Des textes que vous avez fait pour vos chevaux

nzanne a écrit le 02/10/2012 à 22h10: Dommage...

oui dommage moi aussi j'aurai voulu lire le livre.

Alors, juste un petit bout (pas le meilleur souvenir de P'tit Loup mais depuis, lui, sa cavalière... et moi nous en sommes remis)



Vendredi 23 janvier 2009 (début de 4 ans) :

Aujourd’hui, on saute.

Bonne détente dans le manège et on y va.

Une barre , deux barres, trois barres… je suis un peu distrait mais ça va.

Une autre barre. On y va mais j’ai l’œil fixé sur cette grosse jument hystérique qui s’arrange toujours pour se placer sortie d’obstacle.

On y va mais… qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

Mon antérieur droit s’est soulevé tandis que le gauche restait à la traîne et emportait avec lui la barre.

Je ne pourrai pas retomber sur mes pieds, c’est impossible… je tombe… nous tombons, roulons à terre l’un et l’autre….

J’ai mal et reste couché en biche. Mon dos, mes jambes, ma tête sont couverts de ce sable qui est aussi entré dans mes naseaux et mes oreilles.

A côté de moi, Eva est assise et grimace en se tenant l’épaule droite. Je l’entends qui s’inquiète pour moi.

Dans les tribunes, « Maman » toute pâle tient son caméscope à bout de bras.

J.B., blême lui aussi, me fait relever : je ne pose pas le pied droit par terre.

« Maman » lui crie alors que ma guêtre a glissé et bloque l’articulation de mon pied. Guêtre enlevée, je peux marcher correctement et retourne vers ma cavalière. Elle s’est redressée mais retombe accroupie à mes pieds et signifie à J.B. de se pousser car la nausée qui l’envahit pourrait bien se concrétiser sur ses bottes…

Je suis à côté d’elle, endolori, très ennuyé. Je lui lèche les mains, pour la rassurer et me réconforter.

J.B. m’époussette comme il peut avec des mouchoirs en papier. Eva est très pâle et souffre mais se hisse toutefois à nouveau en selle.

Nous devons y retourner tout de suite : j’ai peur (elle n’est pas fière non plus) et je me retiens à l’approche du premier obstacle mais elle m’encourage et me laisse le franchir au trot.

Nous enchaînerons ensuite au galop sur trois obstacles à deux reprises afin que je ne garde pas un trop mauvais souvenir de cette séance.

Retour au box : nous ne sommes pas vraiment en bon état, Eva et moi.

« Maman » non plus d’ailleurs qui reste toute tremblante, ne sait pas quoi faire pour aider ma cavalière et finit par laisser choir sa selle à leur désespoir commun… Y’a des jours !...

Massages avec du Synthol en gel pour tous les deux.

(et une luxation acromio claviculaire bien douloureuse pour la cavalière qui a attendu une semaine pour aller chez le docteur sans arrêter de monter pour autant)

Up

" il y en a plein.
Des bais, des alezans.
Des pies, des Rouans.
Et puis il y a vous.
Et ça fait toute la difference.

Certains chargent les barres. Ne peuvent avancer sans talloner une bonne dizaine de fois, ou sans un coup de cravache derrière la jambe.

Vous aussi, vous êtes insupportables. Je mets 150 ans pour vous passer le filet, et vous n'avancez qu'après 10 minutes de lutte acharnée.
Vous aussi, vous passez au galop - ou au pas - devant une barre au sol.
Vous aussi, vous m'avez fait tomber maintes fois, et m'avez mise dans une colère pas possible.
Vous aussi, vous avez beaucoup de défault. Vous n'êtes pas des cracks de saut, et vous n'êtes pas champions de France en M&A.

