Salut! Un moment que je n'avais pas écrit par-là. Dur de trouver le temps.
Je me rattrape à l'occasion d'une grande balade effectuée pour tâcher de réunir deux balades en une boucle tout en ne gardant que les meilleurs chemins. 28km en 4h45
Je suis partie la fleur au fusil. Sans carte sur des routes sans panneaux, ni point de vue dégagé et je me trouvais maline. Je suis partie gaiement en pensant aller par monts quand en fait, la route m'a amenée au fond d'un petit vallon. Histoire de ne pas perdre le "Nord", qui était en fait la colline surplombant le village de Moumour, j'ai forcé ma chance en prenant des chemins traversant des palombières, allant de l'une à l'autre sans être certaine de ne pas tomber dans un cul de sac. J'étais certaine que, malgré la vue obstruée par les rangée d'arbres, la colline promise était par là.
Je n'avais pas faux, j'évaluais simplement bien mal les distances. On a grimpé longtemps et avec tous les kilomètres que mon pauvre cheval avait déjà dans les pattes, j'ai fais le reste de l'ascension à pieds. Quelle idée formidable que j'ai eu car cette colline devenait une montagne et sa côte se redressait, rendant la pente plus raide et la marche plus lente. Je franchissais un premier pallier, pensant en voir la fin mais nenni, de pallier, y'en avait trois!
On a finit de monter cette colline la tête basse, respirant comme des soufflets de forge et mon pauvre Salbai, l'était bien fatigué. Tout ça pour voir que je visais la colline d'à côté.
On est reparti aussi sec, prenant une voie empierrée qui, heureusement, ne nous faisait pas tout redescendre pour mieux remonter mais suivait un léger creux qui semblait joindre nos deux collines.
Après lui avoir mis une colline de trop dans les pattes, j'ai laissé Salbai prendre une pause au dessus de Moumour.
Tenez, une idée de la colline de trop:
Puis Salbai, mon brave sauvage qui a un peu grossit avec la pousse de l'herbe.
Il est brave ce petit, m'a suivit sans broncher même lorsque j'étais perdue et il est fort mais pour ce qui est de l'habileté, il n'a fait aucun progrès. Son pied est beaucoup de choses mais certainement pas sûr. C'est un peu l'angoisse d'arpenter des sentiers difficiles avec lui. J'espère que l'expérience l'aidera car pour tout le reste, il est sacrément bon.
Du coup, après quelques frayeurs en descendant par un sentier connu, on s'en est retournés là d'où on venait, en passant par les villages de la vallées. Un retour paisible pour continuer l'apprentissage des passages en zones urbanisées.
M'enfin, le mieux, ça reste les coins perdus.