Des textes que vous avez fait pour vos chevaux

Désolé, c'est un peu triste...



L'histoire à commencé il y a 5 ans. J'étais une petite fille de 10 ans lorsque mon père m'a proposé un deal: je t'offre un cheval si tu arrête de sosoter. Je voyais régulièrement des orthophonistes, mais rien à faire, je continuais à dire seval au lieu de cheval, crois au lieu de trois etc. J'accepte volontier, et à peine un moi après le commencement du deal, que mon langage était parfait. Je suis alors voir des chevaux en vente.

Un jour ma mère m'appelle, et me dit qu'elle a vu une annonce dans le journal, un cheval qui convenait parfaitement à ce que l'on cherchait. Nous sommes donc aller la voir. La jument s'appellait Jasmine. Elle était maigre, on voyait ses côtes, mais elle était extrêmement gentille. Pour un premier cheval elle était parfaite. Elle arrive alors à la maison, pour le jour de mon anniversaire, je ne savais pas qu'elle arrivait ce jour! C'était un tel choque de voir ce petit cheval dans mon jardin qu'une larme coula sur ma joue de petite fille. Les premiers temps était parfait, je la montais au début que au pas en balade, Jasmine était très gentille et prenait soin de ne pas me faire de mal. Le temps passa et je me mis à vraiment travailler, elle était toujours aussi charmante, avec le petit bide qu'elle avait pris, mais je m'apperçu qu'il y avait un problème, la jument boitait. Temps que je ne la travaillait à peine ça ne se voyait pas. Plus je la montais, plus elle avait mal. Le vendeur me lavait caché. Il me lavait caché comme la taille qu'elle faisait (elle fait 148cm il m'avait dit 140), il m'avait mentit sur son âge. Je me suis retrouver avec un autre cheval que celui que je pensais avoir acheté. Mais malgres les problèmes de la petite jument, je m'attachais à elle, je l'aimais.

Le temps passèrent, et il était impossible pour moi d'envisager le fait de la vendre. Mais les problèmes se multiplièrent, et de plus en plus de larmes coulèrent de la voir souffrir et être impuissante. Elle ma fait des boiteries, une colique, une grossesse nerveuse, des coups de soleil, des gale de bout, son oeil enflé, une teigne, du sang sortir de son vagin, des boulles sous le ventre... Mais cette jument, je l'aimais et je m'amusais quand même avec, même si ces mauvais moments ont passer, de bons étaient présent aussi.. Des balades fantastiques, des tours de cirques, des ballades avec des amies, des grands galops à cru en licol en forêt, des sauts, des rigolades, des délires, des matins à se réveiller sur son dos, ces câlins.. Mais les plus beaux moments étaient lorsque que j'allais me confier à elle, je pleurais, je lui parlais, elle m'écoutais, elle restait avec moi pour me renvoyer les caresses que je lui offrais. Je me rappelle des instants de folies où je rentrais dans son pré, lui sautais dessus et parti au galop sans arnachement, et elle, elle disait rien, se laissait faire, à part quelques petits coups de culs qui montraient sa joie.

Maintenant elle me manque. Un soir je compris qu'elle partait. Je suis allé la voir, pendant toute la soirée je suis resté avec elle, je lui ai parlé, j'ai pleuré, peut être toutes les larmes que j'avais dans mon corps, je lui rappellais nos instants de bonheur ou de malheur, mes larmes ou mes sourires, tous les sentiments que j'éprouve envers elle. Mais malgres la complicité que nous avions crée ensemble, j'ai du me séparé d'elle. Je signe sur son carnet sa vente, mes yeux sont humides, je rentre dans le van lui dire un dernier aurevoire. L'embrasse, lui dis que je l'aime.... Je ferme la porte, elle hénis, elle a compris, je craque.

Je sais qu'elle est partie dans une excelente famille, elle a une très bonne companie, des nouveaux propriétaire en or. J'ai le droit de la voir quand je veux. Mais ce n'est plus comme avant..

Jasmine, grâce à toi j'ai tracé un bout de chemin, tu as forgé mon caractère, tu m'as fait évoluer, ressentir des sentiments de bonheur... Je t'aime <3

"Six mois, déjà. Il y à peine plus de six mois de là, j'aurais jamais pensé qu'aujourd'hui j'en serai là. Que ma vie prendrait un gros tournant à ce moment.. Le 20 novembre 2011, un dimanche loin d'être comme les autres. Celui ou il a fallu prendre LA décision, la pire de ma vie, celle qui m'a fait cauchemarder pendant des nuits entières.

A l'heure qu'il est, elle est la représentation de la plus belle période de ma vie. Mes années lycées, mes dernières années concours, la connaissance de mes meilleurs amis.

A deux semaine du bac, des révisions qui laissent à désirer, j'me rends compte que c'est la seule pour laquelle j'ai réellement réussi à me battre. A mon plus grand regret, pas jusqu'au bout, mais maintenant, qu'importe ? Rien n'y changera.

Puis on s'imagine la vie comme si elle avait encore été là à l'heure d'aujourd'hui. La seule chose dont je suis sûre, c'est que je n'serai pas là à parcourir les petites annonces, à m'imaginer en avoir un autre qu'elle. A vouloir combler une partie du vide encore présent malgré tout.

Six mois, ça paraît tellement loin, et ça l'est réellement, en tout cas sans elle. & pourtant je me rappelle d'elle et de ses conneries comme si c'était hier.

