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 Mais le problème des flaques est le fait que s'il y a une flaque d'eau dans un passage il ne va pas passer pourtant il cotoie l'eau dans son champs ! De même pour la voiture chez cette jeune fille c'est un exemple parmi tant d'autre !
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Je situe : j'ai une boule de nerf ex-quasi traumatisée (on l'a pas battue, mais on voit bien qu'elle n'as pas été ménagée... et qu'elle s'est pris quelques bonne claques). La désensibilisation ? Pardon si je suis agressive mais... C'est une souffrance terrible qu'on inflige au cheval ! La mienne, tu tentes ce genre de procédés... Tu ne l'approcheras plus, jamais. Et pourtant, elle donne sans compter avec une générosité sans borne, elle pardonne plus qu'elle ne le devrait et, vraiment, c'est une jument fabuleuse de gentillesse. Mais maltraiter à ce point sa sensibilité, c'est complètement insensé.
Sinon, la flaque. On te demande de marcher dans un fleuve en te faisant croire que c'est une flaque (ou inversément). Toi, cheval, tu n'as aucun moyen de savoir si oui ou non c'est profond, tu ne le vois pas.
Donc, spontanément, tu l'évites.
Mais désensibiliser aux flaques d'eau, ça risque d'être comique, c'est sûr.
Situation perso : mon pré a une partie un peu marécageuse, on a des soucis avec les drains. Ca l'empêche pas de sauter les flaques en plein galop ou de tenter de passer à côté en ballade ou à pied, hein.
Sauf que si je la mets en face de la flaque et que je lui dit d'y aller, elle y va !
Quand je l'ai eu, je faisais des slaloms sur les voies de circulations, elle enchainait écarts sur écarts. J'ai jamais rien fait à part contrôler le bazard pour limiter le danger.
Résultat, maintenant, ses écarts se comptent en centimètres et non en mètres. Elle sursaute généralement et sinon, se contente de regarder. Et en cas de grosse panique, elle s'arrête et il me faut simplement la convaincre d'y aller.
Ce ne sont jamais (ou presque) les mêmes ballades, les camions ne sont jamais les mêmes, les motards non plus, les bâches volantes non plus et les chemins diffèrent. Par contre, rares sont ceux qui ont le pouvoir de lui faire peur actuellement. Et ceux qui le font sont ceux qui présentent un vrai danger : un camion qui double de trop près, une moto qui surgit dans son champ de vision à une vitesse trop importante, etc.
Quand je suis à pied, je marche, je ne m'occupe pas d'elle. Elle me suit ou marche à côté de moi, elle gère elle-même sa peur.
Quand elle est à l'aise et que tout va, elle reste à côté de moi. Si quelque chose lui fait peur, elle repasse derrière moi. Et chaque jour, elle reste un peu plus à côté de moi, voilà tout. Je n'ai rien changé, sauf les itinéraires et les dangers.