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Maclem

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Posté le 15/07/2013 à 14h07

Hello the world of CA !

Ici, c'est le post pour laisser passer votre talent d'écrivain.

Alors petit ou grand, jeune ou vieux, débutant ou confirmé, en français ou tout autre langue, c'est maintenant à vous de jouer !
Faites nous passer d'un monde à l'autre à travers vos histoires qu'elles soient d'humour noir, de philosophie, d'action, d'amour, de science-fiction ou autres...

Les commentaires, avis, critiques sont les bienvenus ...
ATTENTION : pas d'insulte ou de remarque désobligeante pas construite.

Je vous attends !! On vous attend !!! C'est parti


Edit : Si quelqu'un souhaite utiliser un texte que un membre de CA à publier sur le post officiel de l'écriture, il s'en doit de faire la demande par MP ou sur le post à son auteur !



Je marque tout les textes par des post-it pour qu'ils soient facile d'accès.

De temps en temps, il y'aura un concours d'écriture comme au début
Sujet marqué en post-it Vous etes sur le sujet marqué "Post-It".


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Edité par maclem le 12-05-2014 à 06h31

S0phie

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Posté le 21/08/2013 à 22h49

Rouge est le sang, Rouge est l'amour.


Au fond, qu'est-ce que je fou encore ici ? Me voilà, la traînant au sol, mes ongles plantés dans son crane, mes doigts entourés de ses cheveux. Et je la traîne, encore et encore. Ses yeux bleus humide me suppliant d'arrêter. Et moi, la haine au cœur je continue. Son tee-shirt s'est relevé, dans cette course, et son dos martèle le sol. Il s’égratigne, des gouttelettes de sang se font. J'en veux plus. Je veux plus de son sang. Je la relève et la plaque brutalement contre le mur. Je me colle à elle pour qu'elle ne puisse bouger. J'avais tout prévu, tout. Je sors mon couteau de ma poche, le plaquant sous sa gorge. Elle est paralysée, paralysée par la peur. Je rappe la lame contre sa gorge, des milliers de gouttelettes se formant. J'admire la vue, je me délecte de tout ça. Mais je ne suis pas rassasiée. J'arrache son tee-shirt. On pourrai croire que c'est un viol, mais en aucun cas je ne ferai d'acte sexuel sur elle. Il s'agira juste d'actes meurtriers. Je descends le couteau le long de sa trachée. Ses jambes tremblent, elle tombe au sol, terrifiée, tremblante. Je passe a califourchon sur elle, le couteau s’enfonçant légèrement dans sa tracé. Elle pleure. Elle pleure toutes les larmes de son corps. Ses larmes rejoignent le sang de sa gorge. Ça la brûle. Je souris. Mes mains se joignent autour du manche pour se lever au dessus de son être, mon couteau la menaçant de s'abattre. Sa bouche s'ouvre, mais aucun son n'en sort. Rapidement j'abats mon couteau, mais tout aussi rapidement, je le fais changer de trajectoire, pour venir le planter au creux de mon estomac. Je le sens se percer. Je m’écroule au sol, perdant connaissance. Elle, allongée au sol aussi, pleurant encore, essayant de se remettre de cette peur. Pleurera-t-elle sur mon corps ? Je n'en sais rien, à jamais je verrai le noir et le rouge de mon sang dans lequel je baigne. J'ai perdu la vie, après l'avoir perdu.

Rouge est le sang, Rouge est l'amour.

Poney.noisette

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Posté le 21/08/2013 à 23h17

« Rencontre. Regards. Sourires. Numéros. Messages. Rendez-vous. Coeur qui bat. Baisers. Sourires. Câlins. Mains entrelacées. Mots doux. Retour. Messages. Coeurs. Rêves. Mois. Années. Douleur. Pleurs. Séparation. Coeur brisé. Regrets. Rejets. Mal être. Pente difficile. Sorties. Sourire. Rencontre. Regards. Sourires. Séparation. Douleur. Pleurs. Abandon... Pseudo sentiment à la con. J'arrêtes.»

Mal d'amour.


__

Texte court/suite de mots qui reflètes mes sentiments...

Edité par poney.noisette le 21-08-2013 à 23h19



Miracle95

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Posté le 21/08/2013 à 23h52

Bonsoir ,je suis tomber un peut par hasard sur ce post mais après avoir lu une partie de vos texte (dont certains sont touchant ) sur le thème du rouge j'ai eu une envie d'écrire quelques lignes ,mais j'aimerais d'abord dire que je n'ai pas l'habitude de le faire ou bien seulement pour moi ,et dans ce cas mes textes n'on souvent ni queu ni tête ,alors je suis ouverte a tous conseils mais merci de ne pas me lyncher :)

Voici donc mes quelques lignes :

Tout commence sans avoir une fin ,un contexte ,une suite mais on commence par se que l'on pense que cela ne s'arrêtera pas alors on commence par comprendre
,comprendre l'autre ,apprendre ,apprendre a connaitre l'autre ,et a envisager ses moindre gestes c'est moindres fait et c'est au moment ou comme un enfant on oublie ,on oublie que l'autre aussi connait nos moindres penser ,envisages nos faits et gestes ,et on pense a la même chose ,cela devient un jeux un jeux d'enfant un jeux d'ignorant ,tout savoir ,tout comprendre ,tout envisager ......tout dominer .
Et c'est en voulant exceller que l'on perd la partie ,on va trop loin ,on surpasse tout ,le malheur mais aussi le bonheur ,et on massacre ,en voulant réussir ,l'autre ,en silence tout doucement ,comme cela a commencer ,sans contexte,sans suite mais cette fois avec une fin .



