Je vais suivre ce post.
Tu fais bien de vérifier qu'il n'ait pas un soucis physique, une faiblesse, par exemple aux jarrets, dans la poussée, même si tu dis qu'il engage bien aux allures naturelles, pas et galop.
S'il va bien et est en bonne condition physique, alors cela peut être du mental :
- as-tu déjà essayé de le travailler en terrain mixte extérieur/carrière, (ex : 10 min d'ext, 5 min de carrière, etc.), en cherchant à l'avoir super en avant en carrière et bien calme en extérieur? Pour inverser la tendance, lui montrer une autre voie.
- aussi, ce sont souvent des chevaux qu'il faut intéresser. Varier les allures, les exercices, les surprendre. Il me semble que tu le fais.
- il m'est arrivé de travailler aussi sur le fait de les "mettre en valeur". En reprise, prendre un cheval froid et "doubler" un cheval réputé en avant. Cela m'est arrivé de "jouer" à éveiller des chevaux froids par ce biais, à la détente. C'était une façon de lui dire, "regarde, tu es capable".
- certains n'aimeront pas et je le comprends mais, en club, on apprend aussi parfois à se fâcher bien fort une bonne fois (ou deux) dans la séance, pour avoir le cheval en avant, plutôt que de "ramer" sur toute la séance avec force jambes qui blasent cavalier et cheval. C'est l'esprit de la leçon de jambes (j'ai bien lu que tu travaillais ainsi et suis bien d'accord avec toi), mais, en plus fort, si nécessaire, pour que le cheval donne le degré d'impulsion que l'on attend de lui (encore une fois s'il n'est pas malade), et non choisisse lui-même avec quel tonus il se déplace.
Il y a sûrement bien d'autres pistes de travail, je vais suivre ce post car il m'intéresse bien.
Une dernière chose pour moi :
- Comme tu le fais sentir, je trouve (tu dis que te sens parfois épuisée ou démotivée), le mental compte énormément, y compris le nôtre, pour "bouger" ces chevaux froids. Je me suis aperçue avec certains que cela pouvait devenir une "guerre de mental". Nous demandons au cheval de se porter en avant dans l'impulsion, et le cheval dit "non". Et ainsi de suite.
Mon conseil serait qu'il faut vraiment y croire. Mieux vaut ne rien demander ou faire une promenade un jour où tu es fatiguée, et demander de façon pleine d'énergie, sûre de toi et pleine de confiance dans l'obtention du résultat, les jours où tu veux travailler.
Ainsi, le cheval associera tes demandes à des actes d'énergie dans lesquels il va te suivre, et non à des actes vains qu'il peut ignorer tranquillement.
J'espère qu'il y a quelques petites choses ci-dessus qui pourront t'être utiles, et bon courage!