La seule fierté que je puisse avoir à ton égard est d'avoir réussi à aller au bout de mon rêve, & d'avoir pu t'offrir quelques mois de retraite heureuse (dont je remercie encore Cynthia & Gwendoline..)

Zon &#9829; &#9829;"



"Bébé &#9829;. Ces moments, ou même à plus de 1000km de toi, je prenais des nouvelles tous les jours, que je rêvais de "ça" un peu plus chaque jour, que je chialais en ne voulant pas te voir partir loin de moi sans pouvoir rien faire. Toutes ces fois ou j'ai cru te voir partir, mais ou on nous aura donné un peu plus de répit.. &#9829;&#9829;"



"Depuis quelques mois, tout a changé. Deux mois et deux jours. Tu as fait de ma passion, un bonheur au quotidien. Aujourd'hui, cette passion a totalement changé. J'veux plus. Ce n'est que de toi dont je rêve un peu plus chaque jour. Des projets qui s'effondrent. Des rêves qui disparaissent. Mais un sourire qui reste. Celui que j'avais quand tu étais à mes côtés &#9829;"



"Une photo qui veut tout et rien dire à la fois. Une photo, c'est un instant précis, quelques centièmes de secondes, mais qui représentent beaucoup. Cette photo marque les derniers instants de "Suzon et Clémence". Cette photo cloture notre relation. Mais c'était tellement bien. Ces instants de liberté, celle qu'on recherche avec son cheval. Ce que je recherchais avec Suzon. Descendre, la regarder. Courir avec elle. Galoper. Les coups d'culs. Mais avant tout, cette bouille. Cette bouille d'ange. Celle dont je ne me suis jamais lassée. Et celle que je continuerai de regarder autant passionément à travers les photos. Le tout en étant inconsciente. Inconsciente de ce que je faisais. Seulement être heureuse, heureuse avec elle. Inconsciente de ce qui allait se passer. Mais si y'a bien une chose dont j'étais consciente, c'est que tu étais heureuse. J'étais tellement fière d'avoir pu faire ça pour toi. Grâce aux nombreuses "tatas" que tu as pu avoir.. Maintenant, ça fait 1 mois. Je te revois, à la fois comme si c'était hier, mais tu me manques comme si je ne t'avais pas vu depuis des mois.. Et c'est le cas. Bébé, ce que je fais chaque jour me fait un peu plus penser à toi.. &#9829;&#9829;"


Quelques textes que j'ai rendu public, il y en a d'autres que j'ai gardé pour moi. Parce que ça fait du bien d'écrire, ça soulage d'un certain poids. Ca m'a beaucoup aidé à surmonter la perte de ma ponette (tout ce qui est écrit est pour elle..)

Mon Petit Passy ...

"J'ai besoin de toi. Encore et encore, toujours plus. Mon avenir est basé sur ton existence, mes rêves ne dépendent que de ta présence ... J'ai besoin que tu sois là, jusqu'au bout. Tu m'as appris que la plus grande des forces et celle procurée par l'amour, tu m'as enseigné la détermination... Avec toi, Grâce à toi, j'ai compris qu'il faut toujours se battre, jusqu'au bout, et ne jamais abandonner, non, jamais, parce que dans la malchance, nous avons toujours réussi à trouvé cette lueur d'espoir qui nous a, à chaque fois, sortit la tête de l'eau. Tu es le miracle de ma vie, la plus belle chose qu'il me soit arrivé."

"Stop ! Taisez vous ! Je me fiche bien de savoir ce que vous pensez de lui. Parce que voyez-vous, ça n'a aucune importance ! Non, je l'ai pas acheté pour qu'on me dise "il est beau ton cheval" ou "c'est un crack ton cheval", j'men moque de savoir que si c'était le votre vous auriez jamais pu le supporter, qu'un cheval aussi fragile c'est quand même pas croyable, on me l'a pas offert pour qu'on me le désire, pour qu'on me sorte "T'as trop de la chance!" Non, moi j'ai pas un cheval pour me la péter et me faire remarquer, pour sortir en concour et dire "J'ai le meilleur cheval du Monde" parce que c'est faux, il est loin, très loin d'être le meilleur ! Mais ça n'a aucune importance, parce que moi, j'ai un cheval pour l'AIMER.

Et j'emm**** le reste."

"Ce ne seront peut-être que dix petites minutes de marche. Mais ces petites foulées de pas auront une particularité qu'aucune autre ne peuvent avoir. Car ces dix petites minutes représentent l'espérance de cinq mois d'attente. &#9829; Lundi"

"Pour vous, marcher aux côtés de votre cheval est un acte banale.. Pour moi c'est la plus belle chose au Monde. Vous voyez, ces quelques minutes sont la preuve que nous sommes encore là, malgré tout ça. Ces quelques minutes représentent plus...... de trois mois d'espérance, elles sont l'aboutissement de trois ans de vie commune. On dit que quelques minutes ne sont rien dans une vie, mais ce sont pourtant ces quelques minutes qui sont la raison d'être de Passy... Chaque minute mène à un pas en avant, chaque pas en avant mène à un victoire, chaque victoire mène au bonheur! Quoi qu'il arrive, nous ne perdrons jamais espoir, nous nous battrons jusqu'au bout. Parce que l'amour est la plus belle chose au Monde !! Merci à tous ceux qui nous on aidé et qui nous aideront encore."