Et je vous prie de m'excuser pour les fautes d'orthographes

Edit :mon texte n'a rien d'extra mais j'avais envie de poster pour avoir vos avis et remarques

Edité par miracle95 le 21-08-2013 à 23h58



Poney.noisette

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Posté le 21/08/2013 à 23h54

« Ce bruit insupportable, ce bruit qui vous tuerais avec autant de souffrance qu'une balle. Silence, je t'en pris. Cesses de faire autant de bruit. J'ai besoin que ça s'arrêtes, s'il te plaît. Ce bruit ne cessera donc jamais ? Les cris, les pleurs, rien ne changes. Ce bruit ne s'arrêtes pas. Le verre s'en casserait, le miroir se briserait. Cesses-donc ! Je suis à terre, je n'en peux plus. Il faut que ça prenne fin. Les yeux fermés, la voix cassée, ultime désir. Ultime chance. Le bruit cesses, mon coeur s'apaise. Je n'ai plus mal, tout devient flou. J'entends seulement des cris, des pleurs. Lointain. Une ambulance, une voix inconnue. Mais ce bruit, ce bruit à cesser. Le bruit cassant de la souffrance, il à cesser.

Journal du 21 mars, Une marre de sang dans la chambre d'une enfant. en gros titre. »





____


Et encore, c'est pas tip-top...

Littlevenus

Compte supprimé


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Posté le 22/08/2013 à 00h13

je me lance vite fait avant d'avoir la tentation de supprimer lol

Rouge rime avec amour ou colère, avec vie ou avec mort. Dans tous les cas, Rouge veut dire fin de l’innocence. Que cette couleur se reflète dans les yeux d’une mère à la vue de son nouveau-né ensanglanté, dans le regard d’un adolescent qui prend plaisir à voir son propre sang couler, dans la cavité oculaire d’un psychopathe à la recherche d’une vierge désespérée, dans ce qui fut jadis les yeux bleu ciel de l’ex-innocente à la recherche de vengeance, dans l’étreinte de Roméo et Juliette jusqu’à la mort de ces amants maudits. Rouge est devenu la définition de l’humanité, d’un monde qui ne connait plus l’innocence, d’une planète bleue qui voit rouge…

Tennesse

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Posté le 22/08/2013 à 17h52

Nouveau petit texte, vos avis ? (si possible, quelqu'un pour corriger mes fautes.) J'admets que je l'ai écrit sur un coup de tête (après avoir regardé HP, je me suis dis "et pourquoi ne pas rendre honneur à cette superbe saga ?"

Bien sûr, il est formellement interdit de copier mon texte... Par respect.

D'ABORD, voici le prologue (trouver sur un site !) :

A la suite de la mort étrange de ses parents, le bébé Harry Potter est amené en moto volante par le géant Hagrid devant la maison des Dursley, son oncle et sa tante..

Deux mystérieux personnages rôdent aux abords de Privet Drive : le professeur Albus Dumbledore et le professeur Minerva Mac Gonagall qui était apparu quelques minutes auparavant sous la forme d'un chat.

Les jours précédents des phénomènes bizarres ont été constatés : des vols de hiboux en plein jour, des pluies d'étoiles filantes... De plus, on a vu en ville d'étranges personnages vêtus de grandes capes violettes.

Harry Potter grandit. Il est malheureux chez son oncle et sa tante qui ne l'aiment pas. Il est tyrannisé par Dudley, le fils infect des Dursley, et sa bande dont le jeu favori est la chasse au Harry.



musique maestro !

Cours. Enfuis-toi. Plus vite.


Courant allègrement au vent, un jeune homme tente de s'enfuir. Prisonnier de son âme depuis longtemps, il cherche un moyen de s'enfuir, loin de tout ça, loin des moldus, comme son monde appelait ainsi les humains dénués de pouvoirs magiques. Vous l'aurez compris, ce jeune homme est un sorcier. Doué de talents, certes, mais il reste un sorcier. N'avais vous pas vu des choses étranges se passer chez vous ? Des choses anormales, des choses à caractère magique... Une table qui se renverse, un verre brisé, un changement soudain de caractère. Méfiez vous, vous n'êtes pas seul. Vous ne l'avez jamais été.

Parlons plus en profondeur du monde magique. Il existe des pays, identiques à ceux que nous connaissons d'habitude (si vous avez bien suivi vos cours de géographie), à quelques détails près... Ces pays sont peuplés de créatures magiques ; gobelins, gnoms, elfes, centaures, géants... Des créatures qui n'existent à la base que dans vos livres d'enfants posés sur votre table de chevet. Ces histoires existent vraiment. Vous, moldus, n'êtes que des pantins dans ce monde. L'univers magique compte bien prendre le dessus. Ceci se fera avec souffrance, certes, mais vous ne souffrirez pas trop, ou juste assez, le temps de savoir que nous, sorciers, sommes puissants, mais juste envers ceux qui le méritent. Taisez vous et lisez. Apprenez à découvrir notre monde. Mon monde. Leur monde ;



Tragédie. Ce mot fait froid dans le dos.


