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Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 14h07

Hello the world of CA !

Ici, c'est le post pour laisser passer votre talent d'écrivain.

Alors petit ou grand, jeune ou vieux, débutant ou confirmé, en français ou tout autre langue, c'est maintenant à vous de jouer !
Faites nous passer d'un monde à l'autre à travers vos histoires qu'elles soient d'humour noir, de philosophie, d'action, d'amour, de science-fiction ou autres...

Les commentaires, avis, critiques sont les bienvenus ...
ATTENTION : pas d'insulte ou de remarque désobligeante pas construite.

Je vous attends !! On vous attend !!! C'est parti


Edit : Si quelqu'un souhaite utiliser un texte que un membre de CA à publier sur le post officiel de l'écriture, il s'en doit de faire la demande par MP ou sur le post à son auteur !



Je marque tout les textes par des post-it pour qu'ils soient facile d'accès.

De temps en temps, il y'aura un concours d'écriture comme au début
Sujet marqué en post-it L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".


Cliquez-ici pour suivre le post marqué



Edité par maclem le 12-05-2014 à 06h31

Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 21h30

Voici deux poésies que j'ai écrite avec un point commun la dénonciation d'un fait :

J'AI VU... :

J'ai vu des forets toutes abimés
Les natures coupées, déforestées,
Pourquoi s'en prendre à des êtres vivants ?
Ils veulent tout détruire pour de l'argent.

J'ai vu des animaux dépecés
Tous maltraiter mais aussi tuer
Pourquoi s'en prendre à des êtres vivants ?
Il faudrait arrêter cependant.

J'ai vu des tribus désemparés
Pour eux, nous sommes tous désespérés
Pourquoi s'en prendre à des êtres vivants ?
Pour construire des villages seulement.

J'ai vu tout cela à chaque fois,
Tout ça me désespère, mais pourquoi ?
Ils sont tous cruels et n'ont pas d' âme
Comment changer, arrêter ce mal ?



DÉNONCIATION :

Détruire tout ce qui nous entoure ?
et pourquoi, les gens sont-ils sceptiques ?
Nous devons dénoncer ce racisme,
Ouvrez vos pensées, votre esprit
Ne jugez pas toutes les personnes
Chacun est diférent et unique
Impitoyable, nous sommes chacun
Alors pourquoi? Pourquoi etre méchant ?
Tout ce monde est à préjuger,
Idées politiques, religions
Ouvrez votre coeur à tout le monde
N'oubliez pas, cela doit changer !

Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 21h56

Sujet : "Quels sont les avantages et les inconvénients du téléphone portable ? Lesquels l'emportent selon vous ?

Ce sujet évoque l'utilisation du téléphone portable. Dans une première partie, nous parlerons des avantages et dans la deuxième, les inconvénients du téléphone portable seront au coeur de cette partie.

Premièrement, nous allons débattre sur les avantages du portable.
Grace à cet objet, nous pouvons joindre des personnes qui sont loin de nous comme par exemple, dans le livre "Il avait plu tout le dimanche" de Philippe Delerm, Monsieur Spitzweg avait vu un homme qui marchait en plein milieu de la Rue de Rennes, à deux pas de la Fnac, et qui appelait quelqu'un qui se trouvait dans un jardin ou au bord de la mer.
Ensuite, grace au téléphone portable, si un accident se produit devant nous sur la route, et que nous possédons cet objet , nous pourrons immédiatement joindre les secours et donc sauver la vie des victimes.
Enfin, nous pensons que les créateurs du téléphone oprtable ont pensés à nous car en effet, ils ont développé des jeux et des applications car par exemple, cela nous permet de trouver le temps moins long pendant les trajets quotidiens en bus ou en train ou même de pouvoir consulter la météo de n'importe où comme l'a fait Monsieur Spitzweg dans "Il a plu tout le dimanche" de Philippe Delerm.

Malgrès les avantages non négligeables du téléphone portable, les inconvénients restent selon moi une part importante de cet appareil.

