Je plussoie ces interventions :
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marinedf a écrit le 06/07/2012 à 12h19:
- Pour le logement (solution provisoire la plupart du temps) : colocation ou vivre chez ses parents.
Comme dit, c'est provisoire, et c'est pas une vie ("mieux vaut un petit "chez soi" qu'un grand "chez les autres""), donc, qu'adviendra-t-il quand il faudra payer un loyer et dépenser plus pour s'assumer alors qu'on a déjà un cheval ?
- Trouver un arrangement avec des propriétaires de terrains.
Ca ne convient pas à tout le monde : pas d'installations, pas d'éclairage, ça veut dire profiter de son cheval uniquement le week-end en hiver, etc... Il faut donc que le (futur) propriétaire détermine clairement et précisément ses envies et objectifs dès le départ, histoire de ne pas se retrouver fort dépourvu une fois le cheval apparu...
Je reste quand même sur mon point de vue qu'il vaut mieux s'assumer déjà soi-même avant d'acquérir un cheval (peu importe le salaire : vivre avec 1.200€ net/mois au fin fond de la campagne profonde, c'est pas la même chose que vivre avec 1.200€ net/mois à Paris...) |
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Autre chose: avoir une cagnotte conséquente (plusieurs milliers d'euros) est juste primordial!!!! si vous n'avez pas cette cagnotte, abandonnez l'idée!! |
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Je n’ai pas un petit salaire à proprement parler mais pas non plus un gros salaire (dans la mauvaise tranche : on gagne trop pour avoir des aides, assez pour être taxés mais pas assez pour vraiment bien vivre). Je ne vis pas en couple mais j'étais en coloc donc partage loyer, charges, courses. C'est une bonne solution, mais
ne jamais oublier qu'il ne faut pas toujours compter sur les autres 
(perso, la mienne s'arrête et ça n'était pas prévu au programme).
Et, je vis en région parisienne, la vie est donc chère.
Je tiens à insister sur quelque chose de vraiment important qu’il faut garder en tête :
"
Peu importe qu'on soit les rois de la débrouille et gère, Il faut toujours envisager une porte de sortie et avoir la possibilité financière à portée. Même si on pense tout prévoir et calculer, que ça va aller, avoir le pré pas cher, etc, un évènement inattendu peut toujours survenir et amener à tout changer".
Il faut pouvoir réagir au moment M, prendre les décisions dans l'urgence et assumer par la suite.
A défaut d'avoir une grosse cagnotte pour ceux qui ne le peuvent pas (chacun fait comme il peut mais c'est quand même préférable d'avoir de l'argent de côté), je conseille quand même fortement de penser à prendre une assurance. Certes, on peut ne jamais en avoir besoin (je vous le souhaite) et penser que c'est jeter de l'argent par les fenêtres, mais pour ma part, c'est un point qui a sa place dans les "solutions".
On n'est jamais à l'abri d'un pépin et quand ça arrive, ça chiffre vite. A ce moment, Il faut être en mesure de pouvoir dire "oui" ou d'assumer un "non je ne peux pas" pour soigner/sauver son cheval (là, je parle des frais véto bien sûr, mais ça peut aussi valoir pour un changement de pension ou autre). Pour ma part, je n'avais pas encore l'assurance mais une épargne, et heureusement.
Ce n'est vraiment pas pour être rabat-joie ni casser le moral, mais juste pour dire que tout peut bien se passer, comme mal se passer du jour au lendemain. Et dans ce cas, on peut être amené à doubler voire tripler le budget sur le long terme, et ça, il faut le prévoir
Sinon, mes sacrifices sont les mêmes que beaucoup donc je ne vais pas les répéter. Mais bon, on ne les considère pas en tant que tel quand on a la chance de pouvoir avoir son cheval. On ne vit pas mal, juste différemment