Tout a commencé alors qu'Harry Potter n'était qu'un simple nourrisson sans défense. Il était un sorcier. Ses parents étaient très bien connu dans son monde. Lily et James Potter, ou les amoureux fous. On les nomme ainsi, car un terrible destin les frappa.

C'était un certain soir de décembre, la date m'échappe, j'essayerai de vous la retrouver. Tout était calme à godric's hollow, pas un bruit. On ne pouvait entendre que le doux chant de noël, pour célébrer cette merveilleuse fête. Lily et James Potter, deux sorciers fous amoureux l'un de l'autre, était en train de s'occuper de leur tendre petit fils, Harry-James Potter, âgé seulement d'un an à peine.

Vint le soir. Après le diner, Lily emmena son fils dormir daÀns son berceau. James, ayant eu des échos par rapport aux mangemorts, prévint sa femme qu'il devait partir rejoindre Severus au plus vite. Il lui dit de bien surveiller leur enfant et après un doux baiser déposer sur ces lèvres, parti en transplanant. Lily se retrouva seule. Elle décida donc d'aller dormir, pour se changer les idées. Pensant être à l'abri, elle s'endormit doucement, laissant Morphée la prendre dans ses bras. Grosse erreur qui lui coutera la vie...

" Alohomora ! " Dit une grosse voix. La porte céda sous ses paroles et l'homme encapuchonné pénétra sauvagement dans la maison, renversant tout ce qui se trouvait sur son chemin. Il pénétra dans le salon ; personne. Alerté par le bruit, Lily ne se fit pas prier pour aller directement dans la chambre d'Harry. Soupir. Il était encore en vie. Elle le prit dans ses bras et le serra fort. Elle savait. Voldemort était là. Le plus grand mage noir de tous les temps. Son nom même faisait trembler les sorciers les plus aguerris. Lily reposa tendrement son fils dans son berceau et fit face à Lord Voldemort.

' Avada Kedavra ! " Le sort de la mort. Un sort impardonnable qui tue instantanément sa victime. Lily Potter mourut sous les yeux de son fils. Lord Voldement repoussa sa victime et lança le sortilège à Harry J. Potter. Malheureusement, le sort ricocha sur lui et il fut réduis en cendre. Harry eu une simple cicatrice en forme d'éclair sur la gauche du front...

La suite ?

Edité par tennesse le 22-08-2013 à 17h55



Blindh

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Posté le 22/08/2013 à 22h25

Merciii !

En même temps souvent les sentiments tristes sont les plus inspirants ^^ enfin je trouve.

Ah et la suite Tennesse ! ( en même temps comment ne pas vouloir la suite d'un texte sur HP . Bon par contre, juste petite correction, la mort des parents de Harry a lieu le soir d'Halloween ^^ )


De mon coté je bosse depuis bientôt 5 ans sur un roman, j'avance très lentement parce que je veux à tout prix finir le scénario avant de m'y mettre.
Mais si vous voulez bien me donner votre avis, voilà le prologue !


- Parce que sans musique c'est tout de suite plus fade -

Le Dernier Testament.


Numéro 1. Tania avait toujours été le numéro 1, du moins c’est ce que les visions persistaient à lui dire. La première, celle qui souffrait avant les autres. Celle que l’on venait trouver en première pour déchirer le voile fragile de sa vie tranquille.
Cela avait toujours été ainsi, mais elle n’en était pas ravie pour autant. Une vie calme, sans souffle réel, mais sans tourments, qui s’effondrait comme un château de cartes pour ne laisser place qu’à la fuite. Autour d’elle Tania entendait le bruissement doux de l’air qui se froissait sous la course des Chimères. Le lourd martellement de leurs membres pourtant fantomatiques sur la terre brûlante.
Elle courait ; elle ne pouvait pas se laisser attraper, cette certitude pulsait dans son cœur fébrile. Cela avait commencé voilà quatre ans déjà. Elle n’était encore qu’une enfant, s’étant à peine approprié avec délice ses quatorze années de vie. Et les visions avaient commencé. Celles d’un passé incroyablement ancien qui lui semblaient pourtant si colorées, comme si elles lui venaient du jour précédent.