Dans cette deuxième partie, nous débattrons sur les points négatifs du téléphone portable.
Les forfaits de téléphone sont trop élevé et leur batterie maintenant dure à peine une journée ainsi par exemple, 50€ et les batteries des IPhone tiennent juste une journée.
Mon dernier argument sur les points négatifs est que nous sommes dépendant et que nous ne possédons plus de vie privée à cause du téléphone portable, en effet les personnes qui en possède sont constamment connecté sur Facebook, rivés sur leurs SMS et sont tout le temps dérangé par des personnes qui les appellent à tout moment de la journée.

Pour conclure, selon moi, les inconvénients dominent car ils sont à mon avis plus nombreux et peuvent même annuler certains avantages.

Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h02

Je n'ai pas écrit d'histoire mais plutôt des "articles" , ça compte? ^^

Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 22h02

Sujet : À l'imitation du prologue de Roméo et Juliette, composez un prologue de quelques vers. Vous utiliserez des alexandrins et emploierez les mots : haine / terrible / fatal / malheureux / pitoyable.

PROLOGUE :
Deux vieilles religions d'égale notoriété
Dans la belle Irlande où se tient cette guerre
Encourage par leur grand excès de piété
À faire couler le sang comme naguère

Dans la haine terrible des deux ennemis
Des familles en leur sein ont chacune nourri
Des enfants malheureux qui bientôt vont périr
D'avec trop de zèle, leur Dieu le vouloir servir

Les terribles combats dus à leur fatale discorde
Et l'obstination des vieilles rages ancestrales
Que rien ou une mort pitoyable achèvera
On vous tiendra en haleine jusqu'à la corde
Cette histoire est tout le contraire d'idéale.
Mais tout défaut, notre zèle rachètera.

Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 22h04


fafanyny a écrit le 15/07/2013 à 22h02:
Je n'ai pas écrit d'histoire mais plutôt des "articles" , ça compte? ^^



Oui oui cela compte. !
Ce sont des articles sur quoi ?

Dans quelques temps je publierais aussi une critique de film

Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h06


maclem a écrit le 15/07/2013 à 22h04:



Oui oui cela compte. !
Ce sont des articles sur quoi ?

Dans quelques temps je publierais aussi une critique de film


Cool :D
Je sais pas trop comment décrire cela, plutôt en rapport avec des sentiments, beaucoup sur l'amour en fait ^^ mais ce n'est pas très gai lol

Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 22h07


fafanyny a écrit le 15/07/2013 à 22h06:


Cool :D
Je sais pas trop comment décrire cela, plutôt en rapport avec des sentiments, beaucoup sur l'amour en fait ^^ mais ce n'est pas très gai lol


Publie les s'il te plait !!!

Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 22h21

Un poème que j'ai écrit avec toutes mes amies d'où nos prénoms en acrostiche :


Si un jour tu penses ,
Oublies de penser
Pour avoir ta chance ,
Humaine tu dois rester
Imiteras tu le temps qui passe ?
Apprécieras tu ce sentiment de liberté ?

Comprendras tu que tu es formidable ?
Habitée d' une telle sympathie que
Les portes du temps te remercierons ;
Ombre et soleil se relayeront
En te procurant une immense joie

Améliorons chaque jour notre amitié,
Mettons en commun nos efforts
En s' aidant pour le bonheur
Libérant un sentiment d' éternité
Instruisons nous grâce aux autres
Et dis toi bien que chacune de nous est unique

Méritante de leur gentillesse
Écoute tes amies rigoler
Lance toi,
Il faut y aller ;
Sans remords ,
Sans rancoeur ,
Apprends a t' éclater

Cris de colère , pleurs de tristesse
Le monde est parfois triste mais ,
Écoute ton coeur ,
Montre ton courage ,
Entre dans l' histoire ,
Ne laisse pas paraître ta peur,
Comme une vraie amie ,
Entre dans leur coeur

Le soleil se lève ,
Unies nous sommes
Chacune dans sa vie mais ,
Il faut s' entraider
Et non s' entre tuer

