Merci les filles pour vos bonnes ondes. J'en ai parlé à la gérante hier, ya peut être moyen de s'arranger. Elle m'a quand même demandé si je voulais pas repousser... mais je lui ai dit que cela faisait 6mois que je m'y préparais, que j'avais enfin oser prendre rdv, et que en plus si je fais arrêt confinement+ arret post op, il bosse pas de 3mois et c'est pas bon pour son dos!
(et l'idée est de :
1- opérer
2- repos post op
3- remettre au taf
4- tildren
5- reeduc
6- infiltration
tout ça avant mars... donc en fait.... ya juste pas le choix... c'est maintenant ou jamais.)
Le palefrenier m'a dit que je faisais bien de pas trop attendre, on ne sait jamais.
Sinon ascenseur émotionnel hier.
j'ai la gérante au tel début d'aprem. Elle me dit que tant que pas de décret clair de fermeture au public, elle nous laissera venir, espoir en moi. On discute des mesures d'hygiène à mettre en place (je bosse en milieu hospitalier, pour ceux qui ne sauraient pas). Je suis en joie.
J'arrive le soir pendant qu'ils écoutent les précisions des mesures. Douche froide, encore rien de clair sur les proprios, mais sur les erp oui, dc elle me dit de me préparer psychologiquement.
Je vais m'occuper de tom, le prépare et je vais le monter (j'ai voulu aller le monter car j'aime etre sur son dos, et quelqu'un me collait aux basques aux écuries, je voulais m'en défaire).
Sur ce j'ai ma mère au tel à qui je dis "vous m'aider à faire les clôtures pour le ramener?" gros vent, c'est non. L'impression que ma vie s'effondre, dernière lueur d'espoir qui s’éteint (sachant que la veille c'est mon mec qui m'avait renvoyé bouler) et l'impression que tous les gens qui compte pour moi, ne comprennent pas à quel point c'est un besoin vital en moi. (et faut l'avouer grosse déception en moi de la part des membres si proches de ma famille, bref on va pas épiloguer).
Je me sentais extrêmement mal, pour l'instant présent, l'avenir, ma vie.
J'ai pleuré tout ce que j'ai pu, à dos de tomi.
J'ai fait une micro séance, juste à l'étirer car c'est cette sensation que j'aime en ce moment, puis vu comme je pleurais, je voyais rien, mon nez coulait tout ce qu'il pouvait, pas concentrée.
Je le câlinais, je pleurais, bref une vraie chiffe molle.ça m'agace d'être ainsi.
J'ai voulu le prendre en photo pour des derniers souvenirs... il partait seul vers l'écurie des que je le lâchais...
J'ai fais mes soins ensuite, il voulait pas aller à la douche, bien plus que d'habitude...
Je l'ai brossé comme jamais, je ne voulais pas un poil sale au cas ou...
Encore des câlins... j'ai aussi ramené ma selle au cas pour prendre le temps de nettoyer.
je lui ai parlé, lui ai dit que j'allais peut être pas revenir avant un moment, mais que je l’oubliais pas et que je l'aimais.
il m'a poussé pour accéder au foin, en manquant presque de m’écraser le pied! ingrat de poney!
bref câlin, caresse... il a fallut que je me mette un coup de pied au cul pour partir!
puis dans la soirée comme tous j'ai vu les tweets...
, je te dis juste factuellement ma vision des choses là à mon bureau loin des écuries, ce qui est bien éloigné de mon implication émotionnelle réaliste) il faut comprendre que quand on est dans un tel état émotionnel perturbé, ben les chevaux ils n'ont pas forcément envie de nous côtoyer
L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".