"Est-ce que vous êtes ce dont vous aviez toujours rêvé ? Est-ce que vous avez tout fait pour le devenir ? Rappelez vous, vos rêves d'enfant, lorsque vous étiez gosse, et que vous rêviez qu'un jour vous aurez votre propre cheval. Est-ce que vous l'avez réalisé, ce rêve ? Est-ce qu'il fait partit de votre vie quotidienne ? Est-ce qu'il est votre réalité ? Ne vous êtes vous pas aperçu que votre rêve, ......ça n'était pas seulement d'avoir votre propre cheval? Et si ça n'était pas plus que ça ? Est-ce que vous ne vouliez pas avoir une complicité remarquable avec lui ? Est-ce que vous ne désiriez pas de tout votre être réaliser ensemble les choses les plus folles ? Nous voulons toujours plus, alors que nous avons déjà beaucoup. Il y a tant de gens qui sont malheureux car ils sont perpétuellement insatisfaits... Votre cheval ne saute pas assez haut ? Mais soyez déjà heureux d'en avoir un! Et plus encore, soyez heureux de le savoir en bonne santé ! Petit Passy &#9829; Nous irons jusqu'au bout, peu importe les autres blessures qui nous ferons face!"

"Le temps passe et l'injustice de la vie m'apparaît. Je sais pas pourquoi c'est toujours nous, et je crois qu'il n'y a pas de raisons. C'est comme ça, c'est tout, c'est la vie. Et vous voyez, le truc, c'est que j'emmerde l'injustice de la vie. J'ai décidé que je ferais ma vie comme je la rêve, même si elle est très loin d'être identique à mes souhaits, j'ai choisi de me battre au quotidien pour l'y faire ressembler le plus possible. Non, je ne suis pas de ceux qui se laissent abattre par les tourments de leur histoire. Moi, je dicte ma lois ! Et ceux que ça gêne dégagent de mon royaume."

"Viens, on plaque tout, on part seul, rien que toi et moi, rien que nous. On part, on s'exile, on s'isole. Viens, on oublie tout, on tourne la page, on recommence tout. On fait comme si rien de tout ça c'était passé, comme si c'était rien qu'un mauvais rêve. Et on oublie pas de dire à tous les autres que si ça leur plait pas c'est pareil. C'est notre vie, pas la votre. Oubliez nous, nous ne sommes que de passage, nous ne sommes que de voyage.. Oui, nous voyageons, sans destinations, sur une route sans fin. C'est ça, la vie. P &#9829;"

"Parce que tu vois, même si t'es absolument tout l'opposé du cheval dont je rêvais, tu es celui que j'aime, plus que tout, et pour rien au Monde je ne pourrais regretter de t'avoir rencontrer. Malgré toutes les épreuves. Tu sais ce qui nous maintient en vie ? C'est tous ces moments fabuleux à tes côtés, toutes ces conneries... Quand tu venais en trottant et en hennissant lorsque je retournais te chercher du près, quand on faisait la course vers la barrière, que tu me dépasser avec un balancement d'antérieur, allait jusqu'au bout, pilé sec, et m'attendait l'air con. Lorsqu'on partait en balade et qu'on pique-niquait avec Upsilon & Mylène. T vois, moi ce que j'ai retenu c'est ça. C'est pas l'unique fois où on a sauté 90cm, c'est pas tes premiers galops placés, non tout ça c'est superficielle. Ce monde, ces gens, tout, tous, ils sont superficielles. Ils se rendent pas compte, ils ne savent pas. La chance qu'ils ont de pouvoir vivre sans crainte."

"Vous savez très certainement que votre vie est un long voyage. Pour accomplir ce voyage sans fin, vous empruntez des chemins. Ces chemins représentent les différents degrés de bonheur que vous vivrez tout au long de votre existence. Vous pouvez alors choisir les individus avec lesquels vous voulez partagez ce voyage, ces chemins, ce bonheur. Mon compagnon à moi, c'est mon petit pur sang. Lorsque les gens comprendront qu'un cheval peut devenir plus qu'un simple animal, lorsque les gens sauront les choses folles que l'on peut vivre avec, ils comprendront alors à quel point j'aime mon cheval. Et même si cela peut paraître débile aux yeux de ces gens qui n'ont pas eu la chance de vivre cela, et bien ça n'a pas d'importance : Car aujourd'hui, grâce à Passy, je sais où je vais, je sais ce que je veux et surtout, je sais que mon amour est véritable, et que quelque soit les galères qui nous arriverons, nous marcherons vers le bonheur tant que nous aurons la force de tenir debout !"

J'aurais voulu plaquer mes mains contre mes oreilles. Je ne voulais pas les écouter, je refusais d'entendre la vérité, j'étais tellement obstinée dans mes rêves, accrochée à mes espoirs, qu'à cet instant précis, j'aurais été capable de démontrer que 1+1 n'était pas égal à 2. Ils avaient apporté avec eux toutes les preuves scientifiques nécessaire, mais je ne les voyais pas. Non, je ne pouvais pas les voir, j'en étais totalement incapable. Comment pouvaient-ils me dire ça ? S'en était assez, leurs paroles passaient mes frontières au delà de tout mes efforts, elles me transperçaient de l'intérieur. J'avais mal, tellement mal... Je devais les fuir. Tous, aussi nombreux qu'ils étaient ! Aucun d'eux n'était capable de comprendre ce que je ressentais, j'en étais persuadée, car si cela avait été le cas, ils ne m'auraient pas dit tous ces mots pleins de désillusions...