Sommes mous amies ?
Ou bien ennemies ?
Ne nie pas tes sentiments
Ton coeur est un battant ,

Un courageux des grands chemins
Nul autre que lui ne saura mieux te guider
Intelligente tu es ,
Que tes amies soient las pour toi dans cet
Univers plein de beauté
Etoilé toutes les nuits
Soirées d' été , automne , hiver , printemps

Et n' oublie jamais ;
Ton dicton est le notre :

BEST
FRIENDS
FOREVER

Edité par maclem le 15-07-2013 à 22h24



Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h23


maclem a écrit le 15/07/2013 à 22h07:


Publie les s'il te plait !!!


J'en poste quelques un, j'en ai trop

"Jour après jour. Doute après doute.
Vous savez c'est comme quand on ouvre la main au ciel lorsque la neige s'obstine à tomber. Alors qu'on essaye en vain d'enterrer ses flacons, ils fondent illico dès qu'on leur accorde l'envie de s'attacher à eux. Ils paraissent jolis, mais ne sont que façades. Car lorsqu'ils vous appartiennent, ils disparaissent... J'ai l'impression de les perdre, une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à ce qu'ils ne reviennent plus..."

"Un pas, deux pas, trois pas. J'essaye vainement de me défaire de cette utopie bancale sur laquelle je suis perchée. Des bulles d'oxygènes me sont montées à la tête, il ne me reste plus que cette poudre, la défonce de ta voix, l'ivresse dans tes yeux. Tes yeux d'un blanc vitreux, comme si tu ne m'avais jamais regardé, comme si j'avais rendu l'âme sur des lèvres inconnues. Et je continue à errer à tes côtés, des nuits sans sommeil cachées dans la poche de mon manteau. Comme une obsession qui ne me lâche pas, morte entre mes bras lors d'une étreinte plus forte qu'une bonne piqure.
Un pas, deux pas, trois pas. Je foule le trottoir en accélérant légèrement, mon rêve est à l'agonie. Il est tout ce que j'ai, tout ce qui me fait tenir, ma dose de larmes et mes sourires. Il pleut, et dieu qu'il fait froid. J'attends de pouvoir me pendre aux quelques étoiles restantes, m'envoyer au ciel pour un temps indéterminé. Il a réussi à bruler ce qui restait de mon âme sans faire pleurer le vent."

"Il y a des silences qui valent plus que tout. Ce silence, je l'avais punaisé à ton estomac. Et tu as tout recraché, comme si c'était sale. Il y avait toute ma poésie là-dedans, mes songes d'été et tous les mots que je ne sais pas dire tant ma gorge est sèche et ma cage thoracique, vide. Tu as jeté au vent la vérité, celle qui ne se dit pas. Le voilà envolé, mon torchon de pensées - celui que je t'avais remis en main propre, celui que je t'avais prêté - à toi plutôt qu'à un autre. Et tant pis si le monde devine que je suis folle, je lui prendrai la main pour une valse. Pour les amadouer, pour que tu ravales tes cris. De manière à ce que je me dérobe et viens avec moi. Un pas, deux pas, trois pas. Car parfois, les silences doivent être brisés puisque de toute façon, sans rien dire, ils disaient tout. Peut-être qu'on doit les dire, ces silences, pour aller mieux. Peut-être que tu n'as pas si mal fait. Alors rejoins-moi et cours. Cours Rue des cascades, car j'y serai, des nuages accrochés à mes paupières. Pour un nouveau silence. Pour un de ces silences qui résonnent, qui s'étalent le long de ma tempe et sous mes yeux. Pour un silence que j'écrirai dans le creux de ta main. Pour un silence à deux."