La première vision lui avait montré son double, le regard flou, guettant son dernier soupir tremblant. Son corps était différent, pourtant elle savait sans le moindre doute qu’il s’agissait bien d’elle. Tout comme elle savait qu’elle serait semblable à cette familière inconnue dans quelques années. Oui, c’était bien elle, ou du moins celle qu’elle pourrait devenir si elle continuait sa vie paisible. De longs cheveux d’un châtain presque doré, et des yeux aussi sombres que deux gouffres sans fond, un corps fin, menu, sur lequel naissait doucement une effrayante fleur pourpre. Mourir seule, la chair ensanglantée. La vision dans laquelle elle refusait de voir l’avenir et pouvait difficilement penser contempler le passé lui déplut immédiatement. Le poignet de la mourante s’était levé dans un sursaut, dévoilant le chiffre romain « I » qui y était inscrit à l’encre noire. Et Tania avait alors tressailli en observant six mains se tendre vers la sienne avec calme, et douceur. Six mains marquées comme la sienne. Comme des animaux destinés à l’abattoir. Comme de simples articles patientant en rayon.
Mourir entourée, la chair ensanglantée. Voilà qui lui avait semblé bien plus intriguant.
Des hommes et des femmes observaient avec peine, mais sérénité – ce qui la vexa quelque peu – ses derniers instants.
Une fille un peu plus jeune dont l’épaisse chevelure sombre l’avait tout de suite fasciné s’était assise rapidement à ses cotés. Son poignet gauche était orné du numéro « VI », et ses yeux d’un gris très clair s’étaient posés sur son visage avec une tendresse infinie. Tania avait senti son cœur répondre instinctivement à cet amour surgi d’une vision folle, bondissant avec agitation dans sa poitrine. Une sœur. C’était cela, d’avoir une sœur, qu’elle avait dès lors souhaité protéger de toutes ses forces. Mais le ridicule de la situation ne lui avait pas échappé ; une gamine de quatorze ans souhaitant protéger une jeune femme de plus d’une vingtaine d’années qui n’existait probablement que dans cette vision ; cela n’avait aucun sens.

« Ecoute, Léthée… » avait commencé la mystérieuse alliée, avant de se reprendre, sous le regard faiblement réprobateur de la mourante.
« Pardon. Lily… Léthée… Quel que soit le nom que tu souhaites porter cette fois-ci. Nous savons tous que cela commencera par cette vision. Nous ne pouvons échapper au cauchemar de nos morts, et c’est là l’un de nos trop nombreux fardeaux. Alors pour cette fois, autant t’épargner un entretien avec les lieutenants de ton cher père

Les voix autour de la jeune fille s’agitèrent, avant de s’apaiser, laissant un silence attentif accueillir les prochaines paroles du numéro VI.

« Résumons donc cela rapidement ; tu es le numéro I, ton père est un Déchu. Tu vas certainement mourir une fois de plus, poignardée par un des lieutenants de l’Adversaire. Tu seras la première à retourner à la vie, la première à te souvenir de tout, et l’ordre ne peut être changé. Les Chimères, agents des Immortels, et certainement quelques stupides démons te prendront en chasse lorsque la malédiction s’éveillera. Tu ne pourras rien faire pour te battre contre eux, seulement fuir, et surtout, trouver l’entrée de notre monde. Je ne sais toujours pas comment tu fais cela, mais tu arriveras ensuite sûrement à te débrouiller toute seule. Ne fais juste pas ta maline en essayant de combattre, cela n’a pas bien fini la dernière fois. »

Sur ces mots, un faible sourire étendit les lèvres du numéro I, et celle-ci laissa ses doigts se refermer doucement sur le poignet marqué de la fascinante jeune femme dont les joues étaient désormais scintillantes de larmes.

« Merci. J’espère ne pas avoir à renaître pour vous voir souffrir encore une fois. Essayez d’apaiser la Malédiction, cette fois. »

Il y eut quelques hochements de tête, et de nombreuses mains marquées s’étaient tendues pour lui offrir un dernier réconfort. Lily, ou Tania, ou qui qu’elle puisse bien être, leur avait offert un dernier sourire, avant de murmurer au numéro VI.

« Je compte sur toi, petite sœur. A bientôt. »

Ce fut la première vision de Tania. Et de ce souffle incongru, les cartes qu’elle avait soigneusement empilées en un château qu’elle croyait imprenable s’effondrèrent. D’autres images suivirent. Certaines étaient bien plus brèves ; des rires tendres entre certains de ces étranges personnages, des murmures et des cris qui résonnaient alors pendant des heures dans son esprit, sans qu’elles ne parviennent à leur donner un sens. D’autres semblaient venir d’existences plus anciennes encore. Des morts, du sang, et une course sans fin contre le temps, et surtout, contre la Malédiction. Tania n’en savait encore que peu de chose ; il s’agissait visiblement d’une punition que le ciel avait lancée contre les enfants des Déchus, les principaux lieutenants de Satan. Mais en quoi consistait-elle, elle n’en savait encore rien. Seulement, aujourd’hui, 3 ans après cette première vision, la malédiction s’était éveillée pour elle, et désormais, elle ne pouvait que courir, courir le plus loin possible des chimères, alors que son poignet brulait d’un étrange chiffre romain.

Trouver leur monde, avait dit le numéro VI.
Ses pieds frappèrent le bord du précipice. Puis tout ne fut plus que chute.
Trouver leur monde.
Si seulement.

___

Maclem

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Posté le 22/08/2013 à 23h50

Ma Vision Du Monde

On dit souvent : « Le monde est beau, le monde est rose » mais voici qu’il tourne au rouge…en moins de quelques jours, de quelques heures, de quelques minutes, ou de quelques secondes… Tout vacille et on ne sent rend pas compte. En un claquement de doigts, tout change. On n’a pas le temps de penser à un quelconque avenir possible. La promesse d’un jour meilleur est révolue. On a plus le temps de penser, de rêver, d’imaginer un monde où il manque l’essentiel.