Et tous leur dire se mélangeaient dans ma tête, j'avais en moi cette sensation de désarroi, tout était en désordre, et je me forçais à cacher ma détresse. Je ne faisais pas partie de ceux qui se laissaient gagner par la peur ou le découragement, je n'étais pas une lâche, moi. Je devais être forte pour leur prouver qu'ils avaient tous tord. Il fallait que je leur résiste!

Je suis partie là où je serais seule. Et c'est uniquement à l'écart, que je me suis autorisée à m'extérioriser. Alors, j'expulsais hors de moi par des sanglots, peurs, tristesses, déceptions, regrets, désespoirs, colères,... J'avais en moi cette infâme boule qui vous ronge le ventre, je voulais juste crier, hurler, que ce n'était que mensonge. J'aurais souhaité m'arracher toute cette peine qui coulait à flot...

A cet instant j'ai compris que je ne pouvais pas être forte seule, alors j'ai sortie mon portable et j'ai appelé ma petite maman... Cette merveille sur Terre qui m'avait non seulement donné la vie mais aussi une raison de vivre... Je pleurais, mais elle savait être là, elle connaissait les mots, et son calme et sa confiance en elle me firent comprendre à quel point j'avais été idiote.

Quoi qu'ils auraient pu penser de nous, et de la fracture de Passy, ils ne pouvaient pas influencer notre décision : Nous nous battrons jusqu'au bout, pour sa vie. Si on dit que l'amour est la plus forte de toutes les armes, ça n'est pas pour rien."


"Vous savez, le bonheur, c'est pas un résultat, c'est pas quelque chose qu'on obtient après une longue route, tout comme le malheur n'est pas le résultat d'épreuves insurmontables. Non, le bonheur, c'est la joie d'être à un instant T.

Vous pouvez être heureux parmi tous les soucis de la vie,
il suffit juste de ne pas voir ce que l'on a plus, mais de voir ce que l'on a encore.

Vous voyez, là, après tout ce que nous avons vécu,
je suis heureuse : parce que sa simple présence m'offre tout le bonheur du Monde..

Apprenez à profiter de l'instant présent !"

"Vous, vous voulez à tout prit partir en concour, gagnez des coupes, remporter des flots. Vous, vous désirez partir galoper à fond les bananes dans un grand champ, et avoir pleins de belles photos. Vous, vous rêvez de partir sur la plage, et de vous baignez avec votre cheval.

Moi, je ne désire qu'une chose : qu'il sorte de ce ****** de box !!!"

j'ai acheté un poney D de 8 ans OI il y a 2 ans, quand je l'ai essayé il est au top, arrivé une semaine après chez moi, un vrai monstre, peur de tout, saut en cloche, dérobade, refus en passant par les coups de cul, il s’encapuchonnait, pas de tension sur le mors ( peur du mors).
Pendant une saison éliminée , chute sur chute mais j'ai pas cédé j'ai continué à me battre et maintenant en poney en OR et maintenant je dois le vendre car je le gène pour certain saut ou quoi, je fais grande dessus

Comment pourrais je oublier tout ce qu'on a vécu, c'est impossible! Déjà deux ans qu'une si belle histoire a commencé. Loin d'avoir un début parfait et pourtant petit à petit on progresse ensemble; Au fil du temps j'ai appris à te connaître, maintenant je te connais par coeur… On avait tout surmonté les rumeurs et les galères, tout combattu, chaque obstacle, chaque coup bas mais je croyais en Nous! On était invincible, intouchable… Deux battants, deux guerriers! Notre complicité en disait long. Comme quoi tout peu changer d’une P5 au P1
Je ne remercierais jamais assez ! Maintenant à moi de t'emmener loin vers quelqu’un d’autre de bien. Tu seras toujours mon loulou et je penserais toujours à toi. Je n’oublierai jamais tout ce qu'on a fait ensemble, tu crois que je vais l'oublier ? Je n'oublier rien de se qu'on a vécu je te le promet !
La sensation que sa faisait quand je montais sur ton dos, le bonheur que j'avais quand je te voyais gravés à jamais dans ma tête.
Mon rêve, mon premier, notre histoire, notre combat, nos réussites, notre confiance, nos moments de complicités, nos moments où nous ne faisons qu'un. 
Mon amour de poney, celui qui m'aura fait passer 2 années merveilleuses. Le 26.05.2010 gravés dans ma tête
Tu m'auras tout donné et tout appris. Certains diront que c'est un poney comme les autres. D'autres penseront qu'il ne serre a rien et heureusement, nous sommes tous différents. 
Il s'est donné à fond sans baisser les bras, il a fait de son mieux pour me mener au plus haut.

Pour mon ancienne DP, Upsie :

Je ne comprends pas les gens qui n'ont pas de passion, pas d'objectif. Une passion c'est un truc qui te fait oublier les bobos de la vie, qui te fait chercher dans tes réserves toutes tes traces d'énergie juste pour aller encore plus haut, encore plus loin. C'est ce qui permet de tenir la barre à peu près droite et qui te permet de souffler. C'est quelque chose qui te prend aux tripes et qui t'aide à avancer... Ça permet d'oublier le quotidien, les faux semblants de la vie et de remettre les batteries à zéro.
Parce qu'elle est fidèle à elle-même, toujours là pour écouter, être attentive à ce que je lui demande, parce qu'elle est mon pilier et parce que quoi qu’il arrive elle est toujours là, Upsie.

