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Le post des supers mamans de ca...
Posté le 06/05/2019 à 14h28
Perso je considère que la sexualité de ma fille n'a pas à avoir lieu sous mon toit. Ni celles des enfants de mon compagnon. Qu'il s'agit de sa vie personnelle, de son intimité, à laquelle je ne dois pas avoir accès, sauf pour ce qui concerne sa sécurité, c'est à dire la contraception, la protection et surtout avoir eu de bonnes conversations sur la notion du consentement.
Avoir une sexualité c'est le début de l'âge adulte, c'est se comporter comme un adulte, et ça ne peut pas avoir lieu dans sa chambre d'enfant et sous le toit parental, et donc sous le contrôle parental. Pour moi c'est totalement antinomique.
D'un point de vu plus traditionnel, et donc de mon point de vue, je ne veux pas avoir au petit déj des mecs ou même un mec que je connais pas ou peu et que je n'ai pas à connaître car par définition la plupart des petits copains de cet âge sont de passage. Je refuse de dire "bonne nuit" à ma fille et son mec en sachant qu'ils ne vont pas enfiler des perles, ça me mettrait très mal à l'aise. Et je refuse d'officialiser des bébés couples qui, pour l'écrasante majorité, n'existeront plus dans quelques mois.
Je ne veux pas assister à ça, tout comme je ne lui donne pas en spectacle ma sexualité qui ne la concerne ni de la regarde en rien, je n'ai pas à assister au spectacle de la vie sexuelle de ma fille.
Jamais mes parents ne m'ont autorisé à faire dormir mes petits copains sous leur toit. Et j'ai hyper bien vécu la chose. J'ai trouvé mille et un palliatifs. Et jamais je ne me suis mise en danger pour autant. Tout comme la quasi totalité de mes amis. J'ai présenté trois hommes en tout et pour tout, et seul deux ont dormi avec moi sous le toit parental: mon ex-mari et mon compagnon actuel.
Les petits copains de passage, ceux avec qui je suis restée deux trois mois, quelques semaines ou même 1 an, et qui aujourd'hui appartiennent aux limbes de ma vie sexuelle et amoureuse de jeune femme, n'avaient pas besoin d'être connu de mes parents. J'aurais trouvé ça gênant, ça leur aurait donné un droit de regard, une forme de contrôle volontaire ou involontaire qui est totalement déplacé. En gros j'estimais et j'estime tjs que ça ne les regarde pas, je faisais et fais tjs ce que je veux de mon cul et de mon coeur.