Perso je n´ai jamais vraiment su quoi faire, ou plutôt j´aurais voulu exercer une multitude de métiers différents... mais pas possible.

La vie a fait que j´ai un parcours pro plutôt sinueux, mais qui je trouve est une richesse.
En post bac je suis partie bosser en élevage canin (bien qu´ayant d excellents résultats, je me suis ennuyée à mourir au lycée, ça a fini par me dégouter des études, je ne savais plus ce que je voulais faire, je voulais juste entrer dans la vie active le temps de réfléchir).
Ensuite, suite à un malheureux accident à l´élevage qui a failli me couter un doigt ahah, j´ai dû fréquenter le milieu médical (comme patiente, donc), j´ai trouvé ça cool, j´ai dis à ma mère : je reviens vivre chez toi, j´ai trouvé, vas-y c'est bon je fais médecine !
Concours en poche du premier coup, à moi la 2ème année et là... patatra. Je la redouble (par manque de boulot, clairement ma première 2ème année je l´ai passée à faire la fête comme une débile avec les "potes" de promo de médecine).
Je suis ensuite contrainte de suspendre mes études suite à un gros souci familial, qui me met dans une m*rde noire.
Qu´à cela ne tienne, me voilà seule face à mon destin ? Pas grave, j´ai toujours su rebondir dans la vie, j´avais justement envie d´essayer le commercial : me voilà technico-commerciale pour une boite de dispositifs médicaux. J´évolue et deviens cadre commerciale, mais la lassitude me gagne alors je souhaite essayer le marketing, hop, un poste de responsable marketing france (toujours dans les dispositifs médicaux) dans une grosse boite américaine.
Oui mais... je me rends compte que je suis une personne de terrain, et dans le marketing, le terrain on ne le voit pas beaucoup, et puis j´ai eu du mal à me faire à la grosse boite américaine. Fuite en avant : je file chez les allemands, et reprends un poste de cadre commerciale (toujours dans les dispositifs médcaux ahah on ne change pas un domaine qui nous réussit).
Et là, le job me plait, collègues extras, objectifs explosés, belle voiture de fonction mais... j´ai comme un gout d´inachevé et ai envie de retourner du coté des soignants, au lieu de les avoir comme clients.
Problème : je ne peux pas reprendre médecine, même problème qu´auparavent, pas de financement, or il me faut subvenir à mes besoins (
t´es toute seule baby, remember)... je choisis donc une formation rémunérée : à moi l´école d´infirmière !
Au cours de ma 2ème année, j´apprends qu´un financement existe pour médecine, extra, l´injustice va enfin pouvoir être réparée, la boucle bouclée, tout ça quoi. Je termine mon école d´infirmière car je m´y plait bien et je déteste l´incachevé, et une fois mon diplôme en poche me voilà de retour en fac de médecine (pas eu besoin de repasser la première année, le bénéfice du concours étant gardé à vie).
Comment j´ai choisi mon métier ? en galérant, en avançant, en me questionnant sur ce que je voulais vraiment. Voilà, dans quelques années je serais médecin gé, à la campagne, un métier de terrain donc qui me conviendra parfaitement et enfin, cette fois, la boucle sera réellement bouclée