C'est comme oublier la terre, oublier de respirer, c'est comme sourire, et avoir envie de rire. Au fond c'est indescriptible, parce que c'est imperceptible. C'est clair qu’on n’est pas parfaites, on ne connait pas tout au monde ! On ne sait pas tout faire bien, mais on connait la magie par cœur. Et parce qu'au fond, c'est juste toi & moi contre le reste du monde.

Parce qu'au fond ce qui compte ce n’est pas le résultat c'est tout le ressenti. L'important c'est le présent. L'essentiel c'est elle. Upsie.

Voilà.

J 'en avais écris énormément, mais un texte qui se retrouve beaucoup sur les blogs : c'est celui ci :
et j'ai refais des recherches, je le trouve encore sur pas mal de blog...

La fusion de deux corps étrangers se met en place.
C'est une question de réussir à se partager, à ne rien se cacher, se comprendre,
s'abstenir, veiller l'un sur l'autre, se parler :
l'égoïsme dans cette passion, cette vie; n'existe pas.
On se coupe du monde une journée .
On oublie cette tristesse qui entoure nos jours. Elle n'existe plus;
On arrive même à s'oublier nous même.
Seul le cheval sait ce qu'il fait . Il sait où il nous guide. Prendre soin de nous.
Fermez les yeux au galop. Gardez renes longues .
Cette complicité, cette confiance , C'est un ami, un Meilleur ami , il sait tout de vous.
C'est un parent. Mais personne ne l'a jamais compris.
Il a toujours un message pour Nous.

©Cassandre S.

Soyez indulgents, ces quelques phrases sont le prologue du "livre" que je consacre à P'tit Loup, le cheval de ma fille, depuis 4 ans dans la famille :

Je m’étais pourtant bien jurée de ne plus m’attacher à l’un de ces êtres superbes, généreux, puissants et fragiles tout à la fois.

De ceux qu’il y a des millénaires, nous autres humains baptisâmes « La plus belle conquête de l’homme », imbus de notre suprématie, sans jamais nous poser la question de savoir qui, de l’homme ou du cheval, avait conquis l’autre.

Je m’en étais fait la promesse – juré craché – ayant trop vu ma fille chérie souffrir de leurs maux, torturée par leurs injustes souffrances, malade de leur déchéance.

Notre adorable M....., libérée de ses tourments, éternellement jeune, infiniment ravissante, galope depuis trois ans dans les prairies d’Avallon.

N..... notre beau guerrier foudroyé, clopine dans son pré, invalide à 7 ans. Rêve-t-il quelquefois des terrains de concours qu’il a quitté en pleine ascension ?

Alors, c’était dit : terminés les soucis, achevées les insomnies, je serai indifférente, présente, mais indifférente !

Que le nouvel arrivant s’estime heureux d’être monté respectueusement avec l’art, le sentiment et la générosité que lui offrira sa cavalière !

Ce cheval – son nouveau compagnon - c’était décidé, je le considèrerai comme il devait l’être : un animal auquel nous assurerions gîte, couvert, soins, temps et travail, un point c’est tout !

Oui, oui… je me l’étais promis !... Il est quand même dommage qu’à cet âge avancé je sois dans l’impossibilité de tenir les promesses que je me fais à moi-même.

Il fallut seulement attendre la visite vétérinaire d’achat, quand je le vis, poulain encore, hésitant, confiant, irrésistible dans la gaucherie de sa maladresse, magnifique dans ce corps en changement ;
il fallut qu’il pose le velours de ses tendres naseaux au creux de mon épaule,
il fallut que la douceur de son souffle réchauffe mon cou,
il fallut… et bien, en fait, il ne fallut pas bien longtemps afin qu’il fasse de moi sa groupie, sa pourvoyeuse de gourmandises fourragères, son affectueuse (faute de toujours efficace) groom d’occasion.

Voilà pour ma participation. Merci à celles et ceux qui auront eu le courage de lire...


Si ce n’était lui

Je ne saurais prétendre détenir la clef du bonheur ni celle de l’amitié véritable, je ne peux que décrire ce qu’il m’est permis de vivre depuis que ce petit bonhomme est entré dans ma vie.


Un vrai chamboulement, ça on peut bien le dire.


Il a mis ma vie sans dessous dessus. Tout ce en quoi je croyais et que je ne crois plus, toute cette vie dont je rêvais et dont je ne rêve plus.


Après tout, quoi que je puisse en dire, je l’ai bien cherché : c’est tellement mieux ainsi !


En si peu de temps il m’est devenu indispensable. Comme une béquille sur laquelle on s’appuie, il est mon oxygène. Sans lui je ne pourrais vire, à peine survivre.


C’est un petit bonhomme pas plus haut que trois pommes. Une véritable tornade de douceur et de gaieté, un petit bout de choux comme il me plaît à le dire.


A travers ses yeux tout devient plus beau. Le regard sincère, les yeux plein d’innocence (moi qui la croyait perdue voilà qu’elle vit encore !).


Mon p’tit Bou, c’est un coin de paradis, un pays qui n’a pas encore été conquis.

C’est un savant mélange de fleurs sauvages et de parfums apprivoisés.

Il est ce havre de paix où il fait bon se reposer, où l’on aime se blottir pour se réchauffer.

Il est cette lueur qui vous réchauffe le cœur et vous fait pleurer devant tant d’humanité.

Il est celui en qui je crois et en qui j’ai toute confiance.

