Ca y est, j'ai tout lu! J'ai réagit à l'un ou l'autre post mais j'attendais d'avoir lu toutes les réponses pour donner mon avis général, et chloe m'ote les mots de la bouche:
|  | mais je pense qu'un cheval qui développe de tels symptôme en souffre, et qu'il est donc plus "éthique" d’abréger les souffrances de celui-ci... |
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Un cheval, tel que décrit quelques fois précédemment, hyperagressif, avec la volonté de blesser, et qui ne semble pas évoluer favorablement malgré la bonne volonté de personnes compétentes, et qui ne semble même pas épanoui en prairie, je crois que ce cheval est forcément malheureux. Ces chevaux, comme on l'a vu, on souvent eu un manque ou un traumatisme dans la période sensible de socialisation. Soigner ça une fois le cheval adulte... J'ignore si c'est possible.
Remarquez que j'ai l'humilité de dire "j'ignore si c'est possible". Au long de toutes les pages que j'ai lues, j'ai souvent été irritée par des commentaires du type "c'est toujours possible".
Ce type de commentaire est souvent formulé en l'absence d'exemple concrets, ou bien lié à des cas de chevaux qui se foutent un peu du monde et qu'il faut recadrer, voire peureux, mais pas les cas vraiment "pathologiques", où le comportement du cheval n'est pas un comportement de cheval. Il me semble que tout ceux qui on été piétinés volontairement et avec une rage folle sont moins utopistes. Forcément ça remet les idées en place. Alors même si je suis pour faire le maximum pour éviter la solution extrême, je ne me permettrais pas de juger ces gens qui ont fait des efforts, qui ont été courageux et ont risqué leur peau, ont perdu un être cher, humain ou équin.
J'ai lu plusieurs fois "oui mais c'est à cause de l'humain que le cheval est devenu comme ça".
Et alors? En attendant je me retouve devant un tel monstre, créé par moi ou quelqu'un d'autre, je fais quoi? Elever son cheval correctement, voilà une bien belle idée. N'empêche de des cas "monstres" je ne peut pas empêcher que la terre entière n'en produise un seul. Sans oublier les cas apparemment "spontannés", sans erreur apparente de l'homme (tumeur au cerveau par ex). Alors face à un tel cheval on fait quoi? On dit "il ne fallait pas le battre quand il était poulain"?
On a lu aussi des cas bien tristes de chevaux jugés fous, tués, puis révélés souffrir physiquement.
Car les cas rarissimes (rappelons-le car ici on n'a fait que rassembler tous ces cas mais pensons à tous les chevaux relativement équilibré) servent un peu d'excuse à liquider rapidement des chevaux difficiles. ==> "hop il est dangreux, c'est mieux ainsi". Donc rappelons-nous de ces exemples tristes pour ne pas décider trop vite de l'avenir d'un cheval "dangereux" et effectuons les examens adéquats, demandons plusieurs avis pro, ...