Mais vous êtes là quand j'en ai besoin, vous savez faire la bétise qui me redonne le sourire. Vous vous donnez a fond quand vous le voulez, et vous avez un caractère de merde, certes, mais éxeptionnel. Vous aimez m'en faire voir de toutes les couleurs, et vous savez que j'aime bien ça. Vous savez qu'il suffit de quelques foulées de galop pour que je soie aux anges. Qu'il suffit d'un rien pour que j'oublie toute tristesse, quand je suis auprès de vous.

Et c'est ce qui fait, que vous êtes exeptionnels, et que je vous Adore .

T.I.N.I.K.

5 poneys qui font battre mon coeur. "

Julierds..autant te dire que j'ai le souffle coupé. Ce texte est superbe. Je nous retrouve, mon cheval et moi, dans cette description de l'amour inconditionnel. Je me permets de le garder quelque part dans un petit coin de mon pc. Merci beaucoup pour ces jolis mots qui expriment si clairement cette relation parfaite.

voici un de mes poèmes:

[/center]mon poney

[center]ce soir là
[/center]il était plein de joie
[center]A la vue de son pré
[/center]il a caracolé
[center]quand ses naseaux
[/center]furent libérés
[center]du licol trop serré
[/center]il a galopé
[center]Arès quelques instants
[/center]il est revenus en trottant
[center]Me demander d'un air malicieux
[/center]une carresse d'adieu
[center]je l'ai regardé s'éloigner
[/center]bientôt je n'ai plus bu que sa crinière [center]ébouriffée

clarousse

les filles !

Et qu'est-ce qu'on dit ? ENCOOOORE

calvesa a écrit le 09/10/2012 à 19h34: Julierds..autant te dire que j'ai le souffle coupé. Ce texte est superbe. Je nous retrouve, mon cheval et moi, dans cette description de l'amour inconditionnel. Je me permets de le garder quelque part dans un petit coin de mon pc. Merci beaucoup pour ces jolis mots qui expriment si clairement cette relation parfaite.

Merci à toi. Ca me touche beaucoup.

J'avais commencé à écrire à cela quand j'étais malade (une petite grippe lol) et que j'avais interdiction de sortir de chez moi et donc pas possible d'aller voir mon gros pendant une semaine.

Ce texte est en perpétuelle évolution.

Je rajoute des textes, reformule des phrases...

Bref ça évolue en même temps que notre relation et nos envies.

Je me permettrais d'éditer mes écrits ici.

julierds a écrit le 10/10/2012 à 11h35: Merci à toi. Ca me touche beaucoup. J'avais commencé à écrire à cela quand j'étais malade (une petite grippe lol) et que j'avais interdiction de sortir de chez moi et donc pas possible d'aller voir mon gros pendant une semaine. Ce texte est en perpétuelle évolution. Je rajoute des textes, reformule des phrases... Bref ça évolue en même temps que notre relation et nos envies. Je me permettrais d'éditer mes écrits ici.

A très bientôt le plaisir de re découvrir ta prose.

En voici un deuxième. Par contre je suis désolée mais je n'arrive pas à faire court.

C’est à croire que le monde s’est arrêté de tourner, pour une heure, un instant en tout cas bien trop longtemps.
C’est mon sang qui n’a fait qu’un tour, où plus rien n’avait d’importance.
Un seul but: te rejoindre au plus vite.
Cette peur, cette angoisse. Non ce n’était pas possible : pas toi, pas à toi ce n’était pas possible tout simplement.
Il a fallu que je te rejoigne au plus vite en essuyant ces larmes et esquissant un sourire.
Pour toi rien que toi, il fallait que je sois là, que tu puisses t’appuyer sur moi comme je l’ai fait tant de fois avec toi.

Aujourd’hui et pour toujours notre vie allait changer.

Quel soulagement quand enfin, j’ai pu te prendre dans mes bras et te dire que tout aller bien se passer. Quand dans ton regard j’ai vu enfin que tu pouvais te laisser aller. Que de n’être plus seul tu avais retrouvé tes forces, que… Enfin, que cette communion serait un instant de paix.

