|  | Le Pessoa permet d'obtenir ce qu'on recherche à cheval : un cheval qui engage les postérieurs sous la masse, qui tend son dos, remonte son garrot et abaisse la nuque. |
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Pour engager les postérieurs sous la masse, sans désengager,
il n'y a que le piaffer, la pirouette au galop, et éventuellement le reculer.
Dès qu'il y a un mouvement avant, il faut que le cheval désengage fort pour pouvoir engager fort.
Donc on en revient à: une chambrière suffit, et quand les postérieurs reculent (pardon , poussent), pas de secousses sur le mors en échange.
Donc bouche préservée.
Et pour faire une extension d'encolure, il suffit d'agir par la longe de façon intelligente:
éloigner les épaules de façon à ce que la tête du cheval soit vers nous,
ce qui entraine, avec l'expérience, la décontraction et donc le relâchement des muscles dont langue/encolure.
C'est alors que le relâchement de l'os hyoïde est possible (donc le massif antérieur ne subit plus de pression par résistance/contraction).
Tout flexion latérale entrainant une flexion verticale, l'encolure s'abaisse, nous récompensons, l'habitude et les récompenses font le reste, zou, on a l'extension d'encolure avec une simple pression sur la longe jusqu'à la bouche
(ah, oui, j'oubliais, longer avec tact, c'est comme monter avec tact, ça se travaille...)
et donc enfin on obtient la remontée du thorax - donc du garrot - sous l'influence des longs dorsaux étirés.
Une longe, une chambrière, et une personne munie d'un cerveau et d'une volonté d'éduquer, de bien faire.
Et zou, pas de Pessoa.
Bon, après, je me trompe peut-être, hein!
Mais quand même, c'est dingue ce que ça coûte moins cher, une main, qu'un enrênement... Et c'est dingue ce que ça peut communiquer, une main, par rapport à un enrênement...
Encore faut-il savoir que ce ne sont pas les lanières qui dressent et façonne un cheval mais notre envie et notre façon de procéder...
Mais je dois être hors mode... Rance. Périmée..