fidzy a écrit le 09/01/2012 à 23h16: |
|  | coucou tout le monde... !
Voila plus je me ballade sur les posts et plus je me rend compte que les avis sur les moniteurs issus du BPJEPS ne sont pas très positifs...! voir meme un peu de prejuger ou de mauvaise informations comme le niveau pour rentrer en formation ou celui demandé a l'examen...
Je me suis dit que ca serait intéressant qu'il y ai ici un dialogue pour pourquoi pas faire bouger les choses...
bref cavaliers de club et bpjeps a vos claviers !!
Etant issus de cette formation je ne suis pas contre des remarques objectives afin de m'ameliorer...!
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Le niveau (d'entrée comme de sortie) n'est ni bon ni mauvais, c'est le niveau dont on a besoin pour le métier auquel ce diplôme prépare à savoir: enseignant- animateur
c'est un métier qui consiste à initier, à encadrer l'animation tous public d'un niveau élémentaire de pratique.
Il ne faut pas se tromper lorsqu'on juge le BPJEPS et d'abord s'informer sur pour quoi il est fait, pour qui il est fait et à quel public de pratiquants ces diplômés s'adressent. Le BPJEPS est fait pour encadrer en club à un public poney-cheval à un niveau allant jusqu'au galop 5, avec de l'expérience, voir galop 7 par la suite avec un statut de salarié.
Les employeurs qui embauchent des bpjeps pour encadrer la compétition se trompent, voilà pourquoi ils jugent mauvais les bpjeps ce n'est pas à eux de le faire.
Les cavaliers propriétaires visant un perfectionnement ou la compétition amateur qui se tournent vers des bpjeps, ils se trompent, voilà pourquoi ils ne sont pas satifsfaits.
Les titulaires du bpjeps (et seulement de ce diplômes, car je rappelle qu'il est possible d'en posséder plusieurs, même si rien n'est obligatoire) et qui s'installent à leur compte soit en structure soit en libéral et qui s'étonnent que leur affaire ne marche pas, c'est normal, le bpjeps n'est pas fait pour préparer à ses fonctions, il faut se tourner vers des diplômes qui préparent à la gestion d'une structure et à l'entraînement des particuliers....
Premier problème GENERAL c'est la bêtise à comparer les anciens diplômes (qui répondait à un certains découpages des besoins et des métiers) avec les nouveaux diplômes qui répondent à des besoins différents et des métiers différents. La preuve les gens se plaignent que les bpjeps ne savent pas travailler les chevaux, bah normal! ce n'est pas de leur ressorts...c'est celui du BEES1°,2°,DEJEPS, DESJEPS etc....
Personne ne se plaignait qu'un BAP ne savait pas travailler un cheval, on disait "normal c'est un animateur".... mais le bpjeps aussi est un animateur à la base..pourquoi lui devrait travailler les chevaux? les textes disent qu'il doit savoir "utiliser la cavalerie, la conserver en état, en prendre soins etc...." en aucun cas, il est indiquer qu'il doit la former, la valoriser, la rendre performante etc....ça, c'est du registre du DEJEPS.....
L'erreur vient du fait que les gens compare BPJEPS et BEES1° qui lui oui, devait préparer la cavalerie et entretenir son niveau de dressage. Mais le métier était différent, à l'époque (dans les années 70 date des créations des BE), les attentes et les besoins des pratiquants de clubs étaient différents, les objectifs étaient différents (compétition et non loisirs) alors qu'aujourd'hui c'est loisirs en priorité et en majorité et compétition au second plan et en minorité.
Les formations, les métiers, les diplômes sont mis en place en fonction des besoins du marché, des pratiquants.
Aujourd'hui il faut faire de l'équitation de masse parce que c'est ce qui rapporte au club et à la fédératioin et non de la compétition qui rapporte moins. Former des gens qualifier pour la compétition, ne répond pas au marché et se serait former des chômeurs.
La compétition, le public de propriétaires, le perfectionnement (au delà du galop 7) le circuit amateur etc...sont des secteurs à développer, avec les nouveaux diplômes et les enseignants d'expérience déjà dans la fillière avec les anciens diplômes, mais ce n'est pas du ressort des bpjeps.
Après j'ai personnellement plus une critique à faire au niveau des candidats qu'au niveau de la qualité de la formation (qui reste quand même bien différente d'un centre à l'autre) c'est surtout l'implication des candidats de cette génération (depuis 5/6ans et celle à venir d'ailleurs), la maturité, le manque de recul, la grosse tête qu'ils prennent assez vite, la difficulté qu'ils ont à se mettre dans le milieu professionnel et se sortir du scolaire,le manque d'autonomie, le manque d'ouverture, le manque d'investissement.....
Quand on a l'impression d'avoir en face de vous des personnes en perpétuelle crise d'ado on a du mal à se dire que ça va donner des enseignants responsables.
Entre en formation depuis quelques années, les cavaliers issu de la génération "loisirs", "le cheval c'est trop génial"....le "poney c'est tip/top", "la mise en selle c'est trop duuuuuuur" "mon moniteur est méchannnnnnnn".....
Donc difficile de faire de bons professionnels.....