Alcoolisme qui rend violent.

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Escrew

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Alcoolisme qui rend violent.
Posté le 28/11/2012 à 03h23

Bonjour à tous.

Vu l'heure, je n'attend pas vraiment de réponse, mais j'ai beaucoup de mal à dormir, donc, je vais étaler un peu mes problèmes sur la toile. Enfin, surtout mes questions. S'il y a des médecins, ici, ou, des personnes qui on déjà vécu, on connu des personnes attentes d'alcoolisme, ou des personnes atteintes de la maladie de Thorington, qui lisent mon post, pourraient elles m’envoyer un MP?


Voilà, j'aimerais savoir, quand quelqu'un arrive à un stade d'alcoolisme avancé, s'il peut se soigner?

J'entend par là, que je connais quelqu'un, un adulte de 40 ans, qui buvait, et avait de gros problèmes d'alcool. Ca dure depuis dix ans, il était nerveux, et violent verbalement, mais jamais physiquement. Mais, depuis quelque temps, les crises de nerfs causés par l'alcool empirent. L'homme est un père de famille, il a une fille de 17 ans, il a commencé par attraper la mère par le col, la secouer. Un autre jour, il à giflé sa fille. Un autre jour encore, il lui a foutu un coup de pied, et un autre jour, un coup de poing. Les violences physiques cités, se sont toutes déroulés dans une quinzaine de jour. La dernière, pas plus tard qu'hier. Avant cela, c'était des menaces de mort pour sa femme, et sa fille, des fenêtres/portes/objets cassés, des menaces de suicides, des insultes, et souvent, il se fracassait la tête dans des murs, parfois jusqu'à s'ouvrir le crâne.

La police ne peut rien faire, elle intervient, le calme, mais ne peut l'embarquer. Une plainte, ne changera rien, elle peut jusque lui donner une amende à payer, sauf qu'étant sur un compte joint, sa femme paierait donc aussi l'amende. Elle ne peut pas quitter la maison, qui est à 50/50 car il ne veut pas vendre "pour lui pourrir la vie."

Les deux problèmes sont: Comment réussir à se préserver dans ce cas là, car, la violence empire?
Et, comment aider cet homme, qui refuse de se faire soigner, et surtout, en ayant peur qu'il se suicide, car il est de plus en plus violent envers lui, et envers sa femme et sa fille.. ?

(Pour la maladie, c'est un HS, mais qui est important quand même.)

Merci de votre lecture..


Edité par escrew le 28-11-2012 à 03h31

Heidi124

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Posté le 28/11/2012 à 08h15

je sais pas ce que fous la police, mais menaces de mort, la violence et tout ça... heu ouais quoi, elle devrait réagir.

Je le ferrais interner moi, en cure de desintox... c'est la seule solution vraiment, et s'il veut pas, il doit bien avoir un moyen de l'y envoyer...

arrêter par lui même c'est impossible, si on lui cache toutes ses bouteilles, il va devenir violent, et réduire l'impact de violence quand il est alcoolisé, c'est impossible.

Pimpim

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Posté le 28/11/2012 à 08h22

Pourquoi la famille ne fais pas une HDT un jour de crise? Il ira faire un tour en 'hôpital psy ce
qui lui fera peut etre voir le besoin de se soigner....

Stefany36

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Posté le 28/11/2012 à 08h26

je ne suis pas de la police mais sa femme peu tres bien porter plainte , dans ce cas la le mari aura une interdiction du juge de s'approcher du domicile conjugal
je suis desolé mais quand sa arrive a des violence comme sa il vaut mieux ce separé avant qu'il y est un drame irreparable

Kreen

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Posté le 28/11/2012 à 09h27

Il arrive un moment où il faut se préserver et penser à soi.
Si l homme ne veut pas se soigner l hospitalisation forcée ne changera rien.
Moi si j etais la femme je prendrais ma fille et irais vivre ailleurs avant qu un drame ne se produise.

Un petit bémol tout de meme, je suppose que pas mal de choses ont été tentés pour le "sauver"...

Loolie

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Posté le 28/11/2012 à 09h28


stefany36 a écrit le 28/11/2012 à 08h26:
je ne suis pas de la police mais sa femme peu tres bien porter plainte , dans ce cas la le mari aura une interdiction du juge de s'approcher du domicile conjugal
je suis desolé mais quand sa arrive a des violence comme sa il vaut mieux ce separé avant qu'il y est un drame irreparable


Ne sois pas aussi catégorique ... Malheureusement, les jugements sont long à avoir et ne sont pas toujours aussi "catégorique" : on lui trouvera la maladie alcoolique comme cause des problemes, dans un premier temps ça m'étonnerai beaucoup que la décision aille dans le sens d'une interdiction de s'approcher du domicile ...


