0 j'aime
POST OFFICIEL DE L'ÉCRITURE. -nouveau lien-
Posté le 15/07/2013 à 22h48
"Elle avait beau l'aimer, tout était si compliqué. quelquefois, ces marques d'affections se mélangeaient, elles créaient un amour, ou peut-être pas, mais bien plus que de l'amitié. ils ne savaient pas quoi penser, peut-être parce-qu'ils ne pensaient rien, ou alors, ils ne voulaient rien penser. ils en ont passé des nuits, à regarder les étoiles, dans le froid, en plein été, ou en vacances. et parmi le grand ciel, composé de milliards de lumières clignotantes parfois invisibles avec lesquelles ils s'inventaient des canards, des chiens ou des oiseaux qui volaient dans leur propre ciel, ils étaient là, elle allongée sur son torse qui sentait la fraise, lui avec l'odeur de ses cheuveux au sucre de vanille, dans leurs propres rêves. Personne n'y comprenait rien, mais elle, elle était capable, parmis ces milliards de points, de trouver celui qui lui plaisait le plus. elle était la seule capable de trouver son étoile. Elle, elle aurait été capable de le trouver sous chaque point de vue, sous chaque angle et sous chaque nuit."
"Elle ne le voit presque plus, car le voir la fait souffrir, dans ses souvenirs il était si beau. Quand elle se blottissait contre sa gorge chaleureuse, elle se sentait invincible car rien ne pouvait l'atteindre. Il était son protecteur, celui qui savait tout d'elle. Elle a fait un rêve la nuit dernière qui l'a troublée, tout allait mieux, il s'est levé et ils se sont parlé, les larmes perlaient et s'écrasaient sur son carrelage blanc, et il a demandé ce qu'il lui arrivait, pourquoi elle était devenue ainsi? Surement qu'elle a manqué de lui depuis ces années. on ne peut pas soigner un chagrin, il voulait l'apaiser.A vif, elle errai dans sa vie, et la douleur fut plus dure a son réveil.
Il est encore alité, encore immobile, on ne peut atteindre sa conscience, il a son monde, Il l'a oubliée pour toujours, ce n'est pas réciproque. Elle lui sera toujours reconnaissante, elle sera toujours aimante. Tu es si beau, tu es mon enfance.
Elle avance dans le froid, elle a peur et elle n'a personne contre qui se blottir, elle aurai voulu qu'il voit l'idiote qu'elle est devenue, pour se prendre une claque, elle aurai voulu le rencontrer sur le marché, et qu'ils se remémorent la place exacte où sa mère leur achetait un jouet à 10francs, en plastique, puis les chouquettes . Je vis tout ces souvenirs sans toi. Je t'aime."
"Ils restent. Elles restent. Ils restent tous, alors pourquoi toi tu pars? Pourquoi moi j'ai pas le droit à encore un peu de toi? Pourquoi t'es le seul à avoir tout effacé? Et pourquoi moi je suis la seule à en demander? Pourquoi elle elle veut pas, et moi j'attends que ça. J'en ai marre de pas pouvoir me rendormir lorsque je me réveille dans la nuit, parce que mes pensées me font trop mal. J'en ai marre de me sentir mal partout où je vais parce que tout les recoins de la ville me font penser à toi. J'en ai marre de m'identifier à toutes les chansons badantes qu'on collent sur toutes les radios. J'en ai marre de voir ta tête partout dans ma chambre juste parce que je pense à toi. J'en ai marre de regarder mon portable en pensant que peut être tu penserais à moi et tu m'écrirais. J'en ai marre de rêver, marre d'espérer que tu reviennes, j'en ai marre et je voudrais ne plus avoir marre de rien. Je voudrais pouvoir t'ignorer comme tu m'ignores, te regarder sans te désirer, être a tes cotés sans t'aimer.. parce que je voudrais ce que tu veux, parce que je voudrais que tu veuilles ce que je veux, parce que je t'aime à en crever, parce je crève de t'aimer.."
"Ton coeur, tu l'émiettes au fur et à mesure que tu rencontres des gens. Tu leur donnes un bout plus ou moins gros. Certains n'en veulent pas, d'autres le mettent dans un petite boîte à malice, celle qui fait de la musique. Ton coeur a beau s'émiétter, il y en aura toujours suffisemment pour toutes les personnes que tu rencontreras. Car, évidemment, beaucoup oublient le morceau de coeur que tu leurs as offert, et ainsi va la vie. Toi aussi tu as oublié beaucoup de morceaux de coeur que l'on t'avait offert. Te souviens-tu du mien ?"
"Parfois, il me regardait, je pleurais. Je pleurais toujours sans raison, il y était habitué. C'est comme ça qu'il m'aimait, sensible. Il a longtemps cru être à l'origine de mes pleurs. Il se contentait de me prendre dans ses bras, ça me calmait et lui, me protégeait, c'était le seul moment où nous étions unis. A ce moment là, le monde pouvait s'écrouler autour de nous, je n'aurais pas bougé, je serais restée là, blottie contre lui, ma tête enfouie dans son cou, rien n'aurai pu m'arriver. Ses bras ne me suffisaient jamais très longtemps, je recherchais en lui autre chose, quelque chose d'unique, la chose qui manquait en moi. Je passais des nuits entières à réfléchir, à ma vie, à ce qu'il me manquait. Lui, y songeait également, il pensait pouvoir m'aider, je ne voulais pas de son aide, je voulais qu'il trouve la pièce manquante et qu'il me la donne. De quoi manquais-je ? J'étais forte, je trouvais toujours la force de continuer ce qu'un beau jour j'avais commencé, j'étais même plus forte que lui. J'avais quelque chose que lui n'avait pas : la force. Et plus il me regardait et plus il se disait qu'il était faible. Il lui arrivait trop souvent de m'admirer, j'étais devenu un model, son model sentimental. J'étais capable d'aimer au delà de mes forces, au-delà de mes propres limites, je l'aimais jusqu'à l'impossible. Il m'arrivait même d'aimer pour deux : pour lui et pour moi. Je piochais dans son cœur ce qui me rendait heureuse, je devais piocher car lui était incapable de me le donner. Au fond, je restais heureuse, j'étais forte en amour, je lui donnais un peu de ma force parfois, mais il a vite pris peur ( il s'est tiré finalement ). Il m'a embrassé, c'est tout. Son silence me tuait, ma force le gardait en vie. Il a souvent voulu me promettre de belles choses, j'attendais là, assise sur mon lit, il évitait mon regard et je l'ai évité. Je suis sortie de ma chambre, puis quelques secondes plus tard je suis réapparue, l'air de rien. Peut-être avais-je besoin de fuir aussi ? A ce moment là, il a voulu me crier qu'il m'aimait mais son cœur lui disait qu'il ne devait pas, que tant que je le savais tout allait bien et que par conséquent c'était inutile. J'étais lassée de cette situation, je m'ennuyais de lui, je m'ennuyais de tout. Il ne savait jamais à quoi s'attendre avec moi, j'étais si imprévisible, il parait que c'était dans ma nature, que j'étais " comme ça ". Il m'aime c'est vrai, il m'aime beaucoup plus que je ne peux l'imaginer. Je le verrais un jour. ( il me l'a dit ) Aujourd'hui je le hais parce qu'il n'a pas été capable de me relever alors que je chutais. Je suis morte, depuis des mois. Je suis morte d'amour pour lui."