C’est un espoir, une amitié naissante, un brin de complicité. C’est une histoire de respect, une leçon d’humilité : un apprivoisement tout en douceur.

C’est la rencontre de deux histoires, deux vies, deux êtres qui ne font qu’un. Cette histoire c’est la nôtre, presque un rêve devenu réalité. C’est un lien qui nous uni ; ce petit je ne sais quoi qui nous attache et nous tourmente. C’est ce cœur qui prend le pas sur la raison, cette envie qui vire à l’obsession, ces prétextes en rafale pour ne rester qu’avec lui. C’est cette volonté de tenir debout pour lui, rien que pour lui.

Cette envie de voir par ses yeux et ne faire qu’un avec lui. Cette image d’homme centaure qui ne vous quitte pas l’esprit. C’est une histoire sans fin, un perpétuel commencement.



Etre avec lui, c’est être entre ciel et terre, à mi chemin entre le paradis et l’enfer.

Tellement de force et de douceur, d’amour et d’amitié, de joie et de douleur…

On s’appréhende, on se juge, on s’aime et se déchire. On a envie, on se retient, on avance puis on recule. Quoiqu’on fasse, quoiqu’on dise on est ensemble pour le meilleur et pour le pire.

On y va lentement mais au bout des sentiments, on n’en laisse pas une miette.


C’est un don total de soi. C’est l’aimer pour ce qu’il est, sans reproche ni regret, sans vouloir le changer. C’est se jurer fidélité sans toucher à sa liberté.


Si ce n’était lui ça ne saurait être un autre. Comme deux siamois aux cœurs battants à l’unisson, il est mes jambes et moi sa tête. Un peu complémentaires mais tellement différents nous ne formons qu’un alors que nous sommes deux.

Il est un peu ce père que je n’ai jamais eu : rassurant et bienveillant. Il est ce frère dont je rêvais tant : un brin protecteur et mon confident. Il est cet ami tellement amusant…

Il n’est bien que dans mon bonheur et ne s’épanoui que dans mes bras un peu comme si on était lié par le sang.



Il est un rêve à lui tout seul mais ne sert que ma réalité. Il est un peu de moi et beaucoup de lui, sans autre procès nous ne formons pourtant qu’un.


C’est mon alter ego et mon essentiel ; une vie bien plus importante que la mienne.


Entre nous ni dieu ni maître, une simple relation de cause à effet. Une confiance à toute épreuve et de l’amour à s’en indigner. Des silences qui valent de l’or : pour s’entendre et se comprendre il faut d’abord s’écouter.


Il est un ange et un démon selon les jours et les saisons.

L’aimer, c’est lui tenir tête sans jamais s’énerver ; c’est ne rien dire et se taire, le laisser s’exprimer. C’est faire de nos idées les siennes, le convaincre sans le vaincre.

L’aimer, c’est le laisser choisir de nous emmener dans sa réalité.



Pleurer pour un rien, rire beaucoup de lui et puis de moi… l’aimer de tout mon être… Je n’ai rien trouvé de mieux à faire que passer ma vie à lui plaire, lui dire des mots d’amour que certainement il ne comprendra pas.

Aspirer ses soupirs, apaiser ses peines… Je suis peut être trop naïve de vouloir me serrer contre son cœur, espérer le rendre heureux.


Des querelles, des désaccords c’est aussi un dialogue : après tout c’est comme cela que l’on s’apprivoise.


Je le veux lui et rien que lui. Je ne fais pas de cadeaux, c’est comme ça, je l’aime beaucoup trop pour aller me pendre à d’autres ailes.

Il n’y a rien de mieux sur terre que quand il m’appelle, qu’il me suit, qu’il ne demande rien d’autre qu’à me plaire.


Il a ce don, ce pouvoir de me rendre belle, de me rendre heureuse. Il a su trouver les bons mots et les bons regards. Dans ces grands yeux noirs, je ne peux que m’y plonger, difficile de résister. C’est à chaque fois magique quand il vient contre moi, quand quelque part il me dit que je suis à lui.


Dieu c’est fou qu’est-ce que je peux l’aimer !

Il est ce jardin que l’on veut secret pour ne pas se dévoiler mais c’est sans compter sur lui qui transperce mon cœur d’une telle innocence qu’un enfant ne le toucherai pas aussi profond.


Qu’est-ce qu’il me fou la trouille ! Il me dépouille de ma raison et de tout mes sens. Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Ca va pas je déconne à tour de bras, je ne me reconnais plus.

Je ne suis plus la même avec lui mais impossible d’arrêter, de prendre sur moi, je craque à tout les coups. Impossible de résister, je suis totalement à ses pieds. Je fais tout pour lui, je suis sa marionnette, il tire les ficelles ! Il a surement trouvé la clef ou bien je lui ai donné.

Ca peut paraître fou mais je n’ai aucun regret, ce n’est pas de l’esclavage, c’est ce que je voulais. Sa vie plutôt que la mienne, c’est lui un point c’est tout : mon évidence et mon essence.



Alors j’y pense et puis j’oublie tous les jours, chaque nuit à ce regard qui me supplie de rester là, à cette façon qu’il a de se blottir contre moi.

Qu’il vienne se planter dans mon cœur, je crois que c’est déjà fait.



Mes folies lui sont lourdes, je le sens, je le sais mais demain à nouveau il me prendra la main pour m’emmener au fond de lui.

Ses coups de gueule me font marrer il le sent, il le sait mais demain il me prendra la main pour m’emmener au fond de lui et me montrer ce qu’il y voit.