L'idée proposée de l'HDT est peut etre une bonne solution ... Sauf si le médecin ne juge pas que l'état de santé nécéssite une hospitalisation !
De plus, l'HDT a des modalités bien précises et "stricte" (dans le but de ne pas se retrouver avec des HDT abusives !): ainsi, il sera nécessaire d'avoir 2 certificats MEDICAUX, datant de moins de 15 jours, pas 2 médecins différents qui n'ont pas de lien de parenté et qui ne sont pas alliés entre eux, ni avec le directeur de l’hôpital, ni avec le demandeur ni avec le patient.
La demande du tiers en elle meme est aussi très protocolé et définie qui peut être le tiers demandeur ainsi que la formulation de la demande.
Tout en sachant tout de même que pour garantir une meilleur adhérence du patient au soin, c'est quand même mieux si il accepte l'hospitalisation !

Loolie

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Posté le 28/11/2012 à 09h37


kreen a écrit le 28/11/2012 à 09h27:

Moi si j etais la femme je prendrais ma fille et irais vivre ailleurs avant qu un drame ne se produise.





stefany36 a écrit le 28/11/2012 à 08h26:

je suis desolé mais quand sa arrive a des violence comme sa il vaut mieux ce separé avant qu'il y est un drame irreparable


Juste pour tempérer vos propos, il n'y aurai pas tant de femmes (ou enfant) battues, et même battues jusqu'a la mort, si il était aussi facile de se séparer du conjoint-bourreau .... l'amour, la peur, la crainte, la dévalorisation, l'emprise psychologique du boureau sur la victime, les promesses du bourreau manipulateur, etc etc ...
c'est très loin d'être aussi simple ...

Lna063

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Posté le 28/11/2012 à 09h41

Pour avoir vécu un cas similaire, je me permets d'intervenir.

Quand il y a violence, il faut arrêter de se poser des questions. Ce n'est pas l'agresseur qu'il faut protéger, qu'il soit de la famille ou non, mais soi-même.
Donc on va voir un toubib qui va constater les dégâts, et on va voir les flics. Et on ne leur dit pas que monsieur a juste bu un coup et qu'il dit des horreurs ; on dit que ça commence à durer et qu'on a peur pour sa vie car les violences verbales se couplent avec les violences physiques.

Plainte ou main courante avec convocation, ainsi monsieur saura que s'il continue, l'affaire pourra aller très loin.
Il y aura plusieurs issues pour lui : soit il se calme de lui même, soit il accepte de se faire soigner, soit il se résigne à ne plus s'approcher de sa femme et de sa fille, soit il les brutalise à nouveau et ira faire un tour en taule pour visiter les locaux. C'est assez vite vu.

C'est lorsqu'on est en vie et en bon état qu'on peut faire ces démarches. Quand on est mort, on sert plus à grand chose... Alors il faut réagir maintenant. La journée contre les violences faites aux femmes était ce dimanche, prouvons à tout le monde qu'elle a servi à quelque chose.

Lna063

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Posté le 28/11/2012 à 09h45


loolie a écrit le 28/11/2012 à 09h37:

c'est très loin d'être aussi simple ...


Loin d'être simple, certes. Surtout quand on a un enfant. Mais rester une victime sans oser parler, subir les violences en espérant ne pas avoir trop mal et espérer survivre, je n'appelle pas ça une solution.

Il faut parler. Et vite.



Doit-on rappeler qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari... ?

Edité par lna063 le 28-11-2012 à 09h46



Mielpops

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Posté le 28/11/2012 à 09h53

Escrew, si la personne ne veut pas se soigner malheureusement personne ne peut l'y obliger et pour une HDT faut que ce soit béton.

Après comme l'ont dit certaines personnes il faut se protéger soi-même et porter plainte AVANT que celà ne devienne trop grave. Mais je comprends que ce soit compliqué pour la famille. Mais avec l'alcool il faut savoir que les violences risquent de devenir de plus en plus importantes...