En une couleur, on peut changer tout un monde. On peut recréer l’univers. En une couleur, il peut y avoir les nombreuses nuances de chaque émotion. Un rouge de colère, de sang, de cruauté qui meurtrit notre existence. Avec la guerre, on peut rependre le sang et tacher l’herbe d’un ton pourpre de rage. En un mot, on peut faire saigner un cœur et pleurer sur des plaies rouvertes. Le rouge scintille de milles feux à travers l’obscurité qui nous envahit petit à petit sur notre conscience désespérée. Le rouge brille à la lueur de nos âmes errantes et encourage la colère à s’emparer de nous. Le rouge, fait partit des couleurs de l’arc-en-ciel, cette palette de couleur qui reflète notre réalité. Le rouge peut être sombre comme il peut offrir la lumière de notre paradis. Cette couleur ardente qui brule au fond de nous, qui déchire nos entrailles, qui nous ronge de l’intérieur, éclate au grand jour lorsque nos sentiments si profonds nous mettent à nu. La vague d’un bonheur perdu s’étend sur notre vision du monde. Car au fond, rien n’est plus rouge que la beauté qui resplendit dans nos cœurs.




Des avis ? Des critiques ?
Lachez vous ! Je veux apprendre

Edité par maclem le 22-08-2013 à 23h50



Tango59

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Posté le 23/08/2013 à 00h02

Bon fait à l'arrache donc pas terrible ^^

" ' Rouge de honte et verte de rage '.
C'était l'état dans lequel j'étais lorsque j'ai appris ce que mon propre fils avait fait.
Mon fils qui n'avait jamais rien fait de travers , celui qui était devenu un grand scientifique reconnu mondialement , un grand scientifique qui avait 1 femme et 2 enfants. Mais que lui est il passé par la tête ? Ne savait il pas qu'il allait détruire une famille entière en commettant cet acte ? Pourquoi lui ?
Ce n'est pas un acte anodin non , c'est quand même reconnu comme acte de cruauté, le pire qu'il soit à mes yeux.

C'était une vraie boucherie , des marres de sang et des petits corps gisaient sur le sol.
" C'est pour la science ! " disait il. " Ne t'inquiètes pas maman , ce n'est qu'une expérience parmi tant d'autres ! "
Je me doutais bien qu'il se passait quelque chose ,qu'il n'était pas normal.
Ce n'est pas une simple expérience effectué sur les animaux non , kidnappé des adolescentes encore vierge pour voir si lors de leur premiers rapports il y avait toujours ce petit saignement , payer des mères porteuses pour récupérer les enfants et à la fin , séquestrer les mères porteuses dans des cages , tel des chiennes , pour ne pas qu'elles le dénoncent.
Des portées sur portées , afin d'avoir le plus d'enfants possible pour les expériences, qui était de voir jusqu'à quelle température les enfants pouvaient supporter avant de brûler littéralement .
Mais pire encore !

Vous connaissez surement les usines à chiots , pour pouvoir avoir des centaines de chiots à vendre. C'était ça , mais avec des enfants.
Je ne sais comment il a pu vendre tout ses enfants sans se faire prendre aussi vite , les annonces étant pourtant
" A vendre enfants , toutes races tout âge , pucé vacciné vermifugé, propre , LOF , 600€ pièces. 200€ pour les amputés. Contact par mail uniquement"

Ces pauvres enfants et femmes enfermé(e)s dans le noir , sans pouvoir faire quoi que ce soit ni appeler au secours.
Et lui pauvre homme tombait dans la folie , qui a finit par se suicidait en se tirant une balle dans la tempe , n'acceptant pas les regards honteux de sa famille en son égard.
Les femmes et enfants , retrouvant la liberté ne pouvant retrouver confiance en l'homme.

Mon propre fils qui avait tout réussi , s'est retrouvé pauvre machine assoiffé de sang.... "

Poney.noisette

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Posté le 23/08/2013 à 00h12

« Je serres les dents, la tête haute. J'ouvres les yeux sur la beauté du monde qui m'entoure. Je souris à quiconque le fera. Je profites d'une vie qui n'est pas mienne. Car au fond de moi, j'ai mal. Ton absence me détruit lentement. Je me détaches inconsciemment de tout ce que j'ai. Pourtant, je souris à des inconnus à longueur de journée. Mais ces inconnus ne sont pas toi, ce sourire n'est pas sincère. Je me surprends à penser à toi, à rêver de toi. J'ai accepté la rupture, mais je n'accepterais jamais le fait de t'avoir perdu si bêtement. Mon coeur a abandonné le champs de bataille lorsque tu es parti. Le néant a alors entreprit de prendre sa place. J'essayes d'être heureuse, vraiment. J'ai des projets de vie. Mais ces projets ne sont pas bien différents de ceux qu'on avait. Tout me rapportes à toi, à nous. Je ne vis plus que par mon passé, car aujourd'hui tu en fais partit malgré que je ne veuilles pas. J'ai appris de toi autant que j'ai appris de moi. Chaque histoire fait grandir, chaque souffrance fait mûrir. Mais pourquoi je n'arrives donc pas à te sortir de ma tête ? Fiche le camps. Je ne veux plus rien ressentir pour toi. J'ai assez souffert, tu ne crois pas ? C'est bien beau, tout ça. Faudrait-il encore que je le penses. Je t'aime comme au premier jour, bien plus qu'au dernier. Je fond en larmes, la tête basse. En ressassant nos souvenirs, notre histoire. Je t'en prie, amour, reviens-moi. »


Texte extrêmement personnel. Sophie devrait savoir de qui je parles, même si "c'est pas bien".

