de dénivelés à se taper sur 200 m de chemin, ça demande de mouiller le maillot un peu. Il se traîne moins le popotin, c'est bien ! En haut c'est une serpillière, ça souffle un peu. En haut c'est surtout le royaume des bas-côtés, des vachettes, des poubelles sauvages et des tracteurs, c'est fun ! Petites transitions partout. Galop demandé, eu, et plutôt pas mal. Dès que je reprends les rênes il tente. C'est souvent patate mais... allez, ça passe.
On arrive à la ferme équestre, l'étalon islandais nous remet une couche de Chéri fais-moi peur (faut dire qu'il a une chaîne au licol parce que sinon il fait des Kinder surprise à toutes les juments du club, c'est mignon mais ça va donner des résultats chelous à force...), et on tente un petit galop avant d'arriver au champ des lamas. J'en peux plus, je sue, je suis rouge comme une tomate, et je donne TOUT CE QUE JE PEUX en mode "tentons de faire courir un shetland". Et évidemment je tombe sur ma mono dans les prés, qui me regarde d'un œil vaguement amusé.
Charisme : -12.
(Je sens qu'elle va me choisir une patate demain pour la balade...)
[i] Ne ferme pas les yeux
C'est un voyage laborieux [/i]
Il commence à faire nuit, on arrive dans la forêt. Ça sent fort la biquette, je pense que le troupeau a du s'échapper de chez le voisin, mais heureusement aucune cornue pour nous faire valdinguer dans les fourrés. J'allume la frontale et on va s'enrouler autour des troncs, marcher au-dessus des branches, c'est chouette. Il vire pas trop mal des hanches ! L'avant-main c'est raide, mais quand on est dans les bois, il y met toujours du sien.
[i] Je vire, délire et chavire
Dans un océan de poils [/i]
On entend Sinji brailler au loin, Sinji le concon à qui j'ai ouvert le pré du milieu mais qui n'a pas vu que la porte était ouverte... donc qui est resté hennir, seul et malheureux pendant 2h, alors qu'il aurait pu se gaver en égoïste...
On revient, la lune est montée très haut, ration pour le loulou, séchante parce qu'on dirait qu'il s'est roulé dans la rivière, câlins derrière les oreilles même s'il pue. Foin pour tout le monde, salut à la biquette, et à demain !
- The End -
Edit : Zut il ne veut pas de ma mise en forme.