Cette douleur qui fut tienne, j’aurais tellement voulu la prendre et la souffrir moi-même.
Mais non, tu es trop têtu pour partager cela avec moi. Ta douleur tu l’as gardé, tu as même voulu me ménager en faisant comme ci. Mais heureusement tout les deux on se connaît.
Pour le meilleur et pour le pire ! A la vie, à la mort ! T’en souviens-tu de ces promesses ? Je n’ai rien oublié.
Alors j’essuie mes larmes et je te souris, je rigole, je te dis que je t’aime et que tout va bien se passer, je te surveille et te laisse faire, je te laisse puis reviens. Et si jamais aujourd’hui était la fin ? Non pas maintenant, pas si tôt, nous avons tellement à vivre.

D’un calme à tout épreuve tu savais que tout ce qui était fait c’était pour ton bien.
De la confiance, de l’amour et encore de la confiance. Ce jour ci tu en as cloué plus d’un ! Comment est-ce possible ? Il n’aurait pas pu en être autrement. Il le fallait et tu l’as fait.

Rien d’impossible, rien d’insurmontable ; notre force c’est d’être deux. Et si de nous deux un seul devait survivre je m’effacerai alors volontiers.

Désormais, un de tes rêves c’est enfin réalisé. Un mal pour un bien c’était donc ça !
Un grand pré remplit d’herbe pour toi rien que pour toi. En voilà une bien belle récompense après cet épisode fâcheux.
Il faut dire que toi, dans un grand pré rempli d’herbe c’est un peu comme un enfant dans un magasin de bonbons. Des étoiles plein les yeux à ne plus savoir où donner de la tête.

C’est une étape de la vie, une de celle qui nous construit. En ce jour rempli d’émotions tu as alors bien grandi. De P’tit bout te voilà devenu Andaluz.

Une nouvelle dimension s’offre à nous. Un nouveau regard, un autre nous. Nous voilà désormais d’égal à égal et non plus de maman à enfant.