S0phie

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Posté le 23/08/2013 à 02h15

" Vivre. Mourir. Vivre et mourir. On connaît tous notre date de naissance mais personne ne connait sa date de décès. Égoïste envers soi-même, le bon nombre de choses qu'on ne fait pas. Tout remettre au lendemain. Parce que demain on est certain qu'on sera en vie. Prétention. Vivre chaque chaque seconde comme ci sa vie en dépendait. Ne pas avoir de regret à son jugement dernier. C'est ça qu'on devrait avoir comme but! Ne rien regretter, avoir vécu tout ce qui nous a été permis de vivre. La vie n'est pas donnée a tout le monde. On ne mesure cette chance que lorsqu'on l'a perdu. Qu'on la perde totalement ou partiellement. Ce n'est pas nous qui perdons la vie mais la vie qui nous perds, a nous de profiter d'elle avant l'heure cruciale. On sait que ça va se terminer, on ne sait pas quand alors sortez. Sortez, et réaliser vos rêves, vos fantasmes. Osez ! Affrontez vos peurs. Car il n'y a pas de retour a la case départ, ni de gomme pour effacer l'instant de votre dernier souffle. "

J'ai écrit via mon Ipod, s'il y a des fautes de frappes ou quoi excusez moi.
Texte personnel mais a la fois impersonnel, paradoxale.

Lunell

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Posté le 26/08/2013 à 10h43

Merci
Voilà un texte que j'ai écrit en laissant libre court à mon imagination, logiquement il n'est pas terminé mais l'inspiration me manque.

"Je courais, je courais à perdre haleine sans m'arrêter. Chaque couloir que je traversais était interminable. Un point de côté me sciait le ventre mais je n'aurais ralenti pour rien au monde. Je tournais à droite, puis à gauche et de nouveau à droite. Les dalles sombres défilaient sous mes yeux et je n'avais aucune idée de l'endroit où je me rendais. Je n'avais qu'un désir, qui prenait le pas sur mes autres pensées : courir le plus vite possible. Mais, au détour d'une énième ligne droite, je tombai nez à nez avec une statue à l'aspect effrayant. Je me stoppai net et reculai, terrorisée. Je n'eus pas le temps de me retourner, une main s'abbatit sur mon épaule, me figeant sur place. Je sentis un corps qui se pressait contre le mien, un souffle dans mon cou et des bras qui entouraient ma taille avec force. Je ne bougeais plus et réussis seulement à fermer les yeux. Une voix murmura : "Medlinya !"et l'écho se répercuta sur les murs de pierre noire. Je frissonnai, incapable de faire face à cet inconnu qui connaissait mon prénom. Je ne sais combien de temps nous restâmes dans cette position. Au bout de ce qui me parut être une éternité, mes paupières commencèrent à me faire mal et je les ouvris presque malgré moi. La première chose que je remarquai fut que les murs n'étaient plus assortis aux ténèbres environnants. Ils étaient maintenant d'un blanc limpide, tout comme le sol. Puis, j'entendis un léger battement auquel je n'avais pas fait attention jusqu'alors. Toudoum, toudoum, toudoum. Je réalisai que c'était seulement le cœur de l'inconnu, qui n'avait pas esquissé un geste depuis qu'il m'avait retrouvée. Peut-être ne me voulait-il aucun mal finalement. S'il avait réellement eu l'intention de me tuer, serais-je encore en train de me poser ces questions ? Je comptai intérieurement jusqu'à 13 et me retournai. En reconnaissant l'homme qui me faisait face, j'hésitai entre rester bouche bée puis recommencer à courir ou simplement me jeter dans ses bras. Mes jambes choisirent pour moi, en décidant de ne plus me porter. Je me retrouvai alors allongée dans une prairie remplie de roses rouges et blanches. Comment m'étais-je retrouvée ici ? Cela n'avait aucune importance. Un soleil souriant faisait face à la pleine lune. Le jour et la nuit réunis, synonymes de la dualité de l'âme humaine. Je me levai et un sourire fendit mon visage. J'entendis un éclat de rire. Ainsi, il avait survécu."

S0phie

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Posté le 30/08/2013 à 01h12

Un homme et une femme marchent, la nuit, sur le bord de la route, absorbés par une discussion animée. Des lumières éclairent l'horizon et des bruits étranges leur parviennent de l'endroit où ils semblent se diriger.


