jane16 a écrit le 24/07/2012 à 12h30: |
|  | Tetelle : pas de quoi et bon courage, la route est longue mais il ne faut pas oublier que ça leur coûte à eux aussi.
Meuh : je sais que je te l'ai trop dit mais je te le dis quand même.... bref
Elichka : on apprend pas forcément la même chose selon l'enseignant.... Ah mais oui t'as pas d'enseignant ! Ahaha. |
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Ce n'est pas une question d'enseignant, juste une utilisation de termes justes...
Voilà la différence expliquée par Bernard Chiris :
Demander une "descente d'encolure" c'est chercher à obtenir une extension de la tête et de l'encolure vers l'avant et le bas afin de décontracter le cheval et d'étendre la musculature de la ligne du dos encore appelée ligne du dessus.
Le cavalier modifie son attitude en abaissant et en avançant ses mains pour permettre au cheval de descendre son encolure.
Il conserve le contact avec le mors et la bouche du cheval.
Si le contact est trop fort et si la main retient trop la tête du cheval lorsque la descente d'encolure est commencée, le cheval s'encapuchonne.
Il suffit alors de donner plus de liberté à la tête pour que l'angle tête/encolure puisse s'ouvrir et l'encolure descendre davantage…
Mais un cheval ne doit pas travailler le nez dans la sciure.
Demander une descente d'encolure, c'est décontracter le cheval en lui permettant de soulager sa musculature quelques instants pour revenir ensuite à une attitude ou le cheval se soutient.
La "descente de main", c'est tout autre chose.
Le cavalier, sans modifier son attitude, cesse de faire sentir l'action de la main au cheval lorsque celui-ci se soutient de lui-même sans altérer en quoi que ce soit son attitude, son équilibre et sa cadence.
La main, immobile, doigts relâchés n'intervient plus.
Le contact avec la bouche ne se fait plus qu'au poids du cuir.