"« Tu aimes. Non ne souris pas comme si je t'apprenais quelque chose que tu ignores. L'amour t'obstrues la gorge, le cœur et l'âme. Tu aimes. Tu fais l'amour comme tu fais la guerre, avec passion, rage et aveuglement. Tout ce que tu ne saisis pas est beau. Tout ce qui t'effraie, te révulse t'attire irrémédiablement. Comme les putains sans culture et les aristocrates dévergondées. Tes sens vomissent l'un et s'affolent au contact de l'autre. Mais c'est le même sentiment qui t'anime, la même folie. Mais c'est que, mon ange, tu confonds haine et amour. Les deux t'égarent. Comme avant. Plus qu'avant. Mais toute compassion s'évapore quand il s'agit de tes semblables, tu ne comprendras jamais les traites, les nobles trop lâches pour assumer leurs natures. Ceux qui passent leurs vies entre œuvres caritatives et mission dans les pays du tiers mondes, comme si il voulait s'excuser de leur richesse. On est Pur, on ne feint pas d'être de la bourbe. Tu refuseras toujours de changer parce que ces gestes de prédateur sont les tiens, et que tu n'en veux pas d'autres. Une main de fer dans un gant de velours. Tu as toujours aimé le pouvoir, réminiscence de tes ancêtres, et noyer tes adversaires n'a jamais été un problème. J'entends encore tomber, les fous qui se sont mesurés à toi, dans des chocs funèbres. J'entends la haine, le frisson, l'horreur. J'entends ta voix glacée qui saigne. Mais surtout je vois. Je vois les mensonges, les trahisons qui se tissent, que tu tisses. Tu n'accepteras jamais que l'on bafoue, que l'on salisse la beauté du sang sans souillure. Et si pour cela tu devras teinter de rouge la terre, laisser les cadavres à la porte de ton jardin, condamner les gens que tu aimes ou que tu aurais pu aimer, tu le feras. Tu le feras sans regrets. Pas pour que la liberté triomphe, pas pour les autres, juste pour toi et ton désir égoïste d'appartenance. Et peut-être que tu réussiras, je l'espère pour toi autant que pour moi. J'ose croire qu'il ne verront pas ce que j'ai aperçu. Tes sourires traitres, ton regard irisé d'où s'échappe la colère, ton corps vibrant d'éternel amoureux. Oh oui je l'espère autant que je le crains. Parce que tu es un guerrier et tu chercheras toujours le combat, même si le conflit s'arrête. Tu es un sale gosse emprisonné dans le corps d'un prince. Mon prince, pour un moment, cette nuit, juste cette nuit, sois-celui que tu prétends être, ne brise pas les murailles de cristal, ne brise pas ma raison. »"


Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 22h26

C'est vraiment génial ce que tu écris Fafanyny !!! en tout cas moi j'adore et je deviens une de tes lectrices si tu en publies encore et encore !!!!

Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h29

"Il glisse une main dans mon dos. Je gémis. Vraiment trop facile. Il hait ma faiblesse. Mais sois forte bordel. Sois forte, rien qu'une fois. Repousse-le, résiste-lui. Un peu au moins, rien qu'un peu. Mais non, comme d'habitude je ne le repousserais pas, comme il avait été incapable de repousser ma main, lorsqu'elle l'avait effleuré pour la première fois. Comme d'habitude, je me laisserais faire et en cherchant cet assouvissement qu'il sait m'apporter et que je sais lui apporter, je tenterais d'oublier cette dispute, comme les autres. Je tenterais d'oublier qu'il m'a fait du mal. Je tenterais d'oublier que je lui ai fais mal. Jusqu'à la prochaine fois, qui se déroulera de la même façon. A croire que le schéma de nos rencontres a été écrit il y a bien des siècles. Je réprime un frisson. De dégout. Il me dégoute.

Il avait cinq ans de plus que moi, des rêves de gloire aux creux des paumes et l'air de tout savoir. Du haut de mes seize ans, la seule chose que je semblais posséder c'était ce magnifique corps d'adolescente. Alors je lui offris tout. Mon âme. Mon désir. Mon semblant d'amour propre. J'étais comme une reine. La reine des putains. Il me couvrait de cadeaux le jour et ébauchait les courbes de mon corps le soir. Et je me sentais sale. Petite souillon.

