Ma maman a connu exactement le même problème avec son compagnon,.
Elle a, à mon sens, effectué le seul choix qui pouvait la préserver, c'est à dire le quitter.
Les premiers mois ont été durs, car elle souhaitait de tout coeur l'aider, et elle savait que sa présence l'aidait à d'équilibrer.
Seulement, le seul moyen que connaissait cette personne pour s'équilibrer, c'était de s'appuyer sur une autre personne, et par conséquent de la faire souffrir.
Ma maman a vécu avec lui pendant huit ans. Cet homme n'est pas une mauvaise personne, simplement, il n'a jamais su avancer seul. Il est tombé dans la drogue dans sa jeunesse et s'en est sorti grâce à ses parents.
Mais une fois seul, ça ne va pas, car il n'a personne pour "s'appuyer".
Bref...
Nous le savons malheureux depuis que ma maman l'a quitté, il a d'ailleurs provoqué un accident pour consuite en état d'ébriété.
En un sens, c'est dur de voir qu'il s'enfonce à nouveau.
Mais EN AUCUN CAS cela ne justifie de rendre malheureuse une autre personne. L'alcool, c'est une maladie, c'est une échappatoire à quelque chose qui nous dépasse et que l'on ne peut pas résoudre pour lui.
Ma maman va bien mieux depuis qu'elle l'a quitté, elle est de nouveau "ma maman" et plus une personne qui m'appelait à 4h du mat la veille d'un examen parce que son compagnon l'avait insultée.
Ca a été dur, mais elle ne regrette pas son choix.
Le choix est loin d'être facile, mais la seule solution pour se préserver est de refuser de jouer ce rôle de béquille.
Lorsque quelqu'un a constamment besoin d'enfoncer pour se relever, cela n'engendre aucune relation saine.
Personne n'a à endosser le rôle de martyr.