Merci maman Julie et merci P'tit bout, non pardon, Andaluz

allison44 a écrit le 30/09/2012 à 20h16: Je me réveille en sursaut. Quelque chose est différent, comme une électricité qui rôde... Je me lève et ouvre mes volets.Tout est blanc ! Je regarde mon portable : 8h07. Impossible de retourner me coucher ! Je m'habille, me prépare un chocolat chaud dans un thermos, prend 2-3 gâteaux à grignoter en route. 8h46, j'arrive au club.Les chevaux au box sont sur-excités ! Ils remuent dans tous les sens, attendant d'être lâchés dans cette poudre blanche. Je me dirige vers ton pré, tu as du me sentir arriver car au moment où je m'approche de la barrière, tu marches vers moi.Je te passe le licol et t'emmène à l'attache. Une fois là bas, tu me regardes avec tes grands yeux marrons, les oreilles pointées vers l'extérieur, écoutant le calme de cette matinée hivernale et enneigée. Tu ne connais pas cette chose blanche qui te collent aux pattes, ça t'intrigue. Je te caresse sur tout le corps, en commençant par ta jolie tête, jouant avec tes lèvres que tu claques sur mes doigts. Je passe ensuite à ton encolure musclée, elle est tellement plus belle maintenant ! Je sens ta chaleur, elle me réchauffe les mains. Vient le tour de ton épaule, je descend le long de celle ci jusqu'à ton sabot, voir si tout vas bien. Je passe à ton dos, avec cette colonne qui ressort et qui te rend si inconfortable à cru. Le ventre, où je sens chacune de tes veines. Puis la croupe, musclée elle aussi, un vrai moteur 150 chevaux ! Les postérieurs, et pareil de l'autre côté.Je commence le pansage, m'attardant sur tes membres, afin d'enlever la neige et la boue accumulées. Je vais pour te mettre le filet et m'arrête : ce sera licol :) Je pose ton tapis rouge (ça va flashé ^^) et ta selle.Tu sens ce qui se prépare ! En selle ! On part, tu avances d'un pas vif, tapant tes sabots les uns après les autres dans cette poudreuse, tu baisses la tête, la relèves, la secoues... Tu es joyeux et joueur, j'en ris aux larmes. Les grands espaces s'ouvrent devant nous, tu n'attends qu'une chose et je crois que moi aussi ^^ Je sers à peine les jambes que tu bondis en avant, m'entraînant dans un galop effréné. Les cheveux dans le vent, l'air glacial qui me vivifie le visage. Je vis un pur moment avec toi. Je me redresse et tu repasses au trot, tu souffles fort. Je vois la fumée que tu dégages de tes naseaux, tu as les oreilles pointées en avant, ne demandant qu'une chose, y retourner. On marche sous le soleil. Il nous réchauffe un peu, ça fait du bien. Chemin du retour, tu ne tiens plus en place.Tu piétines, piaffes, fouailles de la queue, secoues la tête. Tes oreilles font des allers retours entre moi et l'espace que tu as devant toi. Je te laisse prendre les commandes et tu m'emmènes dans un galop soutenu, frappant la neige, bondissant... Nous voilà rentrés. Je te donne un mash chaud, tu adore ça. Tu te mets à taper du pied quand tu vois que j'y rajoute des pommes, des carottes et autres fruits que tu adores. Tu ne tiens plus en place ^^ Je pose le seau à tes pieds, tu me regardes, me demandant si tu peux commencer à te gaver. Je souris et tu te jettes sur ton seau. J'aime te voir ainsi, débordant d'énergie, prenant du plaisir. Puis vint le moment où je te ramène au pré, auprès de tes copains, de ton super pote Toptop. Je te fais rentrer, te câline, tu colles ta tête contre ma poitrine, soufflant fort. Je t'enlève ton licol, tu pars retrouver ton copain, te retournant de temps à autre. Tu disparais petit à petit dans la brume qui commence à apparaître. Je souris, mais en même temps je pleure... Je pleure car je viens de me réveiller et je sais que ceci n'arrivera jamais. Tu n'es plus là. Cela va bientôt faire 1 an, mais je n'y arrive pas. Pas un jour ne passe sans que je pense à toi et que les larmes me montent aux yeux. Pas un jour ne passe sans que je te pleure. Matin, midi, soir, tu hantes mes pensées continuellement. Je ne sais pas quand je vais arriver à tourner la page.Je souffre, tout les jours... Au travail, à table, dans mon lit, devant un film, tu es là, dans ma tête. Je revois ta bouille de fripouille, ta liste unique, tes balzanes qui ne vont qu'à toi... Tu me manques, sans toi, je n'y arrive pas ...

Fou les larmes.... magnifique

Up J'en ai un pour mon poney préféré qui n'est pas dans mon club et qui me manque terriblement:

J'ai eu le malheur de croiser ton regard
C'était un vrai hasard
Puis je t'ai revu
Tu m'as prise au dépourvu

Pendant une semaine je suis resté auprès de toi
Puis je t'ai quitté emplie de tristesse
Car c'est vrai, tu es tout pour moi
Et quand tu me regarde plein de gentillesse
Je me dis que oui, tu es ma joie

Maintenant tu me manques
Ta présence est un réel manque
___

C'est pour ma prof de français et on devait juste respecter les rimes et strophes

Un texte que j'ai écrit a un cheval que je monte en club, il n'est pas beaucoup aimé. Maismoi je le considère comme mon cheval.

Mon zorro tu n'est pas simplement un cheval que je monte mais tu es ma vie, ma passion, tout mon amour est concentré sur toi.
Sans toi je ne suis rien.
Je t'aime tu m'aime et si un jour tu devais partir je ne m'en remettrai pas, même jamais.
Même si pas beaucoup de gens ne t'aime pas moi je t'aime. Je prend du temps pour toi, Et en retour tu m'aime, et tu moffre le plaisir de monter.
Je ne t'oublierai jamais tu es dans mon coeur pour toujours et a jamais.