Nos disputes étaient devenues si fréquentes, surtout depuis la perte de l'enfant. Je venais juste d'avoir dix-sept ans. C'était un combat à mort que nous nous livrions tous les soirs. C'était à qui aurait le dernier mot. Ce fut lui. Ce sentiment de victoire qu'il éprouvait se dissipa aussitôt. Il était seul. Et merde ! Il aurait du s'en douter. C'était toujours ainsi. A cause de lui. A cause de moi peut-être. A cause de ma faiblesse, de ma lâcheté qu'il haïssait. A cause de son caractère. De son orgueil qui me réclamait, moi toute entière.

Mais sa rage disparait également. Il ne reste plus que cendres et amertume. Ça aurait pu être une soirée parfaite. Il m'aurait embrassée, j'aurais gémis, et puis nous nous serions retrouvés je ne sais trop comment sur le lit. Sur son lit. Il m'aurait prise violemment. J'aurais hurlé. De douleur et de plaisir. Nous aurions joui. Il aurait été heureux. Mais non. Je suis arrivée et il m'a hait. Il a hait mon doux sourire. Il a hait mon bonheur niais dans ce monde déchiré par la haine. Il a hait mon bonheur face à son désespoir. Sa certitude d'avoir échoué. Alors il a frappé. Des mots, des mots qui blessent, des mots qui tuent. Il a réussi. Je dois chialer maintenant quelque part dans la maison. Tant pis pour moi.

Il a honte de lui. On dirait un gosse. Il laisse échapper un petit rire, qui se transforme bientôt en sanglot. Oh non ! Il ne doit pas pleurer. Il ne veut pas pleurer. Il devrait savoir depuis le temps que lorsque il me tue, c'est une partie de lui qu'il tue. A se demander comment il fait pour rester en vie. Son âme doit ressembler à du gruyère plus qu'autre chose. Oh mon dieu, quelle comparaison ridicule. Et voilà. Il rie. Il pleure. Il ne peut empêcher les larmes de couler le long de ses joues. Il y a des choses contre lesquelles toute volonté, aussi puissante soit-elle, ne peut rien. Il est dévasté. Demain il ira me voir. Demain il ira tout arranger. Pourquoi a-t-il fallu qu'il tombe amoureux de moi ? Et surtout, surtout comment diable en étions-nous arrivés la ?"

" Il existe pire souffrance que faire le deuil d'une personne morte qu'on a aimé. Il existe des situations comme la mienne où l'on doit faire le deuil d'une personne vivante et qu'on aime. "

"Le soir tombe sur leurs rêves d'enfant, leurs mémoires qui grésillent, elles ne savent pas à quel point elles se sont perdues, à quel point elles sont égarées dans cette forêt, tous ces rêves inachevés, qui aujourd'hui ne leur suffiraient plus, elles avaient tant exigé pour ne plus finalement que se retrouver à crever."