Noblets

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Posté le 28/11/2012 à 09h57

il faut qu'elle parte sa femme et sa fille

la maison soit il va devoir lui donner sa part et s'il peut pas vendre

j'ai vu des alcooliques violent et malgre qu'ils vont se faire soigner et plonge toujours a nouveau

certains sortent de ca mais tres peu

faut surtout que la maman et la fille se protegent avant d'avoir un mort

Jenny44000

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Posté le 28/11/2012 à 10h02


noblets a écrit le 28/11/2012 à 09h57:
il faut qu'elle parte sa femme et sa fille

la maison soit il va devoir lui donner sa part et s'il peut pas vendre

j'ai vu des alcooliques violent et malgre qu'ils vont se faire soigner et plonge toujours a nouveau

certains sortent de ca mais tres peu

faut surtout que la maman et la fille se protegent avant d'avoir un mort


+1000

Stefany36

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Posté le 28/11/2012 à 10h08


loolie a écrit le 28/11/2012 à 09h28:


Ne sois pas aussi catégorique ... Malheureusement, les jugements sont long à avoir et ne sont pas toujours aussi "catégorique" : on lui trouvera la maladie alcoolique comme cause des problemes, dans un premier temps ça m'étonnerai beaucoup que la décision aille dans le sens d'une interdiction de s'approcher du domicile ...


L'idée proposée de l'HDT est peut etre une bonne solution ... Sauf si le médecin ne juge pas que l'état de santé nécéssite une hospitalisation !
De plus, l'HDT a des modalités bien précises et "stricte" (dans le but de ne pas se retrouver avec des HDT abusives !): ainsi, il sera nécessaire d'avoir 2 certificats MEDICAUX, datant de moins de 15 jours, pas 2 médecins différents qui n'ont pas de lien de parenté et qui ne sont pas alliés entre eux, ni avec le directeur de l’hôpital, ni avec le demandeur ni avec le patient.
La demande du tiers en elle meme est aussi très protocolé et définie qui peut être le tiers demandeur ainsi que la formulation de la demande.
Tout en sachant tout de même que pour garantir une meilleur adhérence du patient au soin, c'est quand même mieux si il accepte l'hospitalisation !

et bien ses arriver a ma tante , elle est parti et a porter plainte , mon oncle a été dabord internet puis est ressorti avec interdiction des approcher et il a fini en prison plusieurs fois car il n'a pas suivis l'ordonnance et il ses pendu en prison il y a quelques semaines


Edité par stefany36 le 28-11-2012 à 10h09



Loolie

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Posté le 28/11/2012 à 10h10


lna063 a écrit le 28/11/2012 à 09h45:


Loin d'être simple, certes. Surtout quand on a un enfant. Mais rester une victime sans oser parler, subir les violences en espérant ne pas avoir trop mal et espérer survivre, je n'appelle pas ça une solution.

Il faut parler. Et vite.



Doit-on rappeler qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari... ?


je suis bien d'accord avec toi ... c'est qu'une femme meurt tous les 3 jours est bien la preuve que non c'est dure de faire ca, dure de porter plainte, dur de partir ...
la lassitude, LA PEUR, la crainte de représailles, le lavage de cerveau qui fait que beaucoup ont même la certitude d'être responsable et fautive de ce qui leur arrive, on l'impression de "mériter" ça, les menaces ...


Ne dite pas trop vite "il faut", "il faut", "il faut" ...
c'est pas si simple, et ce n'est pas forcement qu'un question e bonne volonté de la victime qui "ne veut pas partir mais qu'elle est bête" ...

Loolie

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Posté le 28/11/2012 à 10h12


stefany36 a écrit le 28/11/2012 à 10h08:
et bien ses arriver a ma tante , elle est parti et a porter plainte , mon oncle a été dabord internet puis est ressorti avec interdiction des approcher et il a fini en prison plusieurs fois car il n'a pas suivis l'ordonnance et il ses pendu en prison il y a quelques semaines



c'est pas parce que ça arrive une fois dans ton entourage que les choses se passent comme ça tous les jours !!!

Riverside

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Posté le 28/11/2012 à 10h15

Faire faire une déclaration par son médecin traitant qui constate les blessures physiques et déclare que selon lui, il y a de gros risques à ce que la maman et sa fille résident dans la même maison que lui, puis se rendre au commissariat.

Ainsi la police sera responsable si quelque chose arrive, puisqu'un professionnel de santé aura déclaré le danger, donc ils devraient se bouger un peu plus.
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