Après tout, ils savent. Plus que quelques pas et les voilà arriver à destination, devant cette porte qui étouffe les bruits. D'un geste galant empli d'idées sombres, il ouvre la porte à cette demoiselle d'une nuit. Elle se retrouve directement plongée dans cette ambiance particulière d'un pub ; Le plafond enfumé, l'air sentant l'alcool, la musique couvrant les discussions et mêmes les pensées. Des hommes partout, accoudés au bar ou debout un peu partout, qu'on ne peux esquiver, qu'on ne peut que frôler alors qu'on se fraye un chemin jusqu'à une table libre. La jeune blonde s'assoit, accompagnée de son cavalier de quelques heures. Le serveur vient prendre leur commande. Une bière ambre pour lui, un mojito pour elle. La gêne s'installe, la musique trop forte les empêchant de réfléchir à une quelconque conversation. Quelques gorgées de leurs boissons plus tard, les voilà penchés au dessus de leur table pour mieux se parler, bouche à oreille, leurs parfums enivrant leur sens olfactive, leurs souffles s'écrasant sur la peau du cou de l'autre. Timidement, leurs mains se lient, leur doigts s'enlacent comme leurs corps le feront dans une heure. Un jeu de regard s'installe. Laissons les dans leur intimité au milieu de cet endroit bondés d'inconnu...

Tango59

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Posté le 31/08/2013 à 23h57

Voilà ma participation :
Toujours dans l'humour noir attention , et la fin est baclé , je savai pas quoi dire ^^


" Un homme et une femme marchent, la nuit, sur le bord de la route, absorbés par une discussion animée. Des lumières éclairent l'horizon et des bruits étranges leur parviennent de l'endroit où ils semblent se diriger. "

Plus ils avancent et plus les bruits se rapprochent , ils ne s'en aperçoivent pas , trop obnubilé par leur conversations , et pourtant...

" Fallait vraiment que tu veuilles aller chez ta mère hein ! " dit l'homme d'un ton énervé.
" Oh c'est bon , commence pas avec ça ! Comment j'aurai pu savoir qu'un homme allait nous berner avec ses tours de magie et nous voler la voiture ?! " dit la femme d'un ton énervé , elle aussi.
Mais alors qu'ils discutent un enfant arrive vers eux , tout ensanglanté , le jeune couple lui demande alors ce qui lui arrive.
" C'est horrible ! Les hommes llà bas sont des monstres! Ils nous prennent à nos parents pour nous rendre comme esclave !"
La femme , qui est aussi maman d'un petit garçon regarda l'enfant avec pitié et compassion. L'homme voyant que sa femme compte aider cet enfant dit alors :
" Ah non ! On a assez d'emmerdes comme ça ! Tu laisse le gosse là et on essaie de trouver la route , dans 1h il fait noir ! "
La femme choquée des propos de son homme lui demande alors de se calmer et d'essayer de comprendre.
Mais trop énervé et voyant que l'enfant était en plus de ça amputé de la main et qu'il ne savait correctement s'exprimer l'homme ne pu s'empêcher de dire :
" Non mais regarde en plus , j'veux pas d'un handicapé à la maison moi , il n'est pas marqué " hospice des manchots " sur mon front ! En plus il ne sait même pas s'exprimer correctement , surement un roumain encore , et tu m'excuseras , moi , j'accepte pas d'étranger à la maison. Alors maintenant tu le laisse là et on s'en va chez ta mère ! "
La femme ne voulant venir sans l'enfant , il décida alors de partir seul devant laissant sa femme et l'enfant seul sur ce bord de route bordé de la forêt.
" RAS LE CUL DE CTE FEMME "

Plus la femme avance , plus les bruits étranges et les lumières apparaissent , l'enfant quant à lui parait de plus en plus décompressé , moins apeuré.
" C'est un endroit bizarre ici , j'ai toujours dit à ma mère de déménagé mais elle n'a jamais voulu. " dit elle d'un ton enervé mais apreuré à la fois.
" C'est normal.... " dit l'enfant , comme s'il était au courant de quelque chose.
La femme ne réagit pas plus que ça , trop préoccupé à savoir si son mari était arrivé chez la mère de celle ci avant elle.
Les bruits et les lumières étranges étaient près , l'enfant tira la femme , pour aller plus vite vers le village avant qu'elle ne se rende compte de quoi que ce soit et décide de s'enfuir.
" Bah dis dont , pour un gosse qui avait peur t'es vachement pressé ! " dit la femme d'un ton amusé.
" Je serai toi je rigolerai moins jeune gueuse. "répondit l'enfant qui avait soudainement changé de voix.....

Alors que l'homme arrive chez sa belle mère , celle ci lui demande où est sa fille , ce à quoi il répond " Je sais pas , surement dérière moi , avec un gosse handicapé qui ait pas s'exprimer correctement. Faudra lu dire que c'est comme les chiens , quand tu connais pas tu touches pas ! " d'un ton énervé.
" Oh je t'en pries , tu sais bien qu'elle a un petit coeur , c'est pas de sa faute." repond alors la belle mère.
Suivit d'un " Dis moi , sait tu ce qu'est la tradition de ce village ? " dit elle d'un ton amsé.
" Bah non... Je suis pas d'ici moi , à la base je voulais même pas venir." dit il alors , frustré.
La belle mère le regarde alors avec le sourir au coin , et lui dit alors
" Vient dont , je vais te montrer ! "