"Parce que tu n'as jamais été foutu de faire ce que tu voulais, tu as peur ? Moi aussi. Et le monde rampe à tes pieds, espérant percer le gout des choses. Tu sais moi aussi je me déteste d'être devenue ces gens que l'on s'efforçait de montrer du doigt au coin de cette rue, indécis et impuissant. Pourri par la joie et les sourires. Tu vis maintenant dans l'ombre et la peur de l'oublie. Je t'apprendrai à mentir, c'est promis. C'est a partir de là que ta vie s'amorcera celle dont tout le monde parle. Le ciel sera tantôt bleu, tantôt rose, tu jouiras du malheur des autres et vomiras a flot de paroles les gestes qui te ressembleront. Tu te reconnaitras à travers une personne, et adulera chacun de ses faits et gestes, attendant avec impatience les mots qui te feront souffrir pendant des mois et des mois, mais ça c'est le sens de ta vie. Tu finiras par y trouver un certain confort, tu n'auras alors besoin que de quelques notes qui chatouilleront ton oreille, et de noir, c'est en son intérieur qu'on ressent les choses les plus vagabondes. Tu te rappelleras alors de chaque petit détail qui te donneront ce même petit frisson dans le coup, lorsque ton dos se faisait nu. Et que ces mêmes lèvres perlées réchauffaient ta nuque. Je ne vois plus que des paupières closes lorsque je te parle. Tu sommeilles avec légèreté de chaque clignement d'œil que j'émets. Puis un jour, tu auras suffisamment de savoir faire, l'apprentissage au mensonge sera bel et bien fini et tu sera alors capable de me donner ce frisson aux creux des reins. Le badinage ne fera alors que commencer. On choisira alors un arbre, le cerisier en fleurs du bosquet. On s'assiéra parmi les indénombrables pétales jonchant le sol. On jouera alors au plus fort. Tu chercheras les réponses et je devinerai les questions. C'est dans les yeux que les mots les plus discrets se laissent surprendre à tout hasard. J'aurai le vertige de ce regard perdu. Tu ne sauras plus ou aller, a force de trop chercher tu as fini par te perdre. Je te rappellerai tout ce que tu auras oublié. Les cerisiers en fleurs pleureront à leur tour de toute cette acidité qui les entourera, suppliant toutes ces fleurs d'adoucir toutes ces larmes que nous n'auront pas compris. Le vent viendra à les sécher. Tu partiras avec l'éternel regret de n'avoir jamais hurlé ces mots. Je garderai juste les paupières closes, tâtonnant les maux."


Bon voilà... j'en ai d'autres je crois si ça intéresse du monde ^^

Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h30


maclem a écrit le 15/07/2013 à 22h26:
C'est vraiment génial ce que tu écris Fafanyny !!! en tout cas moi j'adore et je deviens une de tes lectrices si tu en publies encore et encore !!!!


Merci non ça fait un moment que je n'ai pas écris, mais je vais surement m'y remettre, c'est une bonne drogue

Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h31


baronnette a écrit le 15/07/2013 à 15h21:
Maclem, je ne peux pas lire ton texte, je ne comprends strictement rien à l'anglais (ou plutôt, je m'arrête à "Once upon a time " )


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Posté le 15/07/2013 à 22h37


baronnette a écrit le 15/07/2013 à 15h21:
Maclem, je ne peux pas lire ton texte, je ne comprends strictement rien à l'anglais (ou plutôt, je m'arrête à "Once upon a time " )


Je me suis permis de te le traduire, j'espère que Maclem ne m'en voudra pas J'ai fait ça rapidement donc c'est assez approximatif

Il était une fois, une mère et sa fille qui vivaient dans une ville. La fille, qu'on surnommait le Petit Chaperon Rouge, était la plus jolie fille que nous ayons jamais vu.
Un jour, sa mère ayant fait un gâteau au chocolat lui dit : " Vas chez ta grand-mère et apporte ce gâteau au chocolat". Le Petit Chaperon Rouge quitta aussitôt sa mère et courut aussi vite que possible chez sa mamie, qui vivait dans un autre village.
Dans la rue, elle rencontra un homme étrange. Il lui demanda où elle allait. L'enfant ne savait pas que c'est dangereux de parler à une personne inconnue, ainsi elle répondit: "Je m'en vais voir ma mamie et lui porter un gâteau au chocolat".
- " Où vit-elle ? demanda l'homme.
- Elle vit dans une maison bleue, dans un petit village, juste devant la montagne, dit la petite fille.
- J'ai une idée! Tu vas chez ta mamie par la rue sur la droite, et moi, je vais chez ta grand-mère par la rue sur la gauche, proposa l'homme. Voyons qui est le plus rapide, d'accord ?
- C'est d'accord".
L'homme courut aussi vite qui le pouvait. Le Petit Chaperon Rouge se hâta tranquillement, puisqu'en chemin elle s'arrêta et acheta un bouquet de fleurs. Il arriva le premier et frappa à la porte: toc toc.
- "Qui est là? demanda la grand-mère
- Ta petite-fille, le Petit Chaperon Rouge. Je t'ai apporté un gâteau au chocolat.
- Entre, cria la grand-mère, qui était dans son lit parce qu'elle était malade."
L'homme ouvrit la porte, sortit son couteau et tua la grand-mère. Il enterra son corps dans le jardin.
Enfin, la jeune enfant arriva et frappa à la porte: toc toc.
- " Qui est là? demanda l'homme
- C'est ta petite-fille, qui t'a apporté un gâteau au chocolat et un bouquet de fleurs.
- Entre, mon enfant, dit l'homme".
Elle ouvrit la porte et entra dans la maison.
- "Pose le gâteau et le bouquet sur la table et viens dans le lit avec moi, lui expliqua t'il".
Elle posa ses cadeaux et vint dans le lit. L'homme étrange l'attrapa. Il lui dit: "Ne parle pas!". La pauvre enfant pensa qu'elle allait mourir. Le couteau l'homme étrange était mis sous sa gorge. A ce moment, un policier sauta dans la pièce et l'arrêta. La pauvre petite fille ne parla plus jamais aux inconnus.

