ibwt Youpiiiiiii! Madeeeee!
Je suis contente aussi de savoir que tu as essayé une nouvelle discipline et que ça t'emballe mais bon, une nouvelle jument, c'est encore plus enthousiasmant à mes yeux.
28km peu concluant pour nous.
Ils se sont très bien passés, Salbai au top, je suis fan de mon animal fantastique mais c'est l'explo qui m'a déçue.
Je nous ai amenés, une fois de plus, au fin fond des chemins connus, longeant la vallée du Joos pour la millième fois mais haut les coeurs puisque l'on s'efforce d'atteindre les hauteurs qui, de toujours, me narguent de loin.
Engagés sur la route de notre dernière explo, je pousse plus loin, je dépasse l'embranchement qui nous avait fait monter à travers bois la dernière fois. Nous suivons la route qui doit mener quelque part. Elle est entretenue, bordée d'un côté par des lignes électrique et téléphoniques, ça doit bien aller quelque part, ça.
Arrivés au fond de la route, qui semble s'enfoncer dans le sol pour laisser place à un large sentier boueux, rongé d'ornières, je vois bien que ça s'annonce mal et pourtant, j'insiste.
Je me dis que ce serait trop bête de passer à côté d'un bon chemin et du but que je m'étais fixé.
Le sentier boueux dépasse le premier moutonnement de la petite colline qui nous sépare de la véritable hauteur, celle visible depuis notre vallée puis nous envoie dans une forêt à demi sauvage, dense, basse, opaque. Le sentier, saccagé, s'avère difficile pour Salbai qui glisse à presque chaque pas.
Elle me parait longue, cette traversée et je suis de plus en plus convaincue qu'elle va se terminer par un très frustrant demi-tour. J'hésite à faire machine-arrière pendant un long moment mais je suis poussée par l'envie de savoir où ça mène.
Nous finissons par en voir le bout, c'est à dire une cloture qu'il faut ouvrir pour accéder à la route de campagne qui passe derrière, ce que je fais.
Je m'apprête à insister encore mais quand je regarde le fond de la route, elle s'éloigne de la hauteur qui se trouve juste sous notre nez, 5km maxi.
Je regarde la carte d'Endomondo pour voir où mène la route que je suis sur le point d'emprunter et elle ne va nul part. Si je la remonte dans l'autre sens pour essayer d'attraper une autre route, j'en aurais eu pour 15km au moins de détour, 20km plus probablement.
Je lâche l'affaire et je fais demi-tour à pieds. Salbai me suit laborieusement à travers la petite forêt (Dieu, qu'il est maladroit!) et je fais une pause en retrouvant la route de campagne qui nous ramène vers notre vallée.
La haute colline qui nous donnerait une vue d'ensemble sur tous les chemins déjà parcourus et tous ceux qui pourraient encore venir, à priori, ce n'est pas pour tout de suite.