Pendant ce temps là la femme étant arrivé au village , souffla , soulagé d'être arrivé dans le village.
C'est alors que l'enfant rejoint ses parents et les habitants du village , habillé pour l'occasion.
" Ah ! Voilà une charmante demoiselle , arrivée pile à l'heure pour la tradition en plus de ça ! Bravo fiston , tu as bien fait ton boulot. " dit le doyen en jetant de la viande par terre pour son enfant.
"Que.. Quoi ? Quelle tradition ? Qu'allait vous faire ? " dit elle d'un ton appeuré.
" Ne vous inquiétez pas , 200 ans qu'on fait ça de père en fils , personne n'a souffert. " dit le doyen d'un ton amusé.
Il ordonne alors aux habitants de se mettre en fil indienne , et ordonne aux femmes d'installé le lit et la " couette divine ".

L'homme et sa belle mère arrivent alors sur les lieux , alors que sa femme crit après son homme , celui ci regarda la scène les bras croisés et dit
" Ouais bof , et après il va se passé quoi ? "
Ce à quoi la belle mère répond " Et bien les hommes vont lui passer dessus un par un et ensuite le doyen va la mutiler en marquant " F " comme " fait " et mettra du sel dessus. Le " fait " car normalement les femmes doivent être vierges pour la tradition".
" Ah bah vu le nombre de fois où je suis passé dessus je peux vous assurer qu'elle ne l'est plus ! " dit il en rigolant.
Mais lhomme choqué par la phrase précédente re répond alors " Du sel ?! Mais pourquoi du sel? Vous allez la manger après ? "
" Ah nan , paraît il que ça porte bonheur, c'est tout." dit elle d'un ton sérieux.
" Et ça vous fait rien que ça soit votre fille ? C'est horrible ! " dit il.
" Oh tu sais , il en fallait une , plus personne ne passe dans le village et personne ne voulait proposer leur filles , si on voulait éviter la malédiction il fallait bien que quelqu'un s'en charge. " dit elle.

Alors que la tradition se finit , l'homme après mûre reflexion demanda
" Mais , vous en faites quoi après ? "
La femme répond alors , en rigolant " On appelle Luka magnotta, comme ça il l'a dépece , il est content et nous aussi."
" Ah bah tant mieux , j'en voulais plus moi. Pis au moins j'ai pas les frais de divorce à à payer ! Aller, salut la vieille moi je retourne à la maison ! " dit il , content.

Depuis l'homme s'est marié , eu 2 enfants avec sa nouvelle compagne et le village , quant à lui , fut détruit.

Littlevenus

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Posté le 07/09/2013 à 11h19


maclem a écrit le 05/09/2013 à 11h05:
NOUVEAU SUJET :

Date : du 05/06 au 19/09

Sujet : Choisissez un objet du quotidien et décrivez-le dans un texte en prose, bref mais dense, en faisant ressortir ses aspects insolites.
Vous veillerez à vous détacher de la fonction utilitaire de cet objet pour observer sa forme, sa couleur...

Longueur : A votre convenance


Bon courage et bonne chance à tous

--- --- --- ---
N'oubliez pas : tout les textes sont les bienvenus même ceux en dehors du sujet d'écriture car c'est avant tout un topic où tout le monde peut publier ses textes !


Voici un texte que j'ai écris en essayant de rester dans le sujet :


"Vivre ou mourir. Mourir ou vivre. Être ou ne pas être. Ne pas être ou être.
Telle est la question mais quelle est la réponse ?
Quand je vais me coucher c’est toi que je vois en dernier.
La Nature t’as restreint à être immobile, tu es prisonnier de ton vase, fixé à la Terre qui est ta mère nourricière.
Cherchant désespérément le moindre rayon de lumière prodigué par ton Dieu, le Soleil.
Quand je ferme les yeux, ne sachant pas toujours si un demain il y aura, c’est toi que j’observe.
J’admire tes piques, tel des lames tranchantes d’acier, tu te bats contre tes ennemis sans pouvoir attaquer. Tu m’apprends le pardon.
Je t’envie pour ta résistance, dur à l’extérieur, tendre à l’intérieur où tu te fend en liquide. Tu m’enseignes que les apparences sont trompeuses.
Tes larmes à moins que l’on te tue, tu ne laisseras jamais personne les voir. Tu me montres qu’à force de courage, seul on peut toujours s’en sortir.
Tu cherches à fuir les orages sans pouvoir fuir, tu les affrontes, ayant toujours l’espoir de trouver un petit rayon lumineux sur ta route, tu pointeras toujours vers le haut. Tu te battras toujours pour survivre sans pouvoir te battre, mais sans jamais abandonner. Tu me fais comprendre à quel point dans cette vie l’espoir, synonyme de ta couleur verte, est important, ne jamais abandonner même si on ne peut rien y faire est une devise.
Je ne suis pas si différente de toi, je suis moi aussi prisonnière de ma condition humaine, de cette société, de toutes les barrières extérieures et intérieures. Toutes tes leçons j’essaye de les apprendre chaque soir, pour me réveiller un peu moins « Homme ». "

Pouvez-vous devinez de quoi il s'agit ?
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