Moralité : Ne jamais croire les gens que vous ne connaissez pas.

Fafanyny

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Posté le 15/07/2013 à 22h39


rirou27 a écrit le 15/07/2013 à 22h37:


Je me suis permis de te le traduire, j'espère que Maclem ne m'en voudra pas J'ai fait ça rapidement donc c'est assez approximatif

Il était une fois, une mère et sa fille qui vivaient dans une ville. La fille, qu'on surnommait le Petit Chaperon Rouge, était la plus jolie fille que nous ayons jamais vu.
Un jour, sa mère ayant fait un gâteau au chocolat lui dit : " Vas chez ta grand-mère et apporte ce gâteau au chocolat". Le Petit Chaperon Rouge quitta aussitôt sa mère et courut aussi vite que possible chez sa mamie, qui vivait dans un autre village.
Dans la rue, elle rencontra un homme étrange. Il lui demanda où elle allait. L'enfant ne savait pas que c'est dangereux de parler à une personne inconnue, ainsi elle répondit: "Je m'en vais voir ma mamie et lui porter un gâteau au chocolat".
- " Où vit-elle ? demanda l'homme.
- Elle vit dans une maison bleue, dans un petit village, juste devant la montagne, dit la petite fille.
- J'ai une idée! Tu vas chez ta mamie par la rue sur la droite, et moi, je vais chez ta grand-mère par la rue sur la gauche, proposa l'homme. Voyons qui est le plus rapide, d'accord ?
- C'est d'accord".
L'homme courut aussi vite qui le pouvait. Le Petit Chaperon Rouge se hâta tranquillement, puisqu'en chemin elle s'arrêta et acheta un bouquet de fleurs. Il arriva le premier et frappa à la porte: toc toc.
- "Qui est là? demanda la grand-mère
- Ta petite-fille, le Petit Chaperon Rouge. Je t'ai apporté un gâteau au chocolat.
- Entre, cria la grand-mère, qui était dans son lit parce qu'elle était malade."
L'homme ouvrit la porte, sortit son couteau et tua la grand-mère. Il enterra son corps dans le jardin.
Enfin, la jeune enfant arriva et frappa à la porte: toc toc.
- " Qui est là? demanda l'homme
- C'est ta petite-fille, qui t'a apporté un gâteau au chocolat et un bouquet de fleurs.
- Entre, mon enfant, dit l'homme".
Elle ouvrit la porte et entra dans la maison.
- "Pose le gâteau et le bouquet sur la table et viens dans le lit avec moi, lui expliqua t'il".
Elle posa ses cadeaux et vint dans le lit. L'homme étrange l'attrapa. Il lui dit: "Ne parle pas!". La pauvre enfant pensa qu'elle allait mourir. Le couteau l'homme étrange était mis sous sa gorge. A ce moment, un policier sauta dans la pièce et l'arrêta. La pauvre petite fille ne parla plus jamais aux inconnus.

Moralité : Ne jamais croire les gens que vous ne connaissez pas.


Merci rirou
Très gai effectivement
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POST OFFICIEL DE L'ÉCRITURE. -nouveau lien-
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