Bon, il faut quand même que je vous raconte ma balade du jour. Attention, roman...
Ciel bleu, soleil, douceur et pas de vent, j'étais sur-motivée ! Simbad à moitié, il ronronnait au soleil, mais bon. Zou, on part pour notre grande boucle à base de chemins, champs, falaises & plage.
Ce fut un peu enquiquinant pour Simbad qui a eu mal aux petons, les terrains sont encore très mous par endroits, voire... bah y'a plus de chemins, juste des ruisseaux ou des flaques. Mais on est passé gentiment. Il n'a pas moufté pour grand chose, et je l'ai laissé regarder quand le besoin s'en faisait sentir.
On a commencé par les sentiers de vallée pour atteindre les chemins à travers champs, caillasse-party partout... et bords de chemins pas forcément agréables, car très labouré par les passages successifs de chevaux. Mais quelques trots et un petit galop quand même.
Traversée du village, on discute avec... des poules... (Simbad très interloqué, le coq essayait d'attirer son attention, c'était à mourir de rire

Et il me regardait les naseaux pincés genre "Ce martien veut communiquer AVEC MOI ?!"

)
Des travaux à gauche, des travaux à droite, rien à redire.
Re-sentiers à travers les champs, la caillasse est planquée dans la boue et les flaque, mais Simbad reste allant.
Son pas est d'ailleurs pas trop mal, plus actif ; je suis mieux le rythme et je me pète moins le dos, accessoirement.
Pas, trot, galop, on profite.
Et puis dans le sentier au-dessus des falaises, une lubie, j'ai envie de m'approcher des ruines qu'on aperçoit... et je fais bien. Alors je ne suis pas allée trop loin parce que je me doute que si cette maison est abandonnée, c'est probablement parce que la falaise grignote le jardin... mais la vue était à couper le souffle (surtout pour ceux qui ont le vertige) et l'herbe bien verte et bien goûtue
Regardez-moi ce paysage...
Petit galop, trot, pas, et soudain j'ai un Simbad tout hennissant & frémissant ! Pas compris... La proximité des poneys dans un champ ? Bof, pas à ce point... j'ai l'impression qu'on était pas très loin d'un groupe de la ferme équestre, c'est peut-être ça qui l'a énervé un moment. Surtout qu'il commençait à en avoir plein les pattes, je pense.
On descend vers la plage, et je ne tente pas de la longer : la mer est trop loin, le terrain de jeu est trop impressionnant et il fait tellement beau qu'il y a plein de promeneurs dotés de chiens, d'enfants et de mamies. Donc direction la cale, avec pas, trot, galop - Simbad regarde un peu mais part droit, c'est très bien.
On remonte le village par la grande route (merci au camion qui a pris bieeen large en me dépassant, ils sont gentils dans le coin ! Les automobilistes-touristes moins...) et hop, sous-bois pour rentrer à la maison.
Au bout de 2h15 de balade, normalement, Simbad dort et me laisse gérer l'arrivée. Mais là, non.
Il prend tout seul le galop pour la mini montée de départ. Il est limite excité dans le bois. Alors je lui dis ok, tu la joues comme ça, bah on quitte le chemin et on fait du hors piste. Sauf que le hors piste dans les bois, Simbad... il adore ça... Donc me voilà avec un poney sur-motivé.
J'utilise beaucoup les claquements de langue pour le motiver quand on fait un truc difficile, et donc là le demi-tour pour repiquer un autre chemin, bah je claque la langue quoi.
Et Simbad se lance. Au galop.
Je me suis payé le houx, et forcément aucune autorité vu que je me marrais tout le long parce qu'en vrai j'étais RA-VIE
J'ai continué la montée le pied sur le frein parce qu'il était capable d'y aller comme un dingo et que le sentier est vraiment très raide et étroit - et en-dessous, la pente est raide aussi... - donc piano piano, mais on a terminé sur ça, il faisait beau, il m'avait fait un super galop dans les bois, bref, c'était top.
Nous sommes le 16 février, et j'ai donc un énorme coup de soleil sur le pif, et les joues rouges comme un poivrot local.