Notre histoire s’écrit alors au grès de nos envies.



Au final je ne crois qu’en lui sans aucun doute ni méfiance, il cicatrise mes blessures passées.

On le sait bien tout les deux même si on se perd, même si parfois on se ment, même si on se cherche : lui et moi c’est pour la vie, condamnés à ne faire qu’un, à être un mystère pour les uns, une énigme pour les autres.


Pour lui, il n’y a rien qui me soit impossible, inimaginable, irréalisable.

Il est mon petit miracle, celui auquel je ne croyais plus. A partir de là je refuse de renoncer à ses rêves puis aux miens. On s’accroche, on s’aide, on se donne des ailes.

A défaut de la lune nous atterrirons dans les étoiles, mais une chose est sûre, lui et moi c’est pour la vie.



Malgré ces deux mondes qui nous séparent, malgré un langage différent, au plus je le vois, au plus je lui ressemble…



Nous avons nos propres mots : gros comme le monde à l’infini sont sans doute nos préférés.



C’est ce petit bout de rien qui fait que tout va bien. Toutes ces choses insignifiantes qui veulent dire beaucoup. Ce sont ces petits regards et ces silences qui nous font toucher le ciel.

Ces petites victoires qui vous remplissent le cœur.



En fait lui, c’est être acceptée dans son monde et sa réalité. C’est quand il me vit comme une amie et non une ennemie. C’est quand il a envie d’apprendre et se laisser guider, quand à son tour il devient maitre et moi élève.

C’est un peu tout et son contraire, un jeu de rôle permanent, se mettre à la place de l’autre pour comprendre ses réactions.



C’est être sur son dos et sentir une harmonie, sentir l’autre prêt à se damner pour nous, à vouloir notre bonheur.



Etre avec lui c’est ce sentiment de ne plus jamais être seul, d’être compris et d’être aimé.

De ne faire qu’un bien au-delà de ce qui nous entoure.

Etre avec lui c’est un sentiment de liberté, une sensation d’enfin respirer. C’est apprendre à avoir confiance en soi pour avoir confiance aux autres. C’est un travail sur soi avant d’être un travail sur l’autre.

Etre avec lui c’est appréhender le monde avec d’autres yeux que celui de l’Homme.

Mon cheval, ce n’est pas MON cheval, ce n’est pas UN cheval. C’est un ami avant tout et mon compagnon de route. Il est un partenaire de danse merveilleux, une oreille attentive à qui je peux tout dire sans prononcer un mot, une épaule sur qui pleurer, un ami avec lequel on peut rire.

C’est le seul être que je laisse pénétrer au plus profond de mon âme, lui seul en a la clef.

Il sait tout de moi, même mes petits travers et c’est pour lui que j’essaie d’être une personne meilleure de jour en jour.



Alors, à tout ceux qui disent « ce n’est qu’un cheval » je me permets d’insister et de dire « non ce n’est pas qu’un cheval ».

Il pourrait être un chien, un chat, un ami, un enfant.



Un cheval c’est un compagnon qui nous apprend à être humain puisque c’est égoïste de vouloir que l’autre reste mais que c’est aussi être humain que d’aimer à en crever de voir l’autre partir…



" A nous deux imparfaits nous formons un parfait: un passé, un présent, un futur."

OH, que j'aime ce post

Tout y est, tristesse et bonheur et toujours, toujours, au travers de vos phrases : INFINIMENT D'AMOUR.

Cet amour que seuls des passionnés peuvent connaître :

L'amour qui pardonne, qui souffre, qui doute, qui rit, qui se décourage et qui persévère, l'amour qui épanouit...

Merci pour ces jolis textes et merci par avance pour d'autres à venir

Magnifique post

Allison44, ton texte est vraiment beau, et bien écrit qui plus est ... félicitations

Je poste ma contribution !


Pour notre premier anniversaire, en août dernier.

"Et aujourd'hui, cela fait 1 an que le rêve est devenu réalité...

1 an avec les bonnes et les mauvaises séances, 1 an avec les jours de sourire-jusqu'aux-oreilles et les jours de larmes. 1 an d'âneries à n'en plus finir, 1 an à se connaître un peux mieux chaque jour. 1 an de doutes, de découvertes, de rires, de pleurs, de progrès, de joie. 1 an pendant lequel tu m'as appris à aimer certains mots,
amour, confiance, équilibre, estime, et à en détester d'autres. 1 an et on a réussi, on a gagné, on l'a prouvé.
1 an avec des étoiles plein les yeux, des rêves plein la tête et de l'amour plein le coeur. 1 an de bonheur à l'état brut, de magie à haute résolution.

1 an avec tes bêtises, tes naseaux dans mon cou et un sourire sur mes lèvres.

Je t'aime, et ce n'est que le début... &#9829;"

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Pendant une de nos phases de grosse, grosse galère :

"Avec les chevaux, comme dans toutes les relations avec n'importe quels êtres vivants, il y a des hauts, il y a des bas. Mais c'est dans les bas que l'on mesure la force de ce que l'on a construit. Parce que malgré la galère, on continue à vivre ces petits moments de rêve, d'autant plus précieux qu'ils sont rares. Parce que malgré tout... rien n'entache un tel amour, rien n'atteindra jamais un tel bonheur."

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Le jour où j'ai réalisé qu'il ne nous restait qu'un an ensemble...

"Le temps s'écoule, file, se faufile, et toujours, finit par s'imposer. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, qu'ils disent tous. Quelle idée de courir... et puis, sommes-nous seulement obligés de partir ? Ne pourrions nous pas nous arrêter, pour regarder, respirer ?

Ainsi, sans cesse, j'entends l'aiguille des secondes qui s'active, se plantant encore un peu plus loin dans ma chair. C'est dur, dur de laisser le temps au temps, dur de rester immobile, quand on voudrait hurler qu'on a mal.
Crier ne change rien, le temps ne se retourne pas.

Pour Nougat, grâce auquel, comme par magie, tous les mauvais moments s'évanouissent, mais avec qui les meilleurs passent un peu trop vite.
Et pour tous ces instants de temps, que je voudrais pouvoir vivre à l'infini."

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Pour son anniversaire, à lui



"Le 22 mai 2001...

Moi, je n'avais même pas 4 ans, lui il avait quelques heures, je n'avais même pas idée qu'il puisse exister, je n'avais même pas idée que son existence puisse un jour croiser la mienne.
Et je n'avais certainement pas idée que, 11 ans plus tard, il serait la seule condition nécessaire à mon bonheur.
Je ne m'imaginais certainement pas que, 11 ans plus tard, il serait responsable
d'autant de mes sourires, que ma bonne humeur ne dépendrait que de tous les moments passés avec lui. Que le regarder éparpiller méthodiquement toutes mes affaires pendant que je le prépare serait le plus beau moment de mes journées. A moins que ce ne soit celui où il arriverait du fond de son paddock pour venir fouiller mes poches. Ou celui où ils me verserait la moitié de son abreuvoir dessus alors qu'il fait -10°C et que je gèle déjà très bien toute seule. Ou celui où il essaierait de s'arrêter en plein milieu d'une séance pour goûter LE brin d'herbe qui a poussé au bord de la carrière. Ou celui où il chopperait ma cravache alors que je suis à la bourre et me regarderait avec un air de "non c'est pas moi". Ou celui où il renverserait pour la 26ème fois le seau que je viens de remplir. Ou celui où il exploserait toutes mes fiches de révisions en voulant regarder ce que je fais sur la porte de son box.
Ou celui où je lui planterais un bisou sur le bout du nez, et où je lui dirais pour la 2853ème fois "je t'aime".

11 ans plus tard, le 22 mai 2012 ; demain...

Joyeux anniversaire mon Ange. &#9829;"

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Voilà... J'en ai mis beaucoup, mais j'adore écrire, et avec lui, j'ai eu de quoi écrire des pages et des pages... Alors c'est pas spécialement beau, ni spécialement bien écrit, c'est même sans doute assez guimauve, mais bon...

julierds a écrit le 01/10/2012 à 09h14: Voilà pour ma participation. Merci à celles et ceux qui auront eu le courage de lire...

Ceux qui ont le courage de lire sont bien récompensés... C'est sublime ce que tu as écrit... Et tellement vrai, et tellement difficile à exprimer...

scouba a écrit le 01/10/2012 à 08h56: Soyez indulgents, ces quelques phrases sont le prologue du "livre" que je consacre à P'tit Loup, le cheval de ma fille, depuis 4 ans dans la famille : Je m’étais pourtant bien jurée de ne plus m’attacher à l’un de ces êtres superbes, généreux, puissants et fragiles tout à la fois. De ceux qu’il y a des millénaires, nous autres humains baptisâmes « La plus belle conquête de l’homme », imbus de notre suprématie, sans jamais nous poser la question de savoir qui, de l’homme ou du cheval, avait conquis l’autre. Je m’en étais fait la promesse – juré craché – ayant trop vu ma fille chérie souffrir de leurs maux, torturée par leurs injustes souffrances, malade de leur déchéance. Notre adorable M....., libérée de ses tourments, éternellement jeune, infiniment ravissante, galope depuis trois ans dans les prairies d’Avallon. N..... notre beau guerrier foudroyé, clopine dans son pré, invalide à 7 ans. Rêve-t-il quelquefois des terrains de concours qu’il a quitté en pleine ascension ? Alors, c’était dit : terminés les soucis, achevées les insomnies, je serai indifférente, présente, mais indifférente ! Que le nouvel arrivant s’estime heureux d’être monté respectueusement avec l’art, le sentiment et la générosité que lui offrira sa cavalière ! Ce cheval – son nouveau compagnon - c’était décidé, je le considèrerai comme il devait l’être : un animal auquel nous assurerions gîte, couvert, soins, temps et travail, un point c’est tout ! Oui, oui… je me l’étais promis !... Il est quand même dommage qu’à cet âge avancé je sois dans l’impossibilité de tenir les promesses que je me fais à moi-même. Il fallut seulement attendre la visite vétérinaire d’achat, quand je le vis, poulain encore, hésitant, confiant, irrésistible dans la gaucherie de sa maladresse, magnifique dans ce corps en changement ; il fallut qu’il pose le velours de ses tendres naseaux au creux de mon épaule, il fallut que la douceur de son souffle réchauffe mon cou, il fallut… et bien, en fait, il ne fallut pas bien longtemps afin qu’il fasse de moi sa groupie, sa pourvoyeuse de gourmandises fourragères, son affectueuse (faute de toujours efficace) groom d’occasion.

Euh... moi j'le veux le livre en entier

il sont tous super

nzanne a écrit le 01/10/2012 à 18h16: Euh... moi j